Lagunas de Guanacache

La zone a une superficie de plus ou moins 5 800 km². Elle est formée par la confluence dans une vaste dépression des eaux du Río Bermejo-Vinchina lui-même alimenté par le Jáchal et des ríos Mendoza et San Juan. Une partie des lagunes se trouve dans le Parc national Sierra de las Quijadas.

En période de crue, l'excédent d'eau sort de la zone par le Río Desaguadero qui est donc l'émissaire des lagunes.

La flore est riche et variée. La strate arborée est avant tout représentée par l'algarrobo dulce (Prosopis flexuosa) et le chañar (Geoffroea decorticans). Parmi les arbustes, on peut citer les jarillas (Larrea ssp.), la chilca (Baccharis ssp.), l'alpataco (prosopis alpataco) et la zampa (Atriplex ssp.) La végétation des marais est représentée, entre autres, par le junco (Scirpus californicus) et la totora (Typha domingensis).

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  Chañar ou Geoffroea decorticans.
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  Atriplex.
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  Baccharis dracunculifolia (ou chilca).

Parmi les herbacées on peut citer pour sa valeur auprès des populations locales le junquillo (sporobolus rigens), utilisé en vannerie et pour divers artisanats.

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  Prosopis flexuosa ou Algarrobo.
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  Fleur de totora ou scirpus californicus
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  Alpataco ou Prosopis alpataco

Parmi les espèces les plus représentatives de la faune sylvestre on peut citer plusieurs édentés (grand tatou velu (peludo), pichi, mataco (quirquincho bola), tatou nain d'Argentine (pichi ciego), ainsi que des félins tels le chat de Geoffroy (appelé ici gato montés), le chat des pampas et le colocolo, le jaguarondi (ou eyra) et le puma.

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  grand tatou velu (ou peludo).
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  Tatou nain d'Argentine ou pichi ciego (chlamyphorus truncatus).
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  Pichi (zaedyus pichiy).

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  Mataco (tolypeutes matacus).
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  Chat de Geoffroy (gato montés).
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  Jaguarondi ou Puma yagouaroundi appelé aussi eyra.

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  Un Chat des pampas ou Leopardus pajeros.
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  Le colocolo ou Leopardus colocolo est parfois considéré comme une sous-espèce du chat des pampas.

La variété de milieux naturels présents dans la région, entraîne une grande diversité d'oiseaux aquatiques, représentants tant de la région du Chaco, dont les Cigognes maguari (Ciconia maguari) et Kamichis à collier (Chauna torquata), que de la région pampéenne comme l'Ibis à face nue (Phimosus infuscatus) et le Flamant du Chili (Phoenicopterus chilensis).

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  Flamant du Chili.
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  Cigogne maguari ou tuyango.
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  Kamichi à collier (chauna torquata ou chajá).

La région était habitée par les Indiens de la tribu des Huarpes, qui y trouvaient toute leur subsistance. Les lagunes étaient entourées de terre fertile et l'abondance en eau assurait de bonnes récoltes et des produits de la pêche.

À l'origine, il y avait dans cette grande zone un total de 25 lagunes ou étangs. Actuellement, étant donnée l'utilisation des eaux des rivières Río Mendoza et Río San Juan, les lagunes se sont progressivement desséchées, apparaissant uniquement en période de grand dégel sur les Andes, ce qui augmente fortement le débit des ríos qui les alimentent.

Les Lagunas de Guanacache ont été déclarées site Ramsar le 14 décembre 1999[1], ce qui peut augurer leur sauvegarde, voire leur restauration [2].

En 2019, l'équilibre environnemental reste fragile : plusieurs programmes de conservation sont en cours, notamment pour assurer la survie des algues pendant la saison sèche, mais il est difficile de concilier la préservation de l'écosystème et les besoins en eau des éleveurs[3].