La Secte des égoïstes

Un chercheur découvre par hasard l'existence d'un excentrique adepte de la philosophie égoïste, Gaspard Languenhaert, très prisé dans les salons du XVIII^e siècle où d'ailleurs plusieurs personnes tentèrent de lui prouver sa sottise par diverses manières et parfois pas très subtiles ou même très provocantes.
Gaspard fonda une école à Montmartre : la secte des égoïstes où ses disciples répétaient avec lui qu'eux seuls existaient et que le monde n'était que leurs fantasmes. Après plusieurs séances les élèves se faisaient rares, jusqu'à ce qu'il n'y en ait plus.
Intrigué, le chercheur abandonne ses travaux et part à la recherche de ce philosophe égoïste dont une sorte de conspiration fait apparaître et disparaître les traces. Après la rencontre d'un vieil homme singulier lui disant de ne pas chercher de piste visible, il va chercher au plus profond de lui-même pour trouver des pistes, ce qui plonge le lecteur dans des vertiges hallucinants du solipsisme.

• Prix du premier roman de l'université d'Artois

• Éric-Emmanuel Schmitt, La Secte des égoïstes, Paris, Albin Michel, 1^er juillet 1994, 201 p. (ISBN 978-2-226-07028-9)
• Éric-Emmanuel Schmitt, La Secte des égoïstes, Paris, Librairie générale française, coll. « Le Livre de poche » (n^o 14050), 1996, 124 p. (ISBN 978-2-253-14050-4)

• Éric-Emmanuel Schmitt, La Secte des égoïstes, Paris, Éditions Thélème, 23 mars 2012 (ISBN 978-2-87862-715-2, présentation en ligne)
  Narrateur : Mathurin Voltz ; support : 1 disque compact audio MP3 ; durée : 3 h 30 min environ ; référence éditeur : Éditions Thélème 1021.

Le roman a été traduit en arabe, allemand, bulgare, espagnol castillan, italien, néerlandais, roumain et russe[1].

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