Kanem (province)
Le Kanem est une des 23 provinces du Tchad (Ordonnance Numéro 038 du /PR/ 2018 portant Création des Unités Administratives et Collectives Autonomes) dont le chef-lieu est Mao. Elle correspond à l'ancienne préfecture du Kanem.
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Kanem Minṭaqâtu Kānim منطقة كانم (ar) | |
Administration | |
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Pays | Tchad |
Chef-lieu | Mao |
Départements | 3 |
Sous-préfectures | 10 |
Communes | 10 |
Députés | 6 |
Gouverneur | Hassan Terap 2018 |
Démographie | |
Population | 354 603 hab. (2009, RGPH) |
Densité | 4,8 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 14° 07′ 10″ nord, 15° 18′ 48″ est |
Superficie | 7 366 500 ha = 73 665 km2 |
Localisation | |
La province du Kanem au Tchad. | |
Situation
La province est située à l'ouest du pays, elle est frontalière du Niger.
Subdivisions
La province du Kanem est divisée en 3 départements :
Province | Chef-lieu | Département | Chef-lieu | Communes |
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KANEM | MAO | Kanem | Mao | Mao, Kekedina, Melèa, Wadjigui, Djara |
Nord Kanem | Noukou | Noukou, Rig Rig, Ziguey, N'tiona, | ||
Sud Kanem | Mondo | Mondo, Am Doback |
Démographie
La population de la province du Kanem était de 280 804 habitants en 1993 (RGPH), dont 269 846 sédentaires (ruraux, 239 104 ; urbains, 30 742) et 10 956 nomades.
Les groupes ethnico-linguistiques principaux sont les Daza (tchoura) les descendants de Dounama (28,45 %), les Kanembou (60,54 %) , les Arabes (2 %), les Touaregs (4 %) et les autres ethnies (5,01 %).
Politique
En 1978, un nouveau mouvement rebelle fait son apparition en 1978 basé dans la région du Kanem et connu sous le nom de « Troisième armée » ou Forces armées occidentales (FAO), puis de Mouvement populaire pour la libération du Tchad (MPLT) dont le chef d'état-major est Adoum Ibni Adam[1]. Ce mouvement est dirigée par un ancien membre du CMIAP, Aboubakar Mahamat Abderahman[2] qui est réfugié au Nigeria[1]. Sa zone d'opération est le lac Tchad[1].Elle s'est surtout signalée par l'enlèvement de deux jeunes voyageurs occidentaux le , le Français Christian Masse et le Suisse André Kümmerling, réclamant en échange de leur libération le rapatriement des troupes françaises du Tchad. Toutefois, le Frolinat avait démenti catégoriquement être à l'origine d'un rapt, qu'il qualifiait d'acte de pur banditisme et précisé que cette branche avait été exclue du Frolinat en [3] (les deux hommes avaient été finalement délivrés le [3]).
Administration
Préfets du Kanem (1962-2002)
- ...
Gouverneurs du Kanem (depuis 2002)
- ? : Ali Kedelaye Goukouni (en poste début 2006)
- : N'Gamaï Djari
- ? : Mahamat Seid Ali (en poste en )
- Mahamat Allahou Taher 2013-2014
- 2013 : Mahamat Mbodou Abdoulaye[4]
Voir aussi
Notes et références
- Laurent Correau, « 1977-79 La conquête du Nord, Habré à N’Djamena », RFI, (lire en ligne)
- « Le FROLINAT " dégage sa responsabilité " dans l'affaire des otages », Le Monde, (lire en ligne)
- « La libération des deux otages des rebelles tchadiens a été obtenue " sans conditions " affirment Paris et Berne », Le Monde, (lire en ligne)
- Décret n° 744/PR/PM/MISP/2013
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