Langmaker

Langmaker.com était un site internet dont Jeffrey Henning et une équipe de volontaires assuraient la maintenance ; il se servait en grande partie, mais non exclusivement, d'une base de données contenant plus de 1 000 langues construites, désignées sous le nom de langues modèles ou de conlangs. Le site visait à cataloguer et à décrire les conlangs, et les entrées comprenaient pour chacune d'elles des informations comme son nom, celui de son auteur, une courte description, et des liens externes.

Histoire

Langmaker commenca sous le nom de "Model Languages", une newsletter publié par Jeffrey Henning entre 1995 et 1996,[1] dans lequel il tenta de publié au mieux le hobbie de la langues construites et explorer le plus de situations et de questions lié au colanging. Rapidement, Henning changea de format pour un site web. En plus des discussions et débats sur les colangs, il commença à les cataloguer dans une base de données avec des aperçus et des liens vers leurs sites web respectifs. Ce site servais aussi de lieu de téléchargement du logiciel LangMaker[2]. Par la suite il intégra des néologismes, des néographies, des « textes sur Babel » (c'est-à-dire des traductions de l'histoire de la tour de Babel dans les divers conlangs[3]), des comptes-rendus de livres concernant le langage et les médias, et diverses autres ressources. Le site était considéré comme une référence dans la communauté des créateurs de langues (conlangers)[4].

En Avril 2007, Henning converti son site en wiki. Fonctionnant grâce au logiciel MediaWiki, ça permettait aux visiteurs de Langmaker de contribuer plus facilement et d'améliorer le contenu. Jeffrey Henning laissa la maintenance du site principalement à ses contributeurs occasionnels et administrateurs, qui ont continué à contribuer jusqu’au 4 janvier 2008, date à laquelle le site a été fermé[5].

Le 4 juin 2009, le serveur est définitivement inaccessible à la suite d'un piratage du serveur. Celui ci hébergeant des fichiers de virus.

En , Jeffrey Henning publie Langmaker: Celebrating Conlangs chez Yonagu Press, qui reprend la majeure partie des écrits du site en plus de contenus inédits[6].

Notes et références

  1. Langmaker Back issues « https://web.archive.org/web/20070629200232/http://www.langmaker.com/backissu.htm »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?),
  2. (en) Sarah L. Higley, « Audience, Uglossia, and CONLANG Inventing Languages on the Internet », M/C Journal, vol. 3, no 1, (lire en ligne).
  3. (en) David J. Peterson, The Art of Language Invention : An Edition, Translation, and Discussion, Palgrave, , 246 p. (ISBN 978-1-4039-7673-4), p. 14.
  4. (en) Sarah L. Higley, Hildegard of Bingen's Unknown Language : From Horse-Lords to Dark Elves, The Words Behind World-Building, Penguin Book, , 292 p. (ISBN 978-0-14-312646-1), pp. 83-84.
  5. Langmaker Special:Recentchanges web page « https://web.archive.org/web/20070806090920/http://www.langmaker.com/db/Special%3ARecentchanges »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?),
  6. Mark Rosenfelder, « Langmaker: Celebrating Conlangs », sur zompist.com, (consulté le ).

Liens externes

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