Le Mesnil-Saint-Firmin

Le Mesnil-Saint-Firmin est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

Le Mesnil-Saint-Firmin

Le cimetière et l'église Saint-Firmin.
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Clermont
Intercommunalité Communauté de communes de l'Oise Picarde
Maire
Mandat
Philippe Gheeraert
2020-2026
Code postal 60120
Code commune 60399
Démographie
Gentilé Mesnilois, Mesniloises
Population
municipale
227 hab. (2018 )
Densité 55 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 37′ 45″ nord, 2° 24′ 41″ est
Altitude Min. 122 m
Max. 158 m
Superficie 4,14 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Saint-Just-en-Chaussée
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Le Mesnil-Saint-Firmin
Géolocalisation sur la carte : Oise
Le Mesnil-Saint-Firmin
Géolocalisation sur la carte : France
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Le Mesnil-Saint-Firmin
Liens
Site web http://www.le-mesnil-saint-firmin.fr

    Ses habitants sont appelés les Mesnilois et les Mesniloises.

    Géographie

    Le remembrement de 2005 a permis de recenser l'affectation des surfaces suivant leurs types d'utilisation. La commune comptait un territoire de 435 hectares dont :

    • 414 hectares de foncier non bâti réparti en :
      • 325 hectares de terres cultivables ;
      • 89 hectares de terrains boisés.
    • Le solde des 21 hectares est réparti en :
      • 18,5 hectares de terrains constructibles ;
      • 1,5 hectare de chemins empierrés ;
      • 1 hectare de routes goudronnées.

    La commune est située, en moyenne à l'altitude de 142 m. Le point le plus élevé culmine à 158 m.

    Communes limitrophes du Mesnil-Saint-Firmin
    Tartigny Rocquencourt
    Bacouël Sérévillers
    Chepoix

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,3 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,2 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 711 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rouvroy-les-Merles », sur la commune de Rouvroy-les-Merles, mise en service en 1989[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,5 °C et la hauteur de précipitations de 656,1 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 28 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,6 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Le Mesnil-Saint-Firmin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[15],[16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17],[18].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (71,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (71 %), forêts (19,8 %), zones agricoles hétérogènes (9,2 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].

    Toponymie

    Le Mesnil-Saint-Firmin s'est appelée successivement Mansionile Sancti Firmini, Le Maisnil, Le Mesnil sur Rocquencourt.

    Le terme de Mesnil vient du latin "Mansionile" voulant dire maison de paysan, soit une habitation avec une portion de terre[21].

    Histoire

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    L’occupation du village remonte à l’époque gauloise (Le Maisnil). L’époque gallo-romaine verra son nom s’associer au premier évêque d’Amiens, Saint-Firmin (Mansionile Sancti Fimini). Il n’existe que peu de renseignements d’archives sur l’historique des lieux avant le XVIe siècle.

    Le village comportait un imposant château fortifié qui fut remanié sous la Renaissance. Cette construction, faite de bloc de craie, devait vraisemblablement faire partie d’un ensemble de défenses construites au XIVe siècle, durant la guerre de Cent Ans. Ces défenses étaient situées sur les crêtes : Le Mesnil-Saint-Firmin (altitude 152 m), Beauvoir altitude 152 m), Warmaise (Chepoix) (altitude 144 m) et Folleville (altitude 148 m) seule trace probante encore visible. Comme souvent, elles étaient reliées entre elles par des souterrains.

    Le Mesnil-Saint-Firmin fut jusqu’au début du XVIe siècle, une dépendance de Chepoix. Puis, à la nomination de l’évêque d’Amiens, on l’érigea en cure rattachée à l’élection de Montdidier.

    Jusqu’au XVIIe siècle, le village fut le fief de la maison d’Estourmel, puis au XVIIIe siècle, il vint à François d’Hautefort originaire du Périgord, de sa mère née Marthe d’Estourmel.

    Le château, fait de craie peu solide, fut en grande partie détruit lors du tremblement de terre de . Emmanuel Dieudonné d’Hautefort (1700-1777), seigneur des lieux de l’époque, fit détruire ce qui restait. Il fit reconstruire, sur la partie noble de l’ancien château, une demeure plus moderne mais beaucoup plus modeste (à peine le douzième des édifices initiaux). Les autres parties furent remplacées par les bâtiments d’une ferme. Une petite partie du château originel est restée visible jusqu'en , c’est une tourelle d’angle qui se trouvait dans une propriété privée. Seules subsiste maintenant quelques pierres dans le mur d'une grange.

    En 1746, l’église fut rebâtie sur l’emplacement de celle qui avait été détruite dans un incendie et dont on ignore tout. Elle souffrit à nouveau énormément lors du tremblement de terre de 1756 et fut reconstruite dans son état actuel, financée par Gabriel Boniface Bazin de 1866 à 1879. La façade en brique fut rebâtie, suite aux dégâts de la Première Guerre mondiale, avec les dommages de guerre en 1919.

    Le , le marquis d’Hautefort vend à Nicolas Antoine Boullenger, le fief et la seigneurie du Mesnil-Saint-Firmin. Sa fille, Henriette Cecile Boullenger (1767-1798), se marie en 1791 à Gabriel Bazin (1761-1797), né à Grandvillers.

