Khaled el-Hassani ben el-Hachemi
Khaled El-Hassani Ben El-Hachemi Ibn Hadj Abdelkader, dit émir Khaled, est le petit-fils de l'émir Abd El-Kader et le fils de l'émir El Hachemi. Il est né à Damas le et mort le à Damas. Il fut l'instigateur d'un mouvement politique appelé khalédisme[1] qui, entre 1919 et 1923, donna de l'espoir à un grand nombre d'Algériens qui vit dans ce mouvement une première formulation du nationalisme[2]. Il fut président d'honneur de l'association de l'Étoile nord-africaine (ENA), à la demande de Messali Hadj.
Biographie
Né le à Damas, l'émir Khaled y passe toute son enfance. Et ce n'est qu'en 1892 que sa famille part s'installer en Algérie, il a alors 17 ans. Il est envoyé en France au lycée Louis-Le-Grand, puis à l'école militaire de Saint-Cyr en 1893. Mais il quitte l'École avant de terminer ses études, et se rend à Alger, pour rejoindre son père malade. Toute la famille sera alors installée en résidence forcée à Bou-Saada.
En 1896 l'émir Khaled reprend ses études à Saint-Cyr y obtient son grade de sous-lieutenant en 1897. Il refuse de se naturaliser français et reste officier à titre indigène. En 1897, il est envoyé comme sous-lieutenant au régiment des spahis de Médéa puis au 5e Chasseurs d'Afrique à Mustapha (Alger) où il reste sept ans.
Une note de 1900 des affaires indigènes qui le surveillaient de prés indique qu’il avait demandé à être nommé agha et avait essuyé un refus[3].
En 1904, à sa demande, il intègre le régiment des spahis et il est envoyé en 1907 au Maroc où il participe à la campagne de pacification contre des rebelles marocains de la régions des Chaouia. Il est alors promu capitaine en 1908, pour sa brillante conduite. une pension annuelle de 2800 F lui fut accordée sur le à laquelle s’ajoutait à la pension qu’il recevait comme tous les autres descendants d’Abd el-Kader.
Il démissionne de l'armée en 1910, à la suite de nombreux conflits avec les autorités françaises et ses interventions politiques au Maroc dans le conflit entre le sultan Abdelaziz et le prétendant Moulay Abdelhafid. Puis il revient sur sa démission en 1911.
Carrière politique
En 1913, il obtient un congé exceptionnel de trois ans et il est fait chevalier de la légion d'honneur.
Il se rapproche du mouvement des Jeunes-Algériens[2]. Il se rend à Paris pour une tournée de conférences sur la condition politique et sociale des musulmans algériens. Il y défend le programme des Jeunes-Algériens (suppression de l'indigénat, représentation politique des indigènes, l’emploi de la main-d’œuvre indigène en France et sa protection): « Nous sommes les fils d’une race qui a eu son passé, sa grandeur et qui n’est pas une race inférieure. Elle prouverait cependant une grande incapacité de jugement en refusant de s’engager dans les voies d’avenir que vous lui ouvrez. Mais elle ne refuse pas de le faire ». Et, citant son grand-père Abd el-Kader, il disait: « Quand nous pouvions croire notre histoire terminée, elle recommençait avec vous Français, comme la vôtre au temps de vos ancêtres Gaulois recommença avec Rome».
À la veille de la première guerre mondiale, le décret du [4], établit le service militaire obligatoire par tirage au sort d'un certain nombre d’Indigènes algériens. La presse indigène s'empare alors du sujet pour réclamer en contrepartie la citoyenneté pour l’indigène algérien. L'émir Khaled déclarait alors «très raisonnablement des droits pour ceux qui ont accepté tous les devoirs y compris l’impôt du sang», et concluait: « Instruisez-nous, assistez-nous comme vous pouvez le faire en temps de paix. Associez-nous à votre prospérité et à votre justice. Nous serons avec vous aux heures du danger ».
Khaled devient un adversaire des élus administratifs musulmans (les Beni-oui-oui) : «Nos soi-disant représentants sont en réalité faits pour contrecarrer nos revendications légitimes et servir leurs intérêts personnels, tandis que les Jeunes-Algériens indépendants et désintéressés représentent bel et bien l’opinion publique indigène».
