Les Fantômes du chapelier (film)

Les Fantômes du chapelier est un film français réalisé par Claude Chabrol sorti le .

Pour les articles homonymes, voir Les Fantômes du chapelier (homonymie).

Les Fantômes du chapelier
Réalisation Claude Chabrol
Scénario Claude Chabrol
Acteurs principaux
Sociétés de production SFP Cinéma
Horizons Productions
Les Films A2
Pays d’origine France
Genre Drame
Durée 124 minutes
Sortie 1982


Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Léon Labbé, un bourgeois de Concarneau, tient une boutique de chapeaux en face d'un tailleur d'origine arménienne, Kachoudas. Ce dernier suit le chapelier dans ses pérégrinations.

Il finit par se rendre compte qu'il est l'étrangleur de vieilles femmes qui sévit dans la région depuis deux mois. Kachoudas, terrifié, renonce à le dénoncer et en tombe malade.

Labbé finit par lui avouer la raison de ses crimes : il a assassiné sa femme souffrante et, pour cacher son crime, il lui faut éliminer toutes les amies d'enfance de son épouse, car celles-ci entendaient lui rendre visite pour son prochain anniversaire.

Alors que Labbé est sur le point de tuer sa dernière victime, il apprend que celle-ci, malade, est décédée quinze jours auparavant. Dans le même temps, Kachoudas meurt.

Mais Labbé est toujours agité par des pulsions de mort. Il étrangle sa bonne, puis une prostituée de ses connaissances, aux côtés de laquelle, ivre, il s'endort… Au matin, il est découvert et se fait arrêter.

Fiche technique

Distribution

Autour du film

  • Simenon avait écrit en 1947 une nouvelle intitulée Le Petit Tailleur et le chapelier. Il reprit le thème l'année suivante, en modifiant la fin, sous le titre Bénis soient les humbles dont la traduction anglaise lui valut un prix du mensuel « Ellery Queen's Mystery Magazine ». Le roman qu'il publia en sous le titre Les Fantômes du chapelier offre un troisième dénouement, celui qu'a respecté Chabrol.
  • L'action de ce film suit de façon très stricte celle du roman homonyme de Georges Simenon. Elle a simplement été déplacée de La Rochelle à Concarneau. Certaines scènes ont été tournées à Quimper. Des affiches des films Carrefour et Ben-Hur placardées dans une rue de la ville ne datent pas l'action de façon précise. Claude Chabrol considérait que la période des années 1930 à 1960 marquait l'apogée de la production de Simenon.
  • Pas de voitures, pas N° de téléphone sur la vitrine du chapelier. Avec l'affiche de Ben Hur 1961. L'action se situerait en 61/62..
  • Ce n'est pas la première fois que Michel Serrault interprète un chapelier; il l'avait déjà fait auparavant, dans un registre comique, dans La Tête du client.

Bibliographie

  • Cahiers du cinéma, n° 338,
  • Cinéma 82, n° 282,
  • Cinéma 85, n° 325,
  • Cinématographe, n° 79,
  • Positif, n° 257-258,
  • La Revue du cinéma, n° 374,

Liens externes

  • Portail du cinéma français
  • Portail des années 1980
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.