    Le domaine reviendra à leur fils Gabriel Boniface (1791-1862), humaniste qui consacra sa fortune à des œuvres dont certaines lui ont survécu (voir personnalités).

    La commune de Sérévillers a été réunie au Mesnil-Saint-Firmin, par ordonnance royale du et en a été séparée de nouveau en 1833[22].

    Le village connut son apogée durant le XIXe siècle et perdura jusqu’au début du XXe. On dénombrait à l’époque, deux moulins à vent, près de la route royale de Rouen à La Capelle (départementale 930), une distillerie d’alcool de grain, une vinaigrerie, une fabrique de tuiles pannes, une brasserie, une fabrique de sucre et une fabrique de vitraux peints.

    En plus de petites exploitations agricoles, l’ancien fief des Boullenger, domaine de Gabriel Boniface Bazin, comptait également une ferme école et un orphelinat au Mesnil-Saint-Firmin. De plus faisait partie des propriétés de la famille une importante ferme dans la commune de Rouvroy-les-Merles.

    En 1936 Le Mesnil-Saint-Firmin comptait encore plus de 320 habitants, pour 184 de nos jours.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Clermont du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de l'Oise.

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Breteuil[22]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune rejoint le canton de Saint-Just-en-Chaussée.

    Intercommunalité

    La commune faisait partie de la communauté de communes des Vallées de la Brèche et de la Noye créée fin 1992.

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[23], le préfet de l'Oise a publié en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, qui prévoit la fusion de plusieurs intercommunalités[24], et notamment celle de Crèvecœur-le-Grand (CCC) et celle des Vallées de la Brèche et de la Noye (CCVBN), soit une intercommunalité de 61 communes pour une population totale de 27 196 habitants[25].

    Après avis favorable de la majorité des conseils communautaires et municipaux concernés[26], cette intercommunalité dénommée communauté de communes de l'Oise picarde et dont la commune est désormais membre, est créée au [27].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1820 1862 Gabriel Boniface Bazin   Agriculteur et industriel
    1862 1882 Stéphane Bazin   Agriculteur et maître verrier
    1882 1912 Ludovic Latteux   Maître verrier
    1912 1944 Armand Latteux   Agriculteur
    1944 1974 Lucien Godin   Agriculteur
    1974 1977 Frantz Gheerarert   Agriculteur
    1977 1978 Georges Gallois   Charpentier
    1978 2005 Philippe Treca   Agriculteur
    2005 2014[28] David Duflos   Attaché commercial
    mars 2014[29],[30] En cours
    (au 17 juin 2016)
    Jean-Yves Gosset   Fonctionnaire

    Politique environnementale

    La commune s'est dotée en 2009 d'une station d'épuration des eaux usées et d'un réseau d'assainissement collectif[31].

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[33].

    En 2018, la commune comptait 227 habitants[Note 6], en augmentation de 32,75 % par rapport à 2013 (Oise : +1,44 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    237235265257486303320406362
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    357332328314366329324330370
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    402412375293331328321315267
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    200216201214143117136154193
    2018 - - - - - - - -
    227--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[34].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Pyramide des âges en 2007

    La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (27,2 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52,2 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 47,8 % d’hommes (0 à 14 ans = 24,6 %, 15 à 29 ans = 7,7 %, 30 à 44 ans = 15,4 %, 45 à 59 ans = 26,2 %, plus de 60 ans = 26,1 %) ;
    • 52,2 % de femmes (0 à 14 ans = 12,7 %, 15 à 29 ans = 16,9 %, 30 à 44 ans = 16,9 %, 45 à 59 ans = 25,4 %, plus de 60 ans = 28,1 %).
    Pyramide des âges à Le Mesnil-Saint-Firmin en 2007 en pourcentage[35]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0 
    90  ans ou +
    0,0 
    9,2 
    75 à 89 ans
    8,5 
    16,9 
    60 à 74 ans
    19,6 
    26,2 
    45 à 59 ans
    25,4 
    15,4 
    30 à 44 ans
    16,9 
    7,7 
    15 à 29 ans
    16,9 
    24,6 
    0 à 14 ans
    12,7 
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2007 en pourcentage[36]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90  ans ou +
    0,8 
    4,5 
    75 à 89 ans
    7,1 
    11,0 
    60 à 74 ans
    11,5 
    21,1 
    45 à 59 ans
    20,7 
    22,0 
    30 à 44 ans
    21,6 
    20,0 
    15 à 29 ans
    18,5 
    21,3 
    0 à 14 ans
    19,9 

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Firmin (XVIIIe siècle) : elle comporte, au-dessus du portail, une rosace en vitraux anciens. Ces derniers ont été offerts par Gabriel Boniface Bazin, et fabriqués dans la fabrique de vitraux locale du village. S'agissant d'un don, ceux-ci n'étaient pas signés à cette époque. Les autres vitraux, également de la même fabrique sont cependant caractéristiques du style néo-gothique du XIXe siècle.
    • Verrerie : la fabrique de vitraux peints est née de la passion de Jules Leclercq. Gabriel Boniface Bazin lui offrira des cours de perfectionnement en dessin à l’atelier Ingre. Il construira de 1845 à 1846 l’atelier de verrerie en bordure de la route départementale 930. Ces bâtiments existent toujours et sont occupés encore maintenant par un brocanteur (brocante de la verrerie).