L'émir Khaled sera mobilisé en 1914 et participe à la Première Guerre mondiale aux côtés des Français[5]. Après dix-huit mois de front, il est évacué fin 1916 à Alger pour tuberculose pulmonaire, où Il reprend ses activités politiques avec les Jeunes-Algériens.
En 1917, il épouse sa seconde femme, la petite-fille du Bachagha de Mascara Ould Cadi, et se rend à Paris au Congrès de la Ligue des Droits de l’Homme. Le Congrès de avait proclamé que le futur traité de paix devrait consacrer « le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes » et ce thème était déjà utilisé par les premiers nationalistes tunisiens. Le Congrès de 1917, examina alors la question algérienne, et se prononça pour la naturalisation dans le statut personnel musulman des anciens militaires algériens, pour leur participation à l’élection des députés et sénateurs et le droit d’être eux-mêmes élus, et enfin pour l’instruction obligatoire des deux sexes. Au cours de ce Congrès, Jean Mélia (chef de cabinet du gouverneur général de l'Algérie) fit applaudir «le labeur inlassable du Docteur Benthami» et « l’action glorieuse du capitaine Émir Khaled », «très nobles et très purs héros», les deux têtes de file des Jeunes-Algériens. Jean Mélia proposa également au Congrès un projet favorable à l’institution d’un régime de droit commun pour les musulmans, mais opposé à toute naturalisation qui maintiendrait le statut personnel musulman. Ce projet n’eut pas une seule voix et J. Mélia devant l’hostilité des congressistes dut renoncer à terminer son discours. Ce Congrès exerça une forte influence sur Khaled, le persuadant que le monde politique français était prêt à accepter l’octroi d’une représentation parlementaire aux musulmans, sans leur demander de renoncer à leur statut personnel musulman.
Khaled prend sa retraite en 1919. Il est alors considéré comme le chef du mouvement des Jeunes Algériens, et un dangereux porte-parole du nationalisme musulman naissant. Il adresse une motion au président américain Woodrow Wilson pour faire pression sur la France en janvier de la même année, mettant en avant le thème du « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes ».
Il triomphe aux élections municipales indigènes d'Alger du . Il est accusé par les colons d'avoir porté sa propagande sur "un terrain religieux et national"[6]. L'émir Khaled avait une influence considérable sur les musulmans. Son succès retentissant a "frappé les imaginations lui donnant une notoriété considérable dans les trois départements. On a évoqué a cette occasion les exploits du grand-père l'émir Abdelkader" selon le rapport du gouvernement général. Il est élu aux élections du Conseil Général du et aux élections de la Délégation financière du . Il demande entre autres que les musulmans aient leurs représentants à la Chambre et au Sénat. L'émir Khaled est vite accusé d'agitation politique démagogique[2] et d'être le « chef du fanatisme religieux ». Il prenait des allures de chef religieux, il dirigeait des prières publiques, réconciliait des familles notables opposées et au village d’Abbo (Sidi-Daoud), à la fête annuelle de Sidi Amar Chérif, il prêcha l’union et la concorde devant plus de 8000 pèlerins.
En , Khaled définissait dans le journal l’Ikdam « les vœux des indigènes »: « suppression des lois d’exception -code de l'indigénat-, des communes mixtes et des territoires militaires, rattachement pur et simple des trois départements algériens à la métropole»; il revendiquait en leur nom une représentation dans les Chambres françaises, l’accession des indigènes à la qualité de citoyens français pour une catégorie à déterminer, mais dans le respect du statut personnel musulman. Khaled rejetait l’assimilation absolue : à son ami Jean Mélia qui faisait campagne pour une assimilation totale des indigènes algériens et un nouveau décret Crémieux pour eux, Khaled répondait que c’était une utopie: « La masse n’en veut pas. L’indigène n’acceptera pas la qualité de citoyen français dans un statut autre que le sien pour une raison d’ordre essentiellement religieux. La France ne décrétera jamais cette naturalisation en masse dans la crainte, injustifiée, de voir l’élément européen submergé par 5 millions d’indigènes»[7].
