L'Enfer de la corruption

L'Enfer de la corruption (Force of Evil) est un film policier américain, réalisé en 1948 par Abraham Polonsky. Mal distribué aux États-Unis, le film ne sortit sur les écrans français qu'en 1967. On peut le visionner, aujourd'hui, dans une version restaurée sous la supervision de Martin Scorsese.

L'Enfer de la corruption
Titre original Force of evil
Réalisation Abraham Polonsky
Scénario Abraham Polonsky, d'après le roman Tucker's people d'Ira Wolfert
Acteurs principaux
Sociétés de production Enterprise Productions
Roberts Pictures Inc.
Pays d’origine États-Unis
Genre Drame
Policier
Durée 78 minutes
Sortie 1948


Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Joe Morse, jeune et ambitieux avocat, gère les affaires de Joe Tucker, puissant gangster new-yorkais contrôlant les paris. Il cherche à réunir, en une organisation tentaculaire, les différentes branches familiales de la pègre. À cette fin, il échafaude une vaste machination dont sera victime son propre frère Léo, petit malfrat ruiné. Dévoré par la haine et les remords, Joe Morse décide alors de se venger et témoigne contre la mafia...

Fiche technique

Distribution

Commentaires

Écrivain remarquable — il venait de rédiger le scénario d'un des meilleurs films américains sur la boxe, Sang et Or, de Robert Rossen —, Abraham Polonsky signe, dans cette réalisation, des dialogues d'une saveur idiomatique si pittoresque qu'ils sont difficilement restituables dans une autre langue. « Mis au frigidaire » (c'était son expression) par le maccarthisme, Abraham Polonsky n'a pu mettre en scène qu'à trois reprises, avec un intervalle de plus de vingt ans d'écart. S'agissant de ce film, voici deux commentaires de personnalités du monde du cinéma :

  • Robert Aldrich : « Un film étonnant, à la fois réaliste et poétique, baigné dans une ambiance typiquement juive. »
  • Martin Scorsese : « (...) Le visage de John Garfield (...) était un véritable paysage de conflits moraux. C'était le corps social lui-même qui était atteint ! (...) ce qu'on voyait imploser sous nos yeux, c'était une société rapace et pourrie. C'est la violence du système qui devient le sujet, plus que la violence individuelle. »

Lien externe

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