Léonard Cacatte
Léonard Cacatte, né le à Limoges (Haute-Vienne), mort le à Limoges (Haute-Vienne), est un général français de la Révolution et de l’Empire.
Léonard Cacatte | ||
Naissance | Limoges (Haute-Vienne) |
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Décès | (à 76 ans) Limoges (Haute-Vienne) |
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Origine | France | |
Arme | Cavalerie | |
Grade | Général de brigade | |
Années de service | 1779 – 1815 | |
Distinctions | Officier de la Légion d'honneur | |
États de service
Il entre en service le , comme soldat dans le régiment Royal-Roussillon-infanterie, avec lequel il fait les campagnes de 1779 et 1780. Il obtient son congé le .
Il reprend du service le , comme lieutenant au 2e bataillon de volontaires de la Haute-Vienne et il obtient son brevet de capitaine le . Le , il passe aide de camp du général Jourdan et il fait les campagnes de 1792 et 1793, à l’armée du Nord. Le , il est nommé adjudant-général chef de brigade provisoire et il est confirmé dans son grade le .
En , il rejoint l’armée de Sambre-et-Meuse où il commande l’avant-garde du général Grenier. Le , il attaque, dans les environs d’Estenau, plusieurs escadrons de cavalerie soutenus par un corps d’infanterie et il les poursuit l’épée dans les reins jusqu’à Rastatt. Le lendemain, il se signale au combat et à la prise de Bamberg.
Le , le directoire lui confie le commandement du 6e régiment de cuirassiers et il fait avec ce corps les guerres de l’an VII à l’an IX à l’armée du Rhin. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le et le , il devient premier aide de camp du général Jourdan commandant en chef de l’armée d’Italie. Il est élevé au grade d’officier de la Légion d’honneur le .
À l’issue de la campagne d’Autriche de 1805 à la Grande Armée, il part le , pour la Calabre remplacer le général Verdier à Cosenza et le , il est désigné pour remplir les fonctions de chef d’état-major du gouvernement de Naples. Le , il rejoint l’armée d’Espagne et il obtient le , le commandement de Madrid. Il est promu général de brigade le , au service de l’Espagne et il démissionne du service espagnol le .
De retour en France, il reprend du service le , avec le grade de colonel.
Lors de la première restauration, le roi Louis XVIII le nomme maréchal de camp honoraire le et il est admis à la retraite le .
Pendant les Cent-Jours, Napoléon lui envoie son brevet de général de brigade titulaire le , et au retour des Bourbons, ce grade n’est pas confirmé et il est remis à la retraite avec le grade de colonel.
Il meurt le , à Limoges.
Sources
- (en) « Generals Who Served in the French Army during the Period 1789 - 1814: Eberle to Exelmans »
- « Cote LH/401/6 », base Léonore, ministère français de la Culture
- Pierre Jullien de Courcelles, Dictionnaire historique et biographique des généraux français : depuis le onzième siècle jusqu'en 1822, Tome 3, l’Auteur, , 494 p. (lire en ligne), p. 442.
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 3, Bureau de l’administration, , 529 p. (lire en ligne), p. 49.
- (pl) « Napoléon.org.pl »
- Commandant G. Dumont, Bataillons de volontaires nationaux, (cadres et historiques), Paris, Lavauzelle, , p. 352.
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