Le général Lyautey suspectait Khaled depuis 1908. Il écrivait le : « Je connais trop Khaled pour ne pas savoir quel péril il représente personnellement», et le : « Je me méfie de ce lapin-là comme du feu »[8].
En 1920, l'émir Khaled comprend qu'il n'obtiendra rien à partir d'Alger et décide de se rendre à Paris où il demande aux sénateurs de ne pas voter la loi sur l'indigénat. Mais sa requête est vaine.
L'émir Khaled écrit également dans l’édition arabe du journal L'Ikdam: organe de défense des intérêts politiques et économiques des Musulmans de l'Afrique du Nord (de à une édition en arabe a paru en p. 3 et 4 sous le titre de : "Iqdām (Al-). Ǧarīdat al-ittiḥād al-frānsāwī al-'arabī") dans lequel il luttera contre l'administration et la presse coloniale[2].
En 1922, il prononce un discours[9], qui eut un grand retentissement, devant le président de la République française Alexandre Millerand en visite à Alger, dans lequel il demanda des représentants directs des musulmans au Parlement à la suite de leur engagement aux côtés des français à la Première Guerre mondiale. Ce discours pourtant modéré sera déclaré "anti-français", bolchevique et une preuve de l'agitation nationaliste musulmane.
En 1921 et 1922, l'Emir Khaled et ses amis démissionnent de leur postes d'élus, affirmant l'impossibilité des musulmans à faire entendre leurs voix légalement[2].
La condition première du succès pour l'Emir Khaled était l'union et l'unité, et c'est pourquoi il se rendit dans de nombreuses villes à l'intérieur du pays où il fit des meetings rassemblant des milliers de personnes, ce qui était une nouveauté pour l'époque. Il se rendit en Kabylie en , où il prit la parole devant plus de 8 000 personnes[2]. À Biskra, où après un discours de l'Emir, la population musulmane rassemblée au nombre de 3000 à la mairie vota une motion demandant incessamment aux pouvoirs publics la représentation des indigènes Algériens au Parlement[10].
En août 1923, il est exilé en Égypte "se voyant pourchassé par ses adversaires, trahi par une partie de l'élite musulmane". En effet, l'administration Française avait donné à l'Emir deux choix: "ou l'internement administratif dans un poste de l'extrême sud ou le départ volontaire de l'Algérie"[10]. Belghoul, ami, confident et porte-parole de l'Emir Khaled, raconte ses conditions de départ : "Le gouverneur général convoqua l'Emir, le somma de renoncer à sa politique d'agitation et de choisir entre une retraite dorée et des sanctions sévères. Pour l'influencer, le gouvernement lui montra une pétition signée par des notables qui demandaient son arrestation. Khaled affirma son intention d'informer le peuple. Il fut pratiquement mis en état d'arrestation; les policiers le raccompagnèrent à son domicile. La nuit suivante, il prit avec sa famille le chemin de l'exil. La population apprit avec stupeur son arrivée à Alexandrie". L'Emir Khaled devint ainsi un héros aux yeux de la population. Son départ plongea par contre ses amis dans un grand désespoir et ils en voulurent à l’Émir de les avoir abandonnés.
En , l’Émir Khaled s'exile un temps à Paris et prononce quelques conférences. Il se rapprocha du parti communiste, écrivit quelques articles dans L’Humanité, Il s’affirmait comme seul représentant de l’Algérie musulmane: «vouloir me contester la qualité de mandataire des indigènes algériens, c’est chercher à intercepter les rayons du soleil au moyen d’un crible!» Cette mégalomanie lui fut politiquement fatale. Il sera condamné à cinq ans de prison par le tribunal consulaire français d’Alexandrie[11].
Il adressa également une lettre en tant que représentant de l'Algérie au congrès musulman où il insistait sur la nécessité de réunir le congrès islamique.
En 1926, il s'exile définitivement en Syrie où il meurt en 1936 [2].
En 1926, l'émir Khaled est fait président d'honneur du parti l'Étoile nord-africaine.
