Le Bar-sur-Loup

Le Bar-sur-Loup est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Par décret du , Journal officiel du avec effet au , Le Bar devient Le Bar-sur-Loup.

Pour les articles homonymes, voir Bar.

Le Bar-sur-Loup

Vue du village depuis le chemin de la Chênaie.

Blason
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-Maritimes
Arrondissement Grasse
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Sophia Antipolis
Maire
Mandat
François Wyszkowski
2020-2026
Code postal 06620
Code commune 06010
Démographie
Gentilé Aubarnais ou Barois
Population
municipale
2 896 hab. (2018 )
Densité 200 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 42′ 08″ nord, 6° 59′ 23″ est
Altitude Min. 100 m
Max. 1 312 m
Superficie 14,47 km2
Unité urbaine Nice
(banlieue)
Aire d'attraction Le Bar-sur-Loup
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Valbonne
Législatives Septième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Le Bar-sur-Loup
Géolocalisation sur la carte : Alpes-Maritimes
Le Bar-sur-Loup
Géolocalisation sur la carte : France
Le Bar-sur-Loup
Géolocalisation sur la carte : France
Le Bar-sur-Loup

    Ses habitants sont appelés les Aubarnois (Aubarnenc en occitan) ou les Barois.

    Géographie

    Localisation

    Commune située à km, à l'est de la ville de Grasse et 19 km au nord-ouest de Cagnes-sur-Mer, à 17 km à l'ouest de Vence, ou bien encore 17 km au sud du village de Gréolières.

    Nice, la préfecture des Alpes-Maritimes est situé à 31 km.

    Géologie et relief

    Le Bar-sur-Loup est membre du parc naturel régional des Préalpes d'Azur.

    La commune doit son nom au Loup, fleuve côtier qui la traverse, et qui se jette dans la mer près de Villeneuve-Loubet.

    Sismicité

    Commune située dans une zone de sismicité moyenne[1],[2].

    Hydrographie et les eaux souterraines

    Cours d'eau sur la commune :

    Climat

    Climat classé Csb dans la classification de Köppen et Geiger[4]

    Voies routières

    Départementale 2210 depuis Vence et D 6 de Cagnes-sur-Mer[5].

    Transports en commun

    • Transport en Provence-Alpes-Côte d'Azur
      • Envibus[6], réseau des transports publics de la Communauté d'Agglomération Sophia Antipolis[7]

    Intercommunalité

    Commune membre de la Communauté d'agglomération de Sophia Antipolis.

    Urbanisme

    La commune dispose d'un plan local d'urbanisme[8],[9],[10],[11].

    Typologie

    Le Bar-sur-Loup est une commune urbaine[Note 1],[12]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[13],[14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Nice, une agglomération intra-départementale regroupant 51 communes[15] et 942 886 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Nice est la septième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse et Bordeaux[16],[17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Bar-sur-Loup, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 1 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18],[19].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (67 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (73,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (32,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (31,8 %), zones urbanisées (18,6 %), zones agricoles hétérogènes (4,4 %), prairies (4 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,8 %), mines, décharges et chantiers (2,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,8 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].

    Économie

    Agriculture

    • Agriculteur, culture de légumes, de melons, de racines et de tubercules.
    • Élevage d'ovins et de caprins.
    • Agrumiculture.
    • Plantes à parfums, aromatiques et médicinales.

    Tourisme

    • Restaurants[22].
    • Gîtes de France[23].
    • Chambres d'hôtes[24].

    Commerces

    • L'entreprise de créations de parfums Mane a son siège social et ses usines installées dans cette ville située à proximité de Grasse.
    • Commerces de proximité[25],[26].

    Toponymie

    Originellement Albarn > Aubarn par extraction de l'article[27].

    Histoire

    Le Moyen Âge

    La seigneurie du Bar qui appartenait jusqu'en 1235 aux comtes de Provence fut acquise par Rambaud, premier seigneur de Grasse du Bar, le , à Raymond Béranger, comte de Provence, le château du Bar resta la propriété de la famille de Grasse jusqu'en 1792[28].

