L'Homme au bras d'or

L'Homme au bras d'or (The Man With the Golden Arm) est un film américain tiré du roman homonyme de Nelson Algren et réalisé par Otto Preminger, sorti en 1955. Il est notamment connu pour son générique, réalisé par le graphiste Saul Bass et la partition très novatrice d'Elmer Bernstein qui marque le début d'une façon d'utiliser le jazz au cinéma[1].

L'Homme au bras d'or
Titre original The Man With the Golden Arm
Réalisation Otto Preminger
Scénario Walter Newman
Lewis Meltzer
Musique Elmer Bernstein
Acteurs principaux
Sociétés de production Otto Preminger Films et Carlyle Productions
Pays d’origine États-Unis
Genre Film dramatique
Film policier
Film noir
Durée 119 minutes
Sortie 1955


Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

À Chicago, Frankie Machine revient dans son quartier après un séjour dans un centre de désintoxication. Là-bas il y a appris la batterie où un ami lui annonça qu'il avait un don pour les percussions. Enthousiasmé, il va tenter de contacter un impresario pour devenir batteur, ce que sa femme Zosh, dans un fauteuil roulant depuis un accident de voiture, ne souhaite pas afin que Frankie reste auprès d'elle ; malheureusement, d'anciennes mauvaises fréquentations reviennent vers lui et le font rapidement replonger dans la drogue. Frankie est alors tiraillé entre les dealers envers qui il a des dettes et doit pour rembourser être donneur au poker pendant de longues veillées, sa femme qui sent que Frankie ne se soucie plus d'elle et qu'il va la quitter, et son amie Molly qui tente de le sortir de la drogue…

Fiche technique

Distribution

À noter

  • C'est le premier film hollywoodien à parler ouvertement de la drogue et des effets qu'elle engendre. Les séquences de sevrage violent (Cold Turkey) de Frankie sont un morceau d'anthologie.
  • C'est le batteur de jazz Shelly Manne qui double Sinatra dans les scènes où ce dernier joue de la batterie.
  • Barry Adamson reprend le thème principal du film sur son album Moss Side Story en 1989.
  • Au milieu de la 4ème minute, Otto Preminger réalise un plan avec en fond l’enseigne d’un hôtel qui s’appelle « Hotel North » et un autre plus tard, pourrait être un hommage du cinéaste au film « Hôtel du Nord » de Marcel Carné.

Notes et références

  1. Jazz et cinéma, Gilles Mouëllic, Collection Essais, Cahiers du cinéma, 2000 (ISBN 2-86642-260-0)

Liens externes

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