Lavans-lès-Dole

Lavans-lès-Dole est une commune française située dans le département du Jura en région Bourgogne-Franche-Comté.

Pour les articles homonymes, voir Lavans et Dole.

Lavans-lès-Dole

Le château inscrit aux monuments historiques, qui accueille la mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Jura
Arrondissement Dole
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Grand Dole
Maire
Mandat
Micheline Henry
2016-2020
Code postal 39700
Code commune 39285
Démographie
Gentilé Lavantés
Population
municipale
325 hab. (2018 )
Densité 32 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 09′ 23″ nord, 5° 37′ 39″ est
Altitude Min. 205 m
Max. 266 m
Superficie 10,27 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Dole
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Authume
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Lavans-lès-Dole
Géolocalisation sur la carte : Jura
Lavans-lès-Dole
Géolocalisation sur la carte : France
Lavans-lès-Dole
Géolocalisation sur la carte : France
Lavans-lès-Dole
Liens
Site web lavanslesdole.fr

    Ses habitants sont appelés les Lavantés.

    Géographie

    Situation de Lavans-lès-Dole.

    Situation

    Le village est situé à environ 15 km au nord-est de Dole.

    Communes limitrophes de Lavans-lès-Dole
    Malange Auxange Gendrey
    Romange Orchamps
    Lavangeot
    Audelange
    Éclans-Nenon Our

    Hydrographie

    Urbanisme

    Typologie

    Lavans-lès-Dole est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dole, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 87 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (51,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (39,6 %), terres arables (27,6 %), prairies (19,9 %), zones agricoles hétérogènes (3,7 %), eaux continentales[Note 3] (3,7 %), zones urbanisées (3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,5 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    De 1824 à 1845, le village de Lavangeot situé à moins de km était réuni à la commune.

    Avec le Doubs et le canal du Rhône au Rhin, l’Arne et la Vèze, l’eau ne manque pas ! Mais heureusement, situé sur un coteau s’inclinant sur la rive droite du Doubs, le village se trouve protégé des inondations. Cependant l’un de ses hameaux, Moulin-Rouge peut avoir les pieds dans l’eau. Montjeux, est lui bien à l’abri au sein de la forêt de chaux ainsi que les Tillières sur les monts de Lavans.

    Au Moyen-Âge, la seigneurie de Lavans appartenait aux comtes souverains de Bourgogne et les terres étaient cultivées par divers exploitants qui versaient une redevance.

    Au XIIIe siècle, Alix, comtesse palatine de Bourgogne partagea ses biens entre ses enfants, l’un d’eux, Étienne de Bourgogne recevant Lavans. Devenu chanoine à Besançon, ce dernier institua son frère Otton comme légataire universel en 1298. Les héritiers d’Otton conservèrent ces biens, mais au XVe siècle, Marie de Bourgogne dut en vendre une partie pour s’armer et pouvoir lutter contre les attaques de Louis XI. Au XIVe siècle, la famille Perrenot de Lavans possédait le fief de la mairie. Il se composait d’un château fort et d’un droit de couper du bois en forêt de Chaux. Plusieurs membres se déclarèrent seigneurs de Lavans.

    Divisé au XVIe siècle, ce fief devint, pour moitié propriété de la famille du Balay, des filles l’apportant en dot, faisant apparaître les noms de Jean d’Andelot, Claude Béreur, Claude Arvisenet ou encore Ethernoz, Eucher Ermenfroy de Broissia, Jouffroy Gonsans, etc. La seconde moitié appartenu à Daniel Privey avant d’être portée en dot à Alexandre Ignace de Santans, puis à François Bernard d’Espiard de Saux et enfin dans la maison Terrier. Un autre fief dit « de Châtenois » était propriété de Huguenin de Châtenois au XIIIe siècle[8].

    Toponymie

    Le vocable Lavans aurait pour origine « lav » qui signifiait un amas de rochers.

    On sait cependant que dans cette vallée du Doubs, les noms en « ange » et en « ans » remontent au temps où des Germains furent amenés pour peupler et défricher la région.

    C’est pourquoi Lavans qui, autrefois s’écrivait « Lavens », serait le nom d’une personnalité germanique. Pour différencier cette commune des autres du même nom, on parla de Lavans-Montjeux en 1793, Lavans-lez-Orchamps en 1850, Lavans-lez-Romange puis Lavans-lez-Malange et enfin Lavans-lès-Dole.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1995  ? Christian Bucher    
    mars 2001 2014 Jean-Michel Dietre DVG  
    2014 2016 Colette Wolf SE  
    2016 En cours Micheline Henry LREM  

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[10].

    En 2018, la commune comptait 325 habitants[Note 4], en diminution de 2,4 % par rapport à 2013 (Jura : −0,29 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    300326356376548510510356331
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    313320272257250262274280256
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    216210210176171175174169182
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    232176182231242265316323330
    2013 2018 - - - - - - -
    333325-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Descente de croix en haut-relief incluse dans le mur Sud de l'église
    • Château de Lavans-lès-Dole, dont les parties les plus anciennes remontent aux XIVe et XVe siècles, siège actuel de la mairie. Il fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques[13].
    • Église construite au XIXe siècle sur l’ancienne chapelle est placée sous le vocable de Saint Didier.
    • Partie ouest de la forêt d'Arne.

    Personnalités liées à la commune

    • Naissance de Charles-Constant-Marie de Marenches (le 28 novembre 1881), père du comte Alexandre de Marenches.

    Héraldique

    Blason
    D'azur à la porte de ville flanquée de deux tours d'argent, ouverte du champ (à la filière d'argent)[14].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Pays Dolois
    9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    13. Notice no PA00101887, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    14. « 39285 Lavans-lès-Dole (Jura) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
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