    La légende[29]
    Un comte de Bar ayant donné un bal en plein carême, les invités tombèrent morts. La danse macabre fut peinte pour commémorer ce châtiment céleste. On y voit la Mort, équipée en archer, tuer à coups de flèches les danseurs. Les âmes sortant de la bouche des cadavres sous la forme de petits personnages nus sont pesées dans la balance que tient saint Michel, aux pieds du Christ, et sont précipitées dans la gueule d'un monstre qui représente l'entrée de l'enfer.

    La période contemporaine

    La commune dénommée "Le Bar" depuis 1930, devient Le Bar-sur-Loup le 2 avril 1961.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs à partir de 1896
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1896   Henri Seytre    
    1919   Hippolyte Maffet    
    1964   Francis Paulet    
    1966   Léon Barbier    
    1968   Francis Paulet    
    1971   Edmond Beghin    
    1977 mars 1989 Robert Maffet    
    mars 1989 mars 2001 Pierre Rossignol centre droit  
    mars 2001 mars 2008 Bernard Arcioni DVD  
    mars 2008 janvier 2017 Richard Ribéro[30] DVD[31]  
    février 2017 juin 2020 Willy Galvaire DVD  
    juin 2020 En cours François Wyszkowski    

    Budget et fiscalité 2019

    La mairie et le poste de la police municipale.

    En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[32] :

    • total des produits de fonctionnement : 3 765 000 , soit 1 238  par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 3 447 000 , soit 1 134  par habitant ;
    • total des ressources d'investissement : 2 872 000 , soit 944  par habitant ;
    • total des emplois d'investissement : 3 510 000 , soit 1 154  par habitant ;
    • endettement : 1 965 000 , soit 646  par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d'habitation : 9,74 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés bâties : 5,67 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 26,14 % ;
    • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

    Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2017 : médiane en 2017 du revenu disponible, par unité de consommation : 23 500 [33].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[35].

    En 2018, la commune comptait 2 896 habitants[Note 3], en diminution de 3,18 % par rapport à 2013 (Alpes-Maritimes : +0,5 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 2061 1431 1491 3151 5041 6801 6261 6031 629
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 5571 6291 5791 4521 4141 3601 3701 8001 253
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 2941 3351 4061 1851 3061 4031 4211 2221 308
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    1 5011 6471 6912 0432 4652 5432 7262 7522 778
    2013 2018 - - - - - - -
    2 9912 896-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Établissements d'enseignements[38] :

    • École maternelle,
    • École primaire[39],
    • Collèges à Grasse,
    • Lycées à Grasse.

    Santé

    Professionnels et établissements de santé[40] :

    Cultes

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'église Saint-Jacques-le-Majeur
    la porte sculptée est remarquable ; à l'intérieur, on peut voir un retable de Bréa (XVIe s.) au maître-autel et des statues du XVIIe[45]. Dans le fond de l'église se trouve une peinture sur bois du XVe représentant une danse macabre[46]. L'église a été inscrite en 1940 sur l'Inventaire supplémentaire des Monuments historiques[47].
    Monument aux morts
    Conflits commémorés : Guerre franco-allemande de 1914-1918[48] - 1939-1945[49].
    Fortification d'agglomération[50].
    Le château[51] des comtes de Grasse
    au sommet du bourg s'élève l'ancien château des comtes de Grasse, grande bâtisse du XVIe siècle, flanqué de tours[52]. C'est un bâtiment quadrangulaire construit sur des caves voûtées, avec deux tours au sud, et une petite au nord. Le château a été pillé en 1792 et vendu à des habitants du village en 1832. Restauré, il a été divisé en appartements. Il a vu naître l'amiral de Grasse, le .
    À l'entrée de la cour précédant le château, on peut voir une tour de plan carré à base élargie. C'est l'ancien donjon du château, occupé aujourd'hui par un restaurant. Avant son démantèlement en 1792, il avait 7 étages.
    Statue en bronze
    de l'amiral François Joseph Paul, comte de Grasse, face à la mairie, contre le mur de l'église, et due au sculpteur Cyril de La Patellière, inaugurée le en présence de la municipalité Maffet, du maire de Grasse de l’époque, maître Hervé de Fontmichel et du comte Bruno Deydier de Pierrefeu. Il s'agit de l'exemplaire numéro 1, le numéro 2 se trouvant dans la ville de Grasse, cours Honoré Cresp. Elle remplace un buste qui se trouve à présent à l'entrée de l'école communale.
    La porte Sarrasine
    Aussi appelée porte de l'Hôpital. C'est la seule porte dans les remparts conservée[53].
    Le viaduc de Pont-de-Loup[54],[55]
    Au hameau de Pont-de-Loup à Tourrettes-sur-Loup, village proche du Bar-sur-Loup, on peut admirer les ruines du viaduc, détruit par les occupants allemands qui avaient envahi ce village lors de la seconde guerre mondiale. La construction de ce viaduc qui a duré deux ans, a commencé en 1890 et s'est achevée en 1892. En 1944 les Allemands ont fait évacuer le village et ont fait exploser le viaduc. Plus tard, la Compagnie des grands travaux de Marseille (société de construction à l'époque) a ordonné la destruction du viaduc qui menaçait de s'écrouler. Les piliers considérés comme non dangereux, ont été conservés[56].

