Kusumoto Ine

Kusumoto Ine (楠本 イネ), née le à Dejima dans le port de Nagasaki - décédée le à Azabu, un quartier de Tokyo, aussi appelée Oine, est la première femme médecin praticienne de la médecine occidentale au Japon[1] et la fille du médecin allemand Philipp Franz von Siebold installé à Dejima.

Tableau de Kawahara Keiga : Arrivée d'un navire néerlandais. Philipp Franz von Siebold à Dejima avec son épouse japonaise Kusumoto Taki et leur fillette Kusumoto Ine observant un navire de la VOC arrivant dans le port de Nagasaki à l'aide d'un teresukoppu (télescope).

Biographie

Sa mère est Kusumoto Taki, qui peut avoir été une courtisane mais qui en tout cas portait le cachet de courtisane dans ses documents officiels lui permettant l'accès à Siebold dans Dejima[2], l'enclave de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales à Nagasaki fermée à presque tous les Japonais sauf aux courtisanes.

Surpris s'adonnant à la contrebande de différents objets, principalement des cartes interdites (qui, croyait-on, pourraient tomber entre les mains des ennemis du Japon tels que la Russie qui constituait une menace sur les frontières nord du Japon), son père est condamné à l'exil du Japon le [3]. Il quitte le pays à la fin de 1829 tandis que sa fille de deux ans Oine et sa mère lui souhaitent au revoir d'un petit bateau dans le port alors que son navire s'éloigne[1].

Oine reste en contact avec son père pendant son long exil et en reçoit des médicaments occidentaux. À partir de 14 ans, elle suit une formation en médecine occidentale par les élèves de son père restés dans Dejima[1]. Celui-ci retourne au Japon le après 30 années d'absence. À cette époque, Ine est mariée, a une fille, Takako (高 子), née le - décédée le dont le père est le médecin Ishii Soken (石井 宗 謙; 1796-1861), soupçonné d'avoir effectivement violé Ine. Entretemps, cette dernière est devenue la première femme médecin de médecine occidentale au Japon et a établi une clinique de gynécologie à Nagasaki. Ayant travaillé avec succès pendant plusieurs années, elle est finalement appelée à jouer le rôle de médecin personnel de l'impératrice.

Elle voit son père pour la dernière fois en comme il est contraint de retourner une fois de plus en Europe pour ne jamais revenir au Japon[1].

Bibliographie

  • Lambourne, Lionel. Japonisme: Cultural Crossings Between Japan and the West. London: Phaidon, 2005.

Notes et références

  1. Lambourne. p. 24.
  2. Lambourne. p. 20.
  3. Lambourne. p. 22.

Article connexe

Liens externes

Source de la traduction

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