L'Accordéoniste (chanson)
L'Accordéoniste est une chanson écrite et proposée à Édith Piaf en janvier 1940 par Michel Emer. Journaliste musical à Jazz-Tango
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et pianiste de jazz, Emer a déjà travaillé pour Jean Sablon, Lys Gauty, Maurice Chevalier ou Tino Rossi.
En 1939, malade, Emer, qui est alors caporal, est en convalescence au lycée Lakanal de Sceaux, transformé en hôpital militaire[1]. Grand admirateur de Piaf, il décide de lui écrire des chansons.
Tandis qu'il est sur le point de partir au front, il contacte Édith Piaf et insiste pour la rencontrer. Piaf lui laisse sa chance et le laisse interpréter la chanson au piano, dans son appartement de la rue Anatole-de-La-Forge. Elle accroche tout de suite et décide de la chanter quelques jours après à Bobino[2]. Initialement intitulée La fille de joie est triste, elle est rebaptisée L'Accordéoniste. Selon Robert Sabatier, qui est né rue Labat, ce serait bien le nom de la rue qui est dans la chanson, et pas "au coin de la rue là bas".
En , Piaf enregistre le titre dans les studios Technisonor, avec Wal-Berg à l'orchestration et Gus Viseur à l'accordéon. Une autre version, traditionnellement utilisée dans les pressages commercialisés, reprennent la version en live à l'Olympia de 1955.
Renée Lebas reprend la chanson la même année.
Reprises
- Claude Nougaro en 1985 la reprend sur scène (voir album Nougaro sur scène).
- Sapho dans Sapho Live au Bataclan en 1986.
- Ute Lemper dans Illusions en 1992.
- Mireille Mathieu dans son album Mireille Mathieu chante Piaf de 1993, 2003 et 2012.
- In-Grid dans son album La vie en rose de 2004.
- Betty Mars, dans une émission en .
Notes et références
- Christian-Louis Eclimont, Piaf par ses chansons, La Martinière, , 288 p. (ISBN 978-2-7324-6157-1, lire en ligne)
- Emmanuel Bonini, Piaf, la vérité, Pygmalion, , 594 p. (ISBN 978-2-7564-0461-5, lire en ligne)
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