Le Muslim Post

Le Muslim Post est un site web d'information communautaire francophone abordant notamment des sujets liés à l'islam[1]. Il est créé en 2014 en Tunisie[2].

Le Muslim Post

Logo du Muslim Post

Adresse www.lemuslimpost.com
Langue Français et anglais
Siège social Tunis
Tunisie
Directeur de la publication Frédéric Geldhof
Lancement 2014

Équipe et ligne éditoriale

La publication est dirigée par Frédéric Geldhof, enseignant à l’École supérieure du journalisme de Tunis et ancien journaliste indépendant ayant collaboré à La Vie, African Business, African Banker[3], et très marginalement au Point[4] et au Point Afrique[5].

À sa création en 2014, le magazine se limite à des sujets sur l'islam ou les produits halal.

Son ambition affichée est désormais de publier des articles consacrés à l’actualité politique, sociale, économique et culturelle, principalement de France mais aussi du Maghreb et d'autres pays étrangers, en attachant « une attention particulière à la lutte contre les discriminations, et particulièrement contre l’islamophobie ». Il prétend « fournir une information la plus objective et factuelle possible [...] vérifiée et recoupée ».

Couverture de l'affaire Tariq Ramadan

En , Le Muslim Post se procure le planning du déplacement de Tariq Ramadan le . Alors qu'il assure être arrivé dans la soirée et qu'il ne peut donc pas avoir rencontré la plaignante surnommée « Christelle », Tariq Ramadan a en réalité atterri à Lyon à 11h15 en provenance de Madrid. L'alibi de Tariq Ramadan est alors « fragilisé », selon la presse[6].

Le Muslim Post est à l'origine de scoops sur cette affaire, comme la publication d'une vidéo de Tariq Ramadan alors que ce dernier est en prison[7], le maintien de l'islamologue en détention provisoire[8], ou encore les révélations sur les expertises du téléphone et de l'ordinateur du prédicateur[9]. Selon Le Parisien, le site « est réputé très proche de l'influent comité de soutien de l'islamologue »[10].

Son rédacteur en chef Yunes Bel Hadj est le fils de l'homme d'affaires franco-tunisien Lotfi Bel Hadj. Celui-ci, au cœur du réseau mis en œuvre depuis 2017 pour soutenir Tariq Ramadan dans les poursuites pour viols et agressions sexuelles dont il est l'objet, dispose à travers le site d'un canal d'influence significatif[11],[12],[13].

Dans une interview, Lotfi Bel Hadj affirme qu'il ne défend pas Tariq Ramadan mais « la présomption d’innocence et une certaine idée de la justice »[14].

Références

  1. « Tariq Ramadan répond à ses détracteurs en vidéo », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  2. « Mentions légales », sur lemuslimpost.com, (consulté le )
  3. Frédéric Hideya, « Frédéric Geldhof », sur esj.tn, (consulté le )
  4. « Frédéric Geldhof », sur lepoint.fr (consulté le )
  5. « Frédéric Geldhof », sur afrique.lepoint.fr (consulté le )
  6. « L’alibi de Tariq Ramadan fragilisé par un document », Le Parisien, (lire en ligne)
  7. « Dans une vidéo inédite, Tariq Ramadan clame son innocence », Libération, (lire en ligne)
  8. « Tariq Ramadan maintenu en détention provisoire », CNews, (lire en ligne)
  9. « Tariq Ramadan : ce que disent les SMS qui mettent à mal sa défense », Journal du dimanche, (lire en ligne)
  10. Jean-Michel Décugis et Jérémie Pham-Lê, « Affaire Ramadan : ces intrigantes recherches sur une victime présumée commandées sur le Darknet », sur Le Parisien, (consulté le ).
  11. Antoine Menuisier, « Lotfi Bel Hadj, au cœur du dispositif de soutien à Tariq Ramadan », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  12. Benoist Fechner et Laurent Léger, « Autour de Tariq Ramadan, un soutien très orchestré », L'Express, (ISSN 0014-5270, lire en ligne, consulté le )
  13. Ian Hamel, « Marc Bonnant, ténor du barreau genevois, ne défend plus Tariq Ramadan », Le Point, (ISSN 0242-6005, lire en ligne, consulté le )
  14. Alain Jourdan, « «Je défends la présomption d’innocence, pas Ramadan» », TDG, (ISSN 1010-2248, lire en ligne, consulté le )
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