Programme revendiqué par le mouvement pour l'égalité ou la réforme
En 1924, le mythe de la gauche est encore grand, alors avec l'arrivée du nouveau président du conseil Édouard Herriot au pouvoir, l'Emir Khaled lui envoie une correspondance dans laquelle il exprime ce qu'il appelle le "programme de nos revendications fondamentales" :
- Représentation au Parlement à portion égale des Algériens et des colons
- Suppression pleine et entière des lois et mesures d'exception, des tribunaux de répression, des cours criminelles et de la surveillance administratives des Algériens avec application pure et simple du droit commun
- Mêmes charges et mêmes droits que les Français en ce qui concerne le service militaire
- Accession pour les Algériens à tous les grades civiles et militaires sans autres distinctions que le mérite et les capacités personnelles
- Application intégrale aux Algériens de la loi sur l’instruction obligatoire, avec liberté de l'enseignement
- liberté de presse et d'association
- Application au culte musulman de la loi de séparation des Églises et de l'État
- Amnistie générale
- Application aux Algériens des lois sociales et ouvrières
- Liberté absolue pour les ouvriers Algériens de toute catégorie de se rendre en France[2],[12],[13],[14]
Références
- Ahmed Koulakssis, L'émir Khaled : premier zaʼîm? : identité algérienne et colonialisme français, L'Harmattan, (ISBN 2-85802-859-1 et 978-2-85802-859-7, OCLC 19274409, lire en ligne)
- Mahfoud Kaddache, Histoire du nationalisme algérien (2 tomes), Paris, Paris-Méditerranée, , 981 p. (ISBN 2-84272-169-1)
- Charles-Robert Ageron, « Enquête sur les origines du nationalisme algérien. L'émir Khaled, petit-fils d'Abd El-Kader, fut-il le premier nationaliste algérien ? », Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée, (lire en ligne)
- « N° 3668 - DÉCRET relatif au recrutement des indigènes algériens du 3 Février 1912 »
- Guy Pervillé (préf. Mohammed Harbi), Les étudiants algériens de l'université française, 1880-1962 : populisme et nationalisme chez les étudiants et intellectuels musulmans algériens de formation française, Alger, Casban, coll. « Histoire de l'Algérie contemporaine », , 346 p. (ISBN 978-9961-64-065-4, OCLC 62108390), (ISBN 9961640659).
- La Revue indigène : revue des intérêts des indigènes aux colonies[1905-1929], Thouars, Imprimerie nouvelle, , 276 p. (lire en ligne), p. 12-13
- « L'Ikdam : organe de défense des intérêts politiques et économiques des Musulmans de l'Afrique du Nord », sur L'Ikdam, 21-28 juin 1919
- Charles Robert Ageron, Politiques coloniales au Maghreb, Presses universitaires de France, , 291 p., p.265
- Discours de l'Emir Khaled au Président de la République Française (1922) Monsieur le Président de la République, "Permettez-moi en ma qualité de représentant élu de la population musulmane au Conseil municipal, au Conseil général et aux Délégations financières, de vous adresser nos souhaites de bienvenue. Dans la longue et attentive visite dont vous voulez bien honorer l'Afrique du Nord, l'Algérie ne peut avoir, pour vous recevoir, que des mots de reconnaissance et de joyeux accueil. Soyez le bienvenu pour l'honneur insigne que vous nous faites, pour la marque de haut intérêt que vous nous témoignez et pour l'espérance qu'elle fait naître dans nos cœurs. À la veille du centenaire de l'occupation française, cette haute marque de bienveillance peut-elle avoir d'autre but que de proclamer hautement que les habitants de l'Algérie sans distinction de confession et de race, sont également les enfants de la France et ont un égal droit à son foyer? Au moment où, d'un bout à l'autre de la terre, le monde, bouleversé par un cataclysme sans précédent, essaye de reprendre son équilibre normal, les Musulmans algériens demandent instamment à la France de leur continuer sa tendre sollicitude en développant les libertés qu'elle leur a déjà si généreusement accordés afin de leur permettre de prendre définitivement rang dans la grande famille française. Ce ne sont pas les quelques réserves ou restrictions nécessitées par leur