Lignage Sweerts

Le Lignage Sweerts est l'un des sept Lignages de Bruxelles[1].

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Lignage Sweerts

Blasonnement parti-émanché d'une demi-pièce et quatre entières d'argent sur gueules
Lignées Lignages de Bruxelles
Allégeance Ville de Bruxelles
La Porte de Flandre à la fin du XVIIIe siècle

Armes

Sweerts
Armes primitives Sweerts, encore portées par des membres de ce lignage vers 1250

Ce lignage portait parti-émanché d'une demi-pièce et quatre entières d'argent sur gueules[2]; Cimier: un haut bonnet emanché comme l'écu; Supports: deux satyres[3].

Ce parti émanché pourrait évoquer une série d'épées posées horizontalement, jeu de mots sur le nom Sweerts, le mot "zweert" ou "zwaard" signifiant épée. Armes parlantes.

Armoiries primitives

D'après certains auteurs auxquels se réfèrent Henne et Wauters dans leur Histoire de la ville de Bruxelles, p. 47, les armes primitives du lignage Sweerts, encore portées par des membres de ce lignage vers 1250, auraient été "de gueules à l'aigle d'argent aux ailes éployées". Ce serait durant les dernières années du règne du duc Henri le Guerroyeur (° vers 1165 ; + 1235) que le lignage Sweerts aurait pris d'autres armes. Henri, fils aîné du duc, s'empara, vers 1226, de la forteresse de Randerode dans le pays de Juliers. Le lignage patricien Sweerts monta le premier à l'assaut et planta sa bannière sur les murs de la place conquise. En mémoire de ce fait d'armes, il changea d'écusson (...) et adopta les insignes de Randerode : un écusson émanché d'argent et de gueules", écrivent-ils. Mais comme le note Jean-Théodore de Raadt[4], comme presque toutes les traditions héraldiques, conservées cependant avec tant de soin par beaucoup de familles, ce récit est évidemment une pure fable. Les sires de Randerath blasonnaient d'ailleurs : échiqueté d'or et de gueules.

Histoire

La Porte de Flandre fut défendue par le Lignage Sweerts, secondé en 1422 par la nation de Saint-Gilles.

Notes et références

  1. Roel Jacobs, "Lignages de Bruxelles", "Coudenberg", "t’Serroelofs, lignage", "Sleeus, lignage", "Steenweghs, lignage", "Serhuygs, lignage", "Sweerts, lignage", "Rodenbeke, lignage", dans : Dictionnaire d’Histoire de Bruxelles, sous la direction de Serge Jaumain, Bruxelles, 2013, sub verbis.
  2. Source : Armorial général, J.B. Rietstap.
  3. Louis Hymans, Bruxelles à travers les ages, p. 123
  4. Jean-Théodore de Raadt, Sceaux armoriés des Pays-Bas et des pays avoisinants, tome I, Bruxelles, 1897, page 144.

Bibliographie sommaire

  • PARYS (Henry-Charles van), Généalogie des familles inscrites au lignage Sweerts en 1376 d'après le liber familiarum et les autres manuscrits de Jean-Baptiste Houwaert.
  • SCHOONJANS (François), Bulletin trimestriel des Lignages de Bruxelles n°69 Janvier-Mars Héraldique des familles lignagères La famille Poot, 1977, pp. 135-145

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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