Lanches-Saint-Hilaire

Lanches-Saint-Hilaire est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Hilaire.

Lanches-Saint-Hilaire

Église Saint-Médard à Saint-Hilaire.
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Amiens
Intercommunalité Communauté de communes Nièvre et Somme
Maire
Mandat
Jean-Luc Waligora
2020-2026
Code postal 80620
Code commune 80466
Démographie
Population
municipale
133 hab. (2018 )
Densité 24 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 06′ 15″ nord, 2° 08′ 25″ est
Altitude Min. 48 m
Max. 136 m
Superficie 5,45 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Amiens
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Flixecourt
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Lanches-Saint-Hilaire
Géolocalisation sur la carte : Somme
Lanches-Saint-Hilaire
Géolocalisation sur la carte : France
Lanches-Saint-Hilaire
Géolocalisation sur la carte : France
Lanches-Saint-Hilaire

    Géographie

    Localisation

    La commune de Lanches-Saint-Hilaire est située l'est d'Abbeville et au nord-ouest d'Amiens, le village est pratiquement à égale distance de ces deux agglomérations.

    Nature du sol et du sous-sol

    Dans la vallée, le sol est composé de terre franche. Un calcaire léger recouvre les coteaux. Sur le plateau, l'argile domine[1].

    Relief, paysage, végétation

    Le relief est accidenté. La vallée de la Domart (affluent de la Nièvre), se ramifie au centre du territoire en deux étroites vallées : la vallée du Chêne et la vallée de Gorges[1].

    Hydrographie

    Un seul cours d'eau coule sur la commune : la Domart qui naît au hameau de Saint-Hilaire. La nappe d'eau est peu profonde, pratiquement chaque maison dispose d'un puits en 1897[1].

    Climat

    Le climat de la commune est tempéré océanique.

    Urbanisme et aménagement du territoire

    La commune est composée de trois agglomérations :

    • Lanches, le chef-lieu de commune et deux hameaux :
    • Saint-Hilaire et
    • Le Briquet, rattaché à Saint-Hilaire.

    Voies de communication et transports

    La localité est desservie par la ligne d'autocars no 28 (Saint-Léger - L'Étoile - Flixecourt - Amiens) du réseau inter-urbain Trans'80 [2].

    Communes limitrophes

    Au nord, la commune est bordée par Domesmont. Épécamps limite le village à l'ouest, Gorges est à l'est tandis que Berneuil est au sud-est et Domart-en-Ponthieu au sud-ouest, alors que Franqueville est à l'ouest et Ribeaucourt se situe au nord-ouest[1].

    Urbanisme

    Typologie

    Lanches-Saint-Hilaire est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (82,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (63,1 %), forêts (17,2 %), zones agricoles hétérogènes (10,4 %), prairies (9,4 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Toponymie

    La tradition locale veut que l'origine du nom du village vienne du patois picard. « Lancher » signifie en effet tisser et cette activité a toujours été très représentée dans la localité. En 1897, 19 métiers à tisser sont encore en service dont 8 toute l'année[1].

    Histoire

    Le village est le fief d’une des dernières branches bâtardes de l’illustre maison de Sainte-Aldegonde[10].

    La commune abrite des souterrains refuges creusés dans la craie à l'époque de la féodalité, des muches. Une cinquantaine de vastes chambres y ont été aménagées pour abriter la population pendant les périodes difficiles des guerres. Des grilles en fer ferment ces vastes cellules en communication avec la localité voisine d'Épécamps[1]. Ce village caché a servi de repli pour les animaux et la population en 1645 quand l'armée espagnole a causé des ravages dans le secteur[1].

    En 1897, le village compte 19 tisserands, 1 cordonnier, 1 charpentier, 1 maréchal-ferrant, 1 tonnelier et 1 bourrelier[1].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 octobre 2007 Christian Boucher    
    mars 2008 2014 Danielle Boucher[11]    
    2014[12] En cours
    (au 8 octobre 2020)
    Jean-Luc Waligora   Formateur
    Vice-président de la CC Nièvre et Somme (2020 → )
    Réélu pour le mandat 2020-2026[13],[14]

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[16].

    En 2018, la commune comptait 133 habitants[Note 3], en augmentation de 8,13 % par rapport à 2013 (Somme : −0,18 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    337369367412424433427421421
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    399396378350323292264258217
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    226225216175163150138143116
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    98103956993109117125129
    2018 - - - - - - - -
    133--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    L'agriculture est l'activité dominante de la commune.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Médard à Saint-Hilaire, de 1780.

    Patrimoine naturel

    Une partie de la commune est classée en ZNIEFF : larris de la vallée du chêne, bois d'Épécamps, cavités souterraines. Dix-huit espèces déterminantes sont recensées dont différents espèces de murins[19].

    Voir aussi

    Bibliographie

    • François Caron, Un créquier dans une église du Ponthieu, Morinie, Maisons-Alfort,

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Notice géographique et historique réalisée par l'instituteur, M. Leroy, 1897, Archives départementales de la Somme, Amiens.
    2. « Le réseau Trans'80 en ligne ».
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Amiens », sur insee.fr (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. François Caron, Un créquier dans une église du Ponthieu, Morinie, Maisons-Alfort, février 2007
    11. « Liste des maires de la Somme », sur http://www.somme.pref.gouv.fr, (consulté le ).
    12. « Liste des maires de la Somme » [xls], Liste des élus du département de la Somme, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
    13. Thierry Griois, « Jean-Luc Waligora pour un second mandat à Lanches-Saint-Hilaire : Lutte contre les coulées de boue, réfection de l’église, travaux de voirie et de défense incendie figurent dans les projets de sa liste, au tiers renouvelée et équilibrée entre les deux agglomérations », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « près un premier mandat de conseiller municipal, Jean-Luc Waligora achève son second mandat, cette fois-ci en tant que maire, dans ce village de 130 habitants ».
    14. « Liste des élus de la Somme » [ods], Listes des élus, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
    15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    19. Note ZNIEFF.
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