Kédange-sur-Canner

Kédange-sur-Canner est une commune française située dans le département de la Moselle en région Grand Est.

Ne doit pas être confondu avec Koedange.

Kédange-sur-Canner

Église paroissiale Saint-Rémi.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Moselle
Arrondissement Thionville
Intercommunalité Communauté de communes de l'Arc mosellan
Maire
Mandat
Jean Kieffer
2020-2026
Code postal 57920
Code commune 57358
Démographie
Gentilé Kédangeois
Population
municipale
1 083 hab. (2018 )
Densité 277 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 18′ 33″ nord, 6° 20′ 27″ est
Altitude Min. 177 m
Max. 298 m
Superficie 3,91 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Luxembourg, Thionville, Metz
Élections
Départementales Canton de Metzervisse
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Kédange-sur-Canner
Géolocalisation sur la carte : Moselle
Kédange-sur-Canner
Géolocalisation sur la carte : France
Kédange-sur-Canner
Géolocalisation sur la carte : France
Kédange-sur-Canner

    Sport

    L'AS Kedange remporte la première Ligue des champions en 1956 grâce à son buteur prolifique marquant 4 buts en 15 minutes contre le Real Madrid. La commune se situe dans le site inscrit de la vallée de la Canner[1], dans le département français de la Moselle, à proximité de Thionville.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Kédange-sur-Canner
    Buding Veckring Klang
    Metzervisse Kemplich
    Metzeresche Hombourg-Budange

    Urbanisme

    Typologie

    Kédange-sur-Canner est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luxembourg, Metz et Thionville.

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (42,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (48,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (38,5 %), prairies (33,8 %), zones urbanisées (18,8 %), terres arables (7,4 %), zones agricoles hétérogènes (1,5 %)[5].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[6].

    Toponymie

    • En allemand: Kehdingen[7], en francique lorrain : Kedéngen et Kiedéngen.
    • Ketinga (888), Katenges (1259), Keding (1300), Kedinga (1408), Kethinga (1544), Kadingen (1560 et 1594), Gedingen (XVIIe siècle), Kaiding (1682), Kadung (D. Cal. not. Lorr.), Kaidange (1693 et 1793), Kedingen (1940-1944), Kédange-sur-Canner (1947).
    • Kédange-sur-Canner se trouve dans une couche toponymique géographique de toponymes germaniques.[8],[9],[10],
    • Le vieux haut allemand ketina peut se traduire, entre autres, par « boucle »[11], dans l'idée que la route principale forme une boucle[réf. nécessaire].

    Le suffixe -ange est la forme donnée (renommage administratif) à la place du suffixe germanique -ing (« domaine »[réf. nécessaire]), lors de l'avancée du Duché de Bar vers 1200[12]. Le nom des villages ayant leur finale en -ing ou -ingen a été francisé par onomatopée en -ange[13].

    Histoire

    • Ancien domaine de l'abbaye de Saint-Arnoul, Kédange était le siège d'un archiprêtré dépendant de l'archidiaconé de Marsal. La paroisse de Kédange avait Hombourg pour annexe et dépendait de la Chartreuse de Rettel.
    • Il y avait à Kédange un fief mouvant du duché de Lorraine, avec haute, moyenne et basse justice sous la prévôté et « landschultesserie » de Sierck.
    • achetée par le seigneur de Hombourg en 1680, puis par la France en 1697.
    • Fut rattachée à Hombourg de 1811 à 1902[14].

    Politique et administration

    La mairie.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1971 mars 1995 Pierre Keller    
    mars 1995 mars 2008 Norbert Thinus    
    mars 2008 En cours Jean Kieffer    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[16].

    En 2018, la commune comptait 1 083 habitants[Note 2], en augmentation de 0,84 % par rapport à 2013 (Moselle : −0,32 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1895 1900 1905 1910 1921 1926
    363388357410413445493437540
    1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990
    5765875776358157979121 1241 078
    1999 2004 2009 2014 2018 - - - -
    1 0361 1221 0791 0691 083----
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[17].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    L'économie de la commune est surtout tournée vers les services. Kédange-sur-Canner possède plusieurs commerces et entreprises (agence de publicité web et imprimerie, boulangerie, boucherie-charcuterie malheureusement fermé début 2017, hôtel-restaurant, salons de coiffure, magasin automobile, photographe, restaurant oriental kebab, gare, école maternelle, école primaire, collège, pompes funèbres, entreprises allo fioul, sémin, magasin perrin...).

    L'agriculture détenait autrefois une place importante mais a beaucoup décliné, bien qu'elle garde encore une petite place au sein de l'économie de la commune.

    Lieux et monuments

    • passage d'une voie romaine.

    Édifices religieux

    La chapelle
    • Église paroissiale Saint-Rémi, reconstruite en 1761, (date portée sur le tombeau du curé Pierre Stéphani remonté dans le mur Sud de la sacristie) , dont il ne subsiste que la tour clocher. La nef et le chœur ont été reconstruits durant la 1re moitié du XIXe siècle. Christ de pitié en bois 1655.
    • Chapelle rue du Collège de Kédange-sur-Canner, 1656.

    Personnalités liées à la commune

    • Pierre Richard (1802-1879), artiste précurseur de l'art brut, a habité la commune de sa naissance à 1830.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. http://www.lorraine.ecologie.gouv.fr/Liens_CARMEN/Paysage/SITEI/SI57331A.PDF
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    6. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    7. Bouteiller - Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle, rédigé en 1868.
    8. Xavier De Planhol et Jeanne Lacroix, institut géographique de Nancy, « Matériaux pour la géographie historique et agraire de la Lorraine », sur https://www.persee.fr/doc/rgest_0035-3213_1963_num_3_1_2454, (consulté le ).
    9. Véronique Lucas-Ory, Dictionnaire des noms de Lieux de la Moselle, Archives & Culture, 15 mars 2010 p. (ISBN 2350771636).
    10. Alain Simmer (Université de Lorraine), « Peuplement et langues dans l’espace mosellan de la fin de l’Antiquité à l’époque carolingienne », sur https://hal.univ-lorraine.fr/tel-01750396/document, (consulté le ).
    11. (de) Köbler, Gerhard, « Dictionnaire vieux haut allemand », sur http://www.koeblergerhard.de/ahdwbhin.html, (consulté le )
    12. Véronique Lucas-Ory, Dictionnaire des noms de Lieux de la Moselle, Archives & Culture, (ISBN 2350771636)
    13. Auguste Terquem, Etymologie du nom des villes et des villages du département de la Moselle, Metz, Lorette, (lire en ligne), p. 15.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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