statut personnel qui pourraient mettre obstacle à leur définitive adoption et vous faire hésiter. Leur loyalisme n'a connu ni réserve ni hésitation lorsque, à l'heure du danger, ils ont combattu pour la défense du droit et de la liberté soutenus par la plus grande France. Ce n'est pas le simple fait du hasard que, suivant la noble tradition léguée par l’Emir Abdelkader, ils ont, depuis la conquête, observé religieusement la parole donnée à la France et le serment prêté. De tous les peuples, le peuple français, par sa glorieuse histoire et son génie, est celui avec lesquels ils peuvent le mieux s'entendre et fraterniser. Une occupation quasi-séculaire, une fréquentation journalière, la lente et sûre association des intérêts et des idées ont créé des liens puissants, qu'il serait impossible de rompre. Un siècle de vie commune fait que nous ne pouvons plus nous passer de la France, de son gouvernement organisé, de la paix qu'il procure, des possibilités de développement qu'il offre aux facultés de l'individu, de sa bienveillance naturelle, enfin! Or, si le libre jeu de ses institutions permet à ses propres enfants le plein épanouissement de leurs moyens, nous souhaitons qu'il en soit bientôt de même pour ses enfants adoptifs, dont les intentions les meilleures sont, parfois, mal interprétées ou incomprises. La tâche de collaboration entière avec vous qui reste à accomplir ne peut être menée à bien que par des hommes éclairés et mandatés par nous. C'est pourquoi avec la déférence et le respect dus à l'hôte illustre que vous êtes, nous venons solliciter une représentation musulmane au Parlement français. Seule, elle serait capable de porter à la Mère patrie l'expression de notre indéfectible attachement et de scelle l'anneau de notre destinée à la longue tradition de gloire qui place la France, dans le monde, à la tête de la civilisation et du progrès. Nous avons mérité cet honneur et elle considérera sans doute qu'elle se doit à elle-même de nous l'accorder. Dans l'Algérie musulmane, il peut se rencontrer des gens arriérés, des esprits incultes, il ne se rencontre pas un seul anti-français. C'est pourquoi, loyalement, nos mains et nos cœurs se tendent vers la France. Nous vous demandons de ne pas les repousser, de même que les personnalités éminentes qui vous accompagnent, de bien vouloir vous faire les interprètes de nos aspirations, et le cas échéant, de vous porter garant pour nous. Nous sommes certains de ne vous avoir pas sollicité en vain. Le souci que nous avons de nous créer, au sein de la France, une situation digne d'elle et digne de nous, est la meilleure preuve que nous sommes de bons français et que nous n'avons d'autres buts que de resserrer davantage les liens qui nous attachent à la Mère Patrie. Vive la France! Vive l'Algérie! Vive la République!" Revue Indigène, avril-juin 1922, pp,95-96
- Victor Spielmann, L’Emir Khaled, son action politique et sociale en Algérie de 1920 à 1923, Alger, Trait d'union,
- Charles-Robert Ageron, Genèse de l'Algérie Algérienne, Saint-Deins, Editions Bouchéne, , 686 p. (ISBN 978-2-35676-052-4, lire en ligne), p. 126
- Le mouvement de l'émir Khaled
- Liste des dix revendications, d'après Ben Badis: cf Ali Merad, L'émir Khaled (1875-1936) vu par Ibn Badis (1889-1940)., In: Revue de l'Occident musulman et de la Méditerranée, No 9, 1971. p. 33-34. Lire en ligne.
- Ferhat Abbas, La nuit coloniale, Alger, Alger-Livres, , 219 p. (ISBN 978-9947-897-20-1), p. 110-111
Voir aussi
Bibliographie
- Koulakssis Ahmed, L'émir Khaled : Premier Za'im : Identité algérienne et colonialisme français, L'Harmattan, 1987.
- Ali Merad, « L'émir Khaled (1875-1936) vu par Ibn Badis (1889-1940) », in Revue de l'Occident musulman et de la Méditerranée, No 9, 1971, p. 21-35 (lire en ligne).
- Charles-Robert Ageron, « Enquête sur les origines du nationalisme algérien. L'émir Khaled, petit-fils d'Abd El-Kader, fut-il le premier nationaliste algérien ? », in Revue de l'Occident musulman et de la Méditerranée, No 2, 1966, p. 9-49 (lire en ligne).
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