    Héraldique

    Blason
    De gueules au lion d’or, au chef du même chargé d’une fleur de lys d’azur[57],[58].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Personnalités liées à la commune

    Jumelages

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Didacticiel de la réglementation parasismique
    2. Le Bar-sur-Loup et le tremblement de terre de 1887
    3. Ruisseau des Escures
    4. Table climatique
    5. Le Bar-sur-Loup, sur Provence 7
    6. Envibus
    7. Transports en commun et accès à la commune
    8. PLU
    9. P.L.U. : règlement par zones
    10. Plan locald'urbanisme en cours de révision
    11. Objectifs du PADD
    12. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    13. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    14. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Unité urbaine 2020 de Nice », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    16. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    17. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    18. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    21. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    22. Restauration
    23. Gîtes de France
    24. Chambres d'hôtes
    25. Commerces de proximité
    26. Commerces et services
    27. Histoire de la commune
    28. Jean-Jacques Antier, L'amiral de Grasse, Plon, (lire en ligne), p. 21.
    29. Saint-Jacques-le-Majeur du Bar-sur-Loup, une danse mortelle pour punition
    30. Démission du maire au Bar-sur-Loup, sur Nice-Matin, consulté le 2 janvier 2017
    31. « Résultats des élections municipales 2014 : Le Bar-sur-Loup (06620 - Alpes-Maritimes) », sur https://www.lexpress.fr/ (consulté le ).
    32. Les comptes de la commune
    33. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
    34. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    35. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    36. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    37. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    38. Établissements d'enseignements
    39. École élémentaire
    40. Professionnels et établissements de santé
    41. Médecins
    42. EHPAD
    43. Centre hospitalier de Grasse
    44. Paroisse Saint Antoine de Padoue
    45. Église paroissiale Saint-Jacques le Majeur, sur patrimages.culture.gouv.fr/
    46. Hélène Utzinger, Bertrand Utzinger, Itinéraires des Danses macabres, Editions J.M. Garnier, (lire en ligne), p. 98.
    47. « Église Saint-Jacques-le-Majeur », notice no PA00080661, base Mérimée, ministère français de la Culture
    48. Monument aux morts
    49. Morts aux guerres
    50. Fortification d'agglomération
    51. Château du Bar
    52. François Monmarché, Denise Bernard-Folliot, Provence, Côte d'Azur, Hachette, (lire en ligne), p. 572.
    53. Le patrimoine de la commune
    54. Viaduc du Pont-du-Loup, par la Société Historique de Tourrettes-sur-Loup
    55. Viaduc du Loup, sur structurae.net/
    56. Vincent Paschetta, Nice et sa région, Didier Richard (lire en ligne), p. 84.
    57. L'Armorial des villes et des villages de France
    58. Communauté d'Agglomération Sophia Antipolis 1 : Le Bar-sur-Loup, Vexillologie Provençale, sur le site personnel de Dominique Cureau

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

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