Tear prod

Tear prod était une maison d'édition française fondée en 2001, spécialisée à ses débuts dans la publication de magazines et de livres traitant de Mylène Farmer. Elle a été liquidée judiciairement en 2009.

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Repères historiques
Création 2001
Dates clés 2005 - création de la marque K&B
Fiche d’identité
Forme juridique SARL
Statut éditeur indépendant
Slogan « "capter l’attention du public le plus large possible, sans jamais compromettre la qualité et l’élégance de nos publications, toutes réalisées avec une grande exigence, tant dans le fond que dans la forme". »
Siège social Paris (France)
Spécialités Biographies
Autobiographies
Témoignages
Essais
Collections Instant-mag2
Langues de publication français
Site web tearprod.com
kandb.fr
Données financières
Chiffre d'affaires 1.170.000 euros

K&B

K&B Editions est le nom commercial de la société depuis 2005 mais la société se nomme toujours Tear prod.

Tear prod étant trop associé aux publications traitant de Mylène Farmer.

L’objectif de K&B éditeurs, dixit le site officiel, est de publier des ouvrages haut de gamme, ambitieux et aboutis.

Ses pôles éditoriaux privilégiés sont les suivants :

  • Biographies et autobiographies d’artistes ;
  • Livres de référence dans les collections Pratique et Art de vivre ;
  • Témoignages et essais sur des sujets de société forts.

Les kits vaudou

Le , les Éditions K&B publient deux « kit vaudou », comprenant chacun une poupée vaudou accompagnée de 12 aiguilles et d'un manuel. Les poupées ont la particularité de représenter des personnalités politiques qui ont été, toutes deux, candidates à la présidence de la République des deux plus importants partis politiques français, l'une, bleue, est à l'effigie de Nicolas Sarkozy, l'autre, rose, à l'effigie de Ségolène Royal.

La commercialisation de la première a fait l'objet d'une plainte du président de la République française en place, Nicolas Sarkozy, qui demande le retrait de la poupée vaudou en invoquant son droit à l'image absolu et exclusif. Le tribunal de grande instance de Paris statuant en référé a débouté le chef de l'État invoquant la liberté d'expression. Nicolas Sarkozy a fait appel de la décision de première instance[1]. C'est la première fois qu'un président de la République perd un procès pour atteinte au droit à l'image.

Nicolas Sarkozy a aussitôt fait appel de cette décision. Le , le nouveau jugement rendu ne lui permet toujours pas de s'opposer à la diffusion de la poupée vaudou à son effigie, mais il obtient cette fois 1 euro et une mention à opposer sur tout coffret commercialisé: « l'incitation du lecteur à piquer la poupée jointe à l'ouvrage avec les aiguilles fournies dans le coffret, action que sous-tend l'idée d'un mal physique, serait-il symbolique, constitue une atteinte à la dignité de M. Sarkozy »[2].

Notes et références

  1. http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2008/10/29/01016-20081029ARTFIG00482-la-poupee-vaudou-de-sarkozy-reste-dans-le-commerce-.php La poupée vaudou de Sarkozy reste dans le commerce, Le Figaro, 29 octobre 2008
  2. http://avocats.fr/space/alfredo.allegra/content/poupee-vaudou---nicolas-sarkozy-obtient-1-euro-et-une-mention-a-opposer-sur-tout-coffret_7141B62F-1175-4773-8FDA-499A48F6455C , Poupée vaudou : Nicolas Sarkozy obtient 1 euro et une mention à opposer sur tout coffret, Le Blog de Maître Allegra, 16 décembre 2008
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