La Genevroye

La Genevroye est une commune française située dans le département de la Haute-Marne, en région Grand Est.

La Genevroye

L'église.
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Haute-Marne
Arrondissement Chaumont
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Chaumont, du Bassin Nogentais et du Bassin de Bologne Vignory Froncles
Maire
Mandat
Laurent Pellouard
2020-2026
Code postal 52320
Code commune 52214
Démographie
Population
municipale
32 hab. (2018 )
Densité 11 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 16′ 46″ nord, 5° 03′ 15″ est
Altitude 336 m
Superficie 2,83 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Chaumont
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bologne
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
La Genevroye
Géolocalisation sur la carte : Haute-Marne
La Genevroye
Géolocalisation sur la carte : France
La Genevroye
Géolocalisation sur la carte : France
La Genevroye

    Géographie

    Localisation

    Mirbel Mirbel Vignory
    Mirbel N Vignory
    O    La Genenvroye    E
    S
    Mirbel Vignory Vignory
    Entrée du village.

    Urbanisme

    Typologie

    La Genevroye est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chaumont, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 112 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (85,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (74,3 %), forêts (14,8 %), prairies (10,9 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1792   Jacques Collin    
      1798 Jean Michel    
    1798 1800 Joseph Collin    
    1800 1802 François Cultrud    
    1802 1810 Joseph Collin    
    1810 1867 Jean Charles Michel   Propriétaire cultivateur
    1867 1871 Ferdinand Gillet   Cultivateur
    1871 1887 Joseph Hippolyte Collin   Cultivateur et manouvrier
    1887 1902 Léon Miguet   Propriétaire cultivateur
    1902 1909 Arthur Collin   Cultivateur
    1909 14 octobre 1914 Aristide Lefort   Cultivateur
    14 octobre 1914 1918 Léon Miguet remplaçant Aristide Lefort mort pour la France   Propriétaire cultivateur
    1918   Léon Miguet   Propriétaire cultivateur
        Henri Rizaucourt   Cultivateur
        Albert Lefort   Cultivateur
    mars 2001 mars 2014 Jean-Pierre Klinkeberg    
    mars 2014 En cours Laurent Pellouard   Agent de silo
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Évolution démographique

    Plaque commémorative Guerre 14/18.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[9].

    En 2018, la commune comptait 32 habitants[Note 3], en augmentation de 6,67 % par rapport à 2013 (Haute-Marne : −4,11 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    433848353837363330
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    293031242418191924
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    211918151313171914
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    192322192423272728
    2017 2018 - - - - - - -
    3232-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[11].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    La place.
    La façade de l'église.

    Petit par la taille, ce village, souvent considéré (faussement) comme un hameau dispose néanmoins d'un lieu paisible communément appelé Le Lavoir. Un lavoir est ainsi présent au bord d'un étang, et à proximité, une chapelle de toute beauté pourra attirer les visiteurs à la recherche d'un paisible coin de verdure.

    De nombreux puits sont également visibles à proximité du village, stigmates des anciennes habitations du village.

    Enfin, une légende prétend qu'il y a une dizaine d'années, perdue dans les bois à proximité du Lavoir, il était possible de trouver la carcasse de la DS du général de Gaulle criblée de balles. Celle-ci aurait terminée sa course dans ce lieu à la suite d'un attentat commandité contre l'ancien président, sur la route de Colombey-les-Deux-Églises. L'histoire ne retient pas ces faits. Par contre, il existe effectivement une vieille carcasse de Simca Aronde 1956 perdue dans ce secteur.

    Ce village est vraiment un petit havre de paix. Vous pouvez profiter du départ d'une belle balade à pied dans le bois de l'Étoile, ou vous ne manquerez surement pas de croiser cerfs et sangliers, le gibier abondant dans ce secteur.

    Eglise paroissiale Saint-Barthélemy et son cimetière.

    Voir aussi

    Bibliographie

    Émile Jolibois, La Haute-Marne ancienne et moderne. Dictionnaire géographique, statistique, historique et biographique de ce département, Chaumont, 1858. Réédité. Disponible en ligne :La Haute-Marne ancienne et moderne.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    9. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    10. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    11. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    • Portail de la Haute-Marne
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.