Le Bac G (chanson)

Le Bac G est une chanson de Michel Sardou parue sur l'album du même nom et en single en avril 1992. Les paroles ont été écrites par Michel Sardou, qui en compose également la musique avec Jean-Pierre Bourtayre.

Cet article concerne la chanson. Pour l'album, voir Le Bac G (album).
Le Bac G

Single de Michel Sardou
extrait de l'album Le Bac G
Sortie avril 1992
Enregistré 1992
Studio Guillaume Tell
Durée 3:52
Genre Variété française
Auteur Michel Sardou
Compositeur Jean-Pierre Bourtayre
Michel Sardou
Label Tréma

Singles de Michel Sardou

Pistes de Le Bac G

Historique

Le texte est inspiré de l'éditorial de Louis Pauwels intitulé « Lettre à l'être » et paru dans Le Figaro Magazine. L'éditorialiste y décrivait son regret de ne pas avoir répondu à la lettre d'un jeune qui se demandait Faut-il désespérer ?[1].

Dans sa chanson, Sardou évoque lui aussi ce regret de ne pas avoir pris le temps de répondre à un jeune fan (« J'aurais dû, j'aurais pu certainement / Vous renvoyer dix lignes / Je n'l'ai pas fait voilà »). Il ne se souvient ni de son prénom ni de son âge (« Vous aviez quoi ? / Dix-sept ans, dix-neuf ans / Vous me l'avez écrit mais je ne m'en souviens pas »), mais se remémore d'autres détails de la lettre[1].

Parmi les détails, un couplet (qui donne par ailleurs son titre à la chanson) suscite la polémique. Portant sur le système scolaire français, il pose un regard dépréciatif sur la qualité de la filière technologique proposée dans l'enseignement secondaire : « Vous passiez un bac G / Un bac à bon marché / Dans un lycée poubelle / L'ouverture habituelle / Des horizons bouchés ». Des enseignants, des proviseurs ainsi que des parents d'élèves réagissent. Certains hommes politiques interviennent également : le secrétaire d'État à l'enseignement technique, Jacques Guyard, défend le bac G, qu'il qualifie de « bon bac »[2]. Le ministre de l'Éducation nationale Lionel Jospin va même jusqu'à déclarer qu'il se refuse à discuter avec un « saltimbanque », terme que le chanteur qualifiera de « titre de noblesse »[1],[2].

Postérité

Versions live

La chanson figure sur plusieurs albums enregistrés en public :

Reprises

La chanson a été reprise en néerlandais par Erik Van Neygen en 1995, sous le titre De Brief (La Lettre)[3].

Références

  1. Bertrand Tessier et Michel Sardou (préface), Sardou : 50 années ensemble, Paris, Fayard, , 286 p. (ISBN 978-2-213-68740-7), p. 194
  2. Anne Réval et Caroline Réali, Michel Sardou : L'Ombre et la Lumière, Paris, France-Empire, , 358 p. (ISBN 2-7048-1035-4), p. 202-203
  3. « Erik Van Neygen : de brief », sur Muzikum (consulté le )

Voir aussi

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