    Personnalités liées à la commune

    Gabriel Boniface Bazin[37] : né le à Grandvillers, de Gabriel Bazin (1761-1797) et de Henriette Cécile Boullenger (1767-1798) est mort le en son château du Mesnil, Gabriel Boniface malheureusement orphelin trop tôt, à l’âge de 6 ans fut élevé, dans le domaine familial qui lui reviendra, par sa grand-mère maternelle, Sophie Boullenger, née Ménart.

    Cette situation est vraisemblablement à l’origine de son ardeur à s’occuper des orphelins tout en dynamisant l’emploi et le village. Cet humaniste sut être un pionnier dans l’industrialisation de l’agriculture et dans la création d’activités connexes qui maintenaient la population au village.

    Les réalisations qui lui sont dues, pour certaines encore visibles de nos jours, ne manquent pas :

    • 1821 Création d’une distillerie d’alcool de grain et d’une vinaigrerie.
    • 1822 Création de la première fabrique de « tuiles pannes » dans l’Oise.
    • 1828 Création de la colonie agricole qui a pour but l’accueil des orphelins et leur formation aux métiers agricoles.
    • 1828 Création d’une brasserie et d’une fabrique de sucre de betteraves. La colonie agricole s’installe pour partie à Rouvroy-les-Merles. L’activité de la « ferme école » ouvrait aux orphelins ouvriers de nombreux débouchés dans plusieurs domaines. Une machine à battre, animée par un moteur à vapeur fut construite, par les ouvriers du Mesnil, sous les yeux de ses habitants. L’innovation, dans le domaine du machinisme agricole amènera même la ferme école à déposer des brevets pour ses réalisations, comme celui du fouisseur. Aujourd’hui centre CFPA agricole.
    • 1843 Création de la société d’adoption pour les orphelins, sous la responsabilité des sœurs de Saint-Joseph de Cluny. Aujourd’hui maison d’enfants.
    Signature Latteux Bazin Le Mesnil-Saint-Firmain, 1882. Vitrail de l'Église Saint-André de Fenain représentant La Descente de Croix en la Cathédrale Notre-Dame d'Anvers original de Pierre Paul Rubens
    • 1846 Création de la fabrique de vitraux peints, née de la passion du dessin de Jules Leclercq, originaire de Broye. Ludovic Latteux, neveu de Gabriel Boniface Bazin reprend et développe l’activité de 1862 à 1890. Spécialisée dans les vitraux d’église, elle comptera 60 salariés en 1878, avec une clientèle s’étendant d’Amiens à Alençon. Mais, faute de commandes, la verrerie fermera en 1906. Aujourd’hui devenue brocante.

    Gabriel Bazin fut administrateur des mines de sel de Saint-Nicolas de Varangéville et de la société des mines et fonderies de zinc de la Vieille-Montagne. Membre fondateur de la Compagnie des chemins de fer du Nord et de la Compagnie du chemin de fer des Ardennes et de l'Oise. Président de la Chambre des Arts et Manufactures de Beauvais. Également il fut maire de la commune du Mesnil-Saint-Firmin de 1820 à 1862. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur en 1854[38]. En 1855, il obtient une médaille à l’exposition universelle pour une charrue fouailleuse.

    De tout cette énergie, déployée par Gabriel Boniface Bazin, il reste :

    • À Rouvroy-les-Merles les bâtiments de la colonie agricole, dont il fit don en 1853 à la société des frères de Marie, (Marianistes), devint la ferme école transférée au département suite aux lois anticléricales « Waldeck-Rousseau » de 1901 et « Combes » de 1904. La colonie agricole deviendra après la guerre 1939-1945, à l’initiative du conseil général, le CFPA qui cessera de fonctionner en 2009. Le site est actuellement en étude ou de reprise ou de démolition.
    • Au Mesnil-Saint-Firmin, l’orphelinat, dont il fit don en 1854 à l’association Saint-Joseph, aujourd’hui propriétaire gestionnaire. L’orphelinat est maintenant une « maison d’enfants », véritable entreprise occupant 40 salariés responsables de 68 enfants en difficulté sociale.

    Héraldique

    Les armes de Le Mesnil-Saint-Firmin se blasonnent ainsi :
    'écartelé en 1) taillé : au premier d’or aux trois bandes d’azur, au second aussi d’azur semé de fleurs de lys d’or ; à la barre d’argent brochant sur la partition, en 2) d'or aux trois forces de sable posées 2 et 1, en 3) d'argent aux trois lionceaux de gueules et en 4) d'azur aux trois fleurs de lys d'or posées 2 et 1.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    7. « Station Météo-France Rouvroy-les-Merles - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Le Mesnil-Saint-Firmin et Rouvroy-les-Merles », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Rouvroy-les-Merles - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Le Mesnil-Saint-Firmin et Tillé », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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