Kaspar Villiger

Kaspar Villiger, né le à Pfeffikon (Lucerne), est un homme politique et un industriel suisse (cigares Villiger Söhne AG – Lucerne), membre du Parti radical-démocratique. Il est conseiller fédéral de 1989 à 2003 et président du conseil d'administration d'UBS de 2009 à 2012.

Kaspar Villiger

Kaspar Villiger en 2002.
Fonctions
99e conseiller fédéral

(14 ans et 11 mois)
Élection 1 février 1989
Réélection 11 décembre 1991
13 décembre 1995
15 décembre 1999
Prédécesseur Elisabeth Kopp
Successeur Hans-Rudolf Merz
Chef du DFF

(8 ans et 2 mois)
Prédécesseur Otto Stich
Successeur Hans-Rudolf Merz
Président de la Confédération

(1 an)
Réélection 5 décembre 2001
Prédécesseur Moritz Leuenberger
Successeur Pascal Couchepin

(1 an)
Élection 7 décembre 1994
Prédécesseur Otto Stich
Successeur Jean-Pascal Delamuraz
Chef du Département militaire fédéral

(6 ans, 8 mois et 28 jours)
Prédécesseur Arnold Koller
Successeur Adolf Ogi
Conseiller aux États

(1 an et 2 mois)
Élection 1 octobre 1987
Législature 43e
Conseiller national

(5 ans, 10 mois et 4 jours)
Législature 41e, 42e
Député au Grand Conseil du canton de Lucerne

(10 ans)
Législature 1971-1975, 1975-1979, 1979-1983
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Pfeffikon (Suisse)
Origine Canton de Lucerne
Nationalité Suisse
Parti politique PRD
Diplômé de École polytechnique fédérale de Zurich
Profession Chef d'entreprise
Conseillers fédéraux de Suisse
Présidents de la Confédération suisse

Ingénieur en mécanique de l'EPFZ et chef d'entreprise

Kaspar Villiger est ingénieur de l'École polytechnique fédérale de Zurich. Après ses études, il rejoint la fabrique familiale de cigares Villiger Fils à l'âge de 25 ans. Sous sa direction, le groupe Villiger s'agrandit pour atteindre 400 employés, et se diversifie dans la fabrication de bicyclettes.

Carrière politique

Il est député radical au parlement cantonal du canton de Lucerne de 1972 à 1982, député au Conseil national de 1982 à 1987 puis député au Conseil des États de 1987 à 1989.

En tant que conseiller national, il est membre de la commission des affaires militaires de 1983 à 1987. Au Conseil des États, il sera membre de la commission de gestion et de la commission des transports.

Conseiller fédéral

Il est élu au premier tour au Conseil fédéral le , après la démission d’Elisabeth Kopp. Il en est membre du au et dirige successivement deux départements :

Président de la Confédération

Il assume la présidence de la Confédération suisse en 1995 et en 2002. Il prononce à ce titre un discours le dans lequel il présente des excuses au nom du gouvernement pour le tampon J apposé sur le passeport des juifs pendant la Seconde Guerre mondiale.

Il préside à nouveau l'exécutif pendant l'année de l'Exposition nationale de 2002. Sa seconde présidence voit l’adhésion de la Suisse à l'Organisation des Nations unies, à laquelle il s'était opposé lors d'un premier vote en 1986 mais à laquelle il est devenu favorable[1],[2].

Activités après le Conseil fédéral

Il est président du conseil d'administration d'UBS du au . Alors qu'il était précédemment un fervent défenseur du secret bancaire[1], il modifie sa position et se prononce en 2012 pour son abolition[3].

Il est membre des conseils d'administration de Nestlé depuis 2004, de la Neue Zürcher Zeitung, de Swiss Re.

Publications

  • Eine Willensnation muss wollen – Die politische Kultur der Schweiz: Zukunfts- oder Auslaufmodell?

Notes et références

  1. « Kaspar Villiger, l'homme qui doit sauver UBS », (consulté le )
  2. « Le gouvernement suisse s'entiche des Nations unies », (consulté le )
  3. « UBS chairman Kaspar Villiger says Switzerland must stop being a tax haven », (consulté le )

Liens externes

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