Kate Carew
Mary Williams, plus connue sous son nom de plume Kate Carew, née le 27 juin 1869 à Oakland et morte le 11 février 1961 à Pacific Grove est une caricaturiste américaine.
Nom de naissance | Mary Williams |
---|---|
Naissance |
OaklandCalifornie |
Décès |
(à 91 ans) Pacific Grove |
Nationalité | Américaine |
Pays de résidence | USA |
Profession |
Biographie
Mary Williams naît à Oakland en Californie, et étudie les arts à l'école de design de San Francisco sous la direction d'Arthur Mathews. En 1891 elle reçoit une médaille spéciale pour son travail excellent en peinture[1]. Son frère est Gluyas Williams[2].
De 1891 à 1895, elle reçoit plusieurs prix à la foire de l'état de Californie. Elle expose ses œuvres à la World’s Columbian Exposition à Chicago en 1893. Après la mort de son premier mari, Seymour Chapin Davison, en 1897 elle œest épaulée par Ambrose Bierce et devient la première ilustratrice à faire partie de The San Francisco Examiner[3]. En 1899 Mary Williams Davison déménage à New York. Elle et engagée par Joseph Pulitzer pour dessiner des caricatures et mener des interviews de célébrités sous le nom de « Kate Carew » pour le Sunday World et l'Evening World, qui sont deux divisions du New York World. Elle y crée aussi de nombreux comic strips dont The Angel Child[4]. En 1901 elle épouse le journaliste et auteur de pièces de théâtre australien Henry Kellett Chambers. En septembre 1910 elle donne naissance à un fils, Colin Chambers, et l'année d'après elle divorce de son mari qui la trompe avec l'autrice mexicaine Maria Cristina Mena[3].
En 1911 elle est envoyée en Europe par le Sunday World pour écrire une série intitulée Kate Carew Abroad. Elle voyage à Londres et à Paris, où elle interview Pablo Picasso, Edmond Rostand, John Galsworthy, George Moore, Émile Zola, Bret Harte (qui se trouvait en Angleterre), Vita Sackville-West, etc. Elle écrit environ cinq cents papiers pour les journaux newyorkais puis pour Tatler, The Patrician et Eve[3].
Lors d'un retour aux États-Unis, elle rencontre 'Abbâs Effendi, alors à la tête de la foi bahá’íe, durant sa visite des États-Unis et voyage avec lui plusieurs jours[5].
Elle retourne en Europe mais revient dans son pays natal lorsque la première guerre mondiale éclate[4]. Elle est gravement malade en décembre 1913 et retourne aux États-Unis après une opération. Alors qu'elle mène des interviews à Hollywood pour le Strand de Londres, elle rencontre et épouse John A. Reed en décembre 1916[6]. Le printemps suivant ils déménagent à Carmel-by-the-Sea en Californie. Elle devient membre du Carmel Arts & Crafts Club et présente une exposition de ses caricatures à l'hôtel Del Monte à Monterey[7],[8]. Au début des années 1920, Kate Carew, victime d'une blessure sévère au poignet, limite son activité de caricaturiste. Elle et son époux s'installent quelque temps à Guernesey puis en France. Là elle présente des tableaux au Salon des artistes français à Paris en 1924 et en 1928. La même année, elle propose Farm at Hyeres[9]. En juin 1938, ils reviennent dans la Baie de Monterey. John Reed meurt en juin 1941 dans un sanatorium à St. Helena. Mary Williams revient à Monterey au printemps 1943 et y peint des marines et des paysages[10]. Elle meurt à 91 ans 11 février 1961 à Pacific Grove et est enterrée à Oakland[3].
Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Kate Carew » (voir la liste des auteurs).
- San Francisco Call, 13 décembre 1891, p. 2.
- Society Is Nix: Gleeful Anarchy at the Dawn of the American Comic Strip 1895-1915, book review by Paul Tumey, in The Comics Journal; published August 30, 2013; retrieved November 30, 2019
- Robert W. Edwards, Jennie V. Cannon: The Untold History of the Carmel and Berkeley Art Colonies, Vol. 1, Oakland, Calif., East Bay Heritage Project, , 184-186, 256, 352-354 p. (ISBN 9781467545679)
- (en) Lambiek comic shop and studio in Amsterdam, The Netherlands, « Comic creator: Kate Carew », sur lambiek.net, (consulté le ).
- Mary Williams, « Abdul Baha Talks to Kate Carew of Things Spiritual and Mundane », New York Tribune, (lire en ligne, consulté le )
- The Los Angeles Times, 8 décembre 1916, p.10.
- San Francisco Chronicle, 1er février 1920, p. E-3.
- Carmel Pine Cone, 5 février 1920, p. 1.
- The Syracuse Herald, 13 mai 1928, p. 1-4.
- Monterey Peninsula Herald, 13 juillet 1943, p. 6.
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