Le Vanneau-Irleau

Le Vanneau-Irleau est une commune du Centre-Ouest de la France située dans le département des Deux-Sèvres en région Nouvelle-Aquitaine.

Le Vanneau-Irleau

Le port du Vanneau.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Deux-Sèvres
Arrondissement Niort
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Niortais
Maire
Mandat
Nadia Jauzelon
2020-2026
Code postal 79270
Code commune 79337
Démographie
Population
municipale
868 hab. (2018 )
Densité 61 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 17′ 46″ nord, 0° 38′ 01″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 29 m
Superficie 14,17 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Niort
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Frontenay-Rohan-Rohan
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Le Vanneau-Irleau
Géolocalisation sur la carte : Deux-Sèvres
Le Vanneau-Irleau
Géolocalisation sur la carte : France
Le Vanneau-Irleau
Géolocalisation sur la carte : France
Le Vanneau-Irleau

    Elle se trouve au cœur du parc interrégional du Marais poitevin.

    Les habitants de la commune sont des Vanneliens/Vanneliennes ou des Irleaudais/Irleaudaises.

    Géographie

    Dans la Venise verte.

    Vanneau-Irleau se trouve à 18 km de Niort, son chef-lieu d'arrondissement.

    Les deux localités qui forment la commune se sont développées à l'est du « marais mouillé », c'est-à-dire de la partie inondable en hiver du marais poitevin.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 12,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,7 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 6,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 783 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Prin-Deyrancon », sur la commune de Prin-Deyrançon, mise en service en 1983[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 12,6 °C et la hauteur de précipitations de 832,3 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Niort », sur la commune de Niort, mise en service en 1958 et à 14 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 12,5 °C pour la période 1971-2000[11] à 12,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 12,8 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Le Vanneau-Irleau est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[15],[16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Niort, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (43 %), prairies (39,3 %), terres arables (10,9 %), zones urbanisées (6,9 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Économie

    Dans le passé la commune vivait surtout de l'agriculture, de l'élevage, de l'exploitation du bois et de la pêche. En 2006-2007 on y dénombrait vingt entreprises, dont six dans l'industrie, sept dans la construction et six dans les services[20].

    Maisons maraîchines.

    Malgré les atouts de la région, le succès des promenades en barque ou à bicyclette, les infrastructures touristiques restent peu nombreuses. Pour l'année de référence, il n'y avait alors ni hôtel ni camping. En revanche quelques maisons maraîchines ont été transformées en chambres d'hôtes et accueillent les amateurs de quiétude.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 2020 Robert Gousseau   Maire
    2020 En cours Nadia Jauzelon   Chef d'entreprise

    Démographie

    À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour Le Vanneau-Irleau, cela correspond à 2007, 2012, 2017[21], etc. Les autres dates de « recensements » (2006, 2009, etc.) sont des estimations légales.

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    732711774789783786821923954
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    9299601 0081 0281 0751 0831 0831 0711 050
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 1001 0921 040921912841824785788
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    838844758780767783914933870
    2017 2018 - - - - - - -
    872868-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Église Saint-Eutrope du Vanneau.

    Le Vanneau est doté d'un petit port sur la conche de la Belette.

    L'église Saint-Eutrope, datant de 1881, s'inspire de l'architecture du XIVe siècle.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Michel Chaumet et Jean-Marie Pouplain, La Résistance en Deux-Sèvres : 1940-1944, Geste éditions, 1994, p. 138-141 (ISBN 9782905061836)

    Filmographie

    • Vana Aqua, de Julie Dugué et Laurent Marboeuf, A Propos Productions, documentaire, 52 minutes, 2013.

    Ce documentaire de 52 minutes s'attache à retranscrire la vie quotidienne de ce village au croisement des problématiques environnementales affectant le Marais mouillé depuis de longues années. Le titre du film, "Vana Aqua", prend sa source dans l'origine latine du Vanneau qui signifie "eau vaine et vague".

    • L'entourloupe, de Gérard Pirès, avec Jean-Pierre Marielle, Jacques Dutronc, Gérard Lanvin, fiction, 90 minutes, 1980.

    Certaines séquences de ce film ont été tournées au Vanneau, avec la contribution des habitants.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Prin-Deyrancon - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Le Vanneau-Irleau et Prin-Deyrançon », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Prin-Deyrancon - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Le Vanneau-Irleau et Niort », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Niort - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Niort - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Niort - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction duNiort », sur insee.fr (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. Annuaire des Mairies des Deux-Sèvres, EIP/ Les Editions Céline, 2006-2007, p. 60 (ISBN 9782352581796).
    21. « Calendrier de recensement », sur Insee (consulté le ).
    22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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