La Chaise

La Chaise est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.

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Pour l’article ayant un titre homophone, voir La Chèze.

La Chaise

Tour à hirondelles de fenêtres construite par le Centre permanent d'initiatives pour l'environnement du pays de Soulaines-Dhuys
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Aube
Arrondissement Bar-sur-Aube
Intercommunalité Communauté de communes de Vendeuvre-Soulaines
Maire
Mandat
Christophe Tournemeulle
2020-2026
Code postal 10500
Code commune 10072
Démographie
Population
municipale
35 hab. (2018 )
Densité hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 21′ 47″ nord, 4° 39′ 38″ est
Altitude Min. 132 m
Max. 182 m
Superficie 8,81 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Brienne-le-Château
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bar-sur-Aube
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
La Chaise
Géolocalisation sur la carte : Aube
La Chaise
Géolocalisation sur la carte : France
La Chaise
Géolocalisation sur la carte : France
La Chaise

    Géographie

    La Chaise se situe à une latitude de 48,366667° nord et à une longitude de 4,666667° est. Au niveau national, le village occupe le 36350e rang avec sa population, le 22081e rang par sa superficie et le 36135e rang par sa densité.

    Urbanisme

    Typologie

    La Chaise est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brienne-le-Château, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (78,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (73,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (68,6 %), terres arables (18,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (10,3 %), prairies (2,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,3 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Le terme de langue oil « cheze » se retrouve en toponymie sous les formes chaise, chaize du latin « casa » hutte, maison puis exploitation rurale et probablement aussi domaine [8].

    Un cadastre du XIXe siècle cite au territoire : Amboise, Auger, Bouron, bois Saint-Vincent et Vincent ; Buisson-du-Grés, Chantecoq, Champ-de-la-Croix, Croix-de-Fer, Didier, étangs de Madame, des Ferrières ; Fontaine-Noire, Fortelle, Jarlet[9], Minière, Saint-Lièbault, Saint-Tiburce, Vièville.

    Histoire

    Le fief relevait de Brienne, le comte y avait droit de haute et basse justice, de juré sur les bourgeois et franches personnes. En 1790 sont comme seigneurs, Jean-Nicolas d'Allonville et sa mère Antoinette Sauvage.

    La Chaise dépendait sous l'Ancien Régime de l'intendance et de la généralité de Châlons, de l'élection de Bar-sur-Aube et du bailliage de Chaumont.

    Amboise

    Ancien fief qui avait comme seigneur Étienne de Mosseron, aussi seigneur de Fuligny en 1573, et comme dernier seigneur Jean-Baptiste de Mosseron d'Amboise en 1789[10].

    Bouron

    Ancien fief qui relevait de Brienne, comme seigneurs sont connus au XVIIIe siècle, la marquise de Traînel, M. de Montmorency, Claude de Sallart-Bouron[11]. Le fief fut vendu comme bien national, Gallio Jean Marie Manda ayant émigré, en l'an V et en l'an VII. La maison était en mauvais état en 1814 lorsque les habitants du voisinage s'y réfugièrent pour fuir les armées alliées, elle fut détruite peu après pour ne plus être qu'un bois.

    Les Ferrières

    C'est un ancien lieu qui subsiste pour désigner un étang et un bois. La communauté avait une église du XIIe siècle qui semble être celle qui existe actuellement et était une paroisse qui est cité jusqu'en 1407. Ferrières et La Chaise semblent être confondus après cette date. Le pouillé de 1761 cite encore La Chaise ou Ferrières.

    Politique et administration

    La mairie de La Chaise.

    La Chaise faisait partie du canton de Soulaines entre le et le , passait à celui de Ville-sur-Terre jusqu'en An IX avant de repasser à celui de Soulaines.

    Mandat des élus communaux
    Période Identité Étiquette Qualité
    Elections mars 1983 mars 1995 Josiane Beltramelli   Maire
    Elections mars 1995 mars 2014 Jean-Charles Bergeon DVD Maire
    Elections mars 2014 En cours Christophe Tournemeulle DVD Agent technique, Maire
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[13].

    En 2018, la commune comptait 35 habitants[Note 3], en diminution de 12,5 % par rapport à 2013 (Aube : +1,12 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1281151059196989196107
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    14912612512712112012210798
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    797971776671815080
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    474335322729343535
    2013 2018 - - - - - - -
    4035-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • Le château et les écuries

    Construit dans un style anglo-suisse rare par madame la marquise Noémie de Compiègne, ce château fut achevé vers 1864 et inscrit à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques en . La serre située contre la face arrière du château n'existe plus mais dans le mur où elle était adossée, on trouve d'étonnantes concrétions calcaires.

    • L'église Saint-Berchaire. C'était une paroisse de l'archidiaconé et du diaconné de Brienne, à la collation de l'évêque mais étant pauvre, plusieurs curé résignèrent et c'était le curé de Morvilliers qui venait pour la messe. L'église st du XIIe siècle et une abside du XIVe siècle, le portail a été remanié au XVIe siècle.

    Le cimetière de La Chaise abrite le caveau de la famille Messiaen : le grand-père d'Olivier, le compositeur, ainsi que sa grand-mère, ses tantes et oncles dont trois d'entre eux sont morts victimes de la Première Guerre mondiale. La statue qui orne le caveau est une réplique d'une œuvre de son oncle, Premier prix de l'École des Beaux Arts de Paris "L'énergie fauchée", réalisée en 1915 et exposée en 1919 aux Champs-Élysées.

    • L'étang

    Personnalités liées à la commune

    • famille Messiaen
    • famille de Compiègne

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. - Auguste VINCENT- « Toponymie de la France »
    9. Ancien fief qui appartenait en 1549 à Antoien II de Luxembourg, comte de Brienne.
    10. Louis-François Le Fèvre de Caumartin, Recherche de la noblesse de Champagne..., Monsieur de Caumartin, édité à Châlons-en-Champagne : chez Jacques Seneuze, imprimeur et libraire ordinaire du Roy, sur le pont de Nau, à l'enseigne du Lion, 1623, notice Mosseron.
    11. Abbé Caulin, Quelques seigneuries au Vallage et en Champagne propre, Troyes, 1867.
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.

    Liens externes

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