Julien Melsheim
Biographie
Licencié en droit, il fut sous le second Empire, impliqué dans le fameux procès des Treize en 1864. Avec Garnier-Pagès, Lazare Carnot, Trente-quatre républicains qui s’étaient réunis chez Garnier-Pagès peu avant l’élection de deux députés aux première et cinquième circonscriptions de Paris sont arrêtés pour réunion non autorisée et treize[note 1] sont condamnés à 500 Francs d’amende[1].
Il acheta peu après une étude d'avoué à Schlestadt, fut élu le représentant républicain du Bas-Rhin à l'assemblée nationale, protesta contre les préliminaires de paix et après le vote, le 1er mars, donna sa démission de député pour protester contre l'annexion de l'Alsace-Moselle. Il se fixa alors à Paris, où il devint agréé au tribunal de commerce, puis juge de paix en 1890[2].
Notes
- Garnier-Pagès, Hippolyte Carnot, Ferdinand Hérold , Amaury Dréo, Charles Floquet, Jules Ferry, Anne-Charles Hérisson, Corbon (sculpteur), Paul Jozon, Jean-Jules Clamageran, Julien Melsheim, Jacques-Thomas Bory et Émile Durier ont été accusés du délit d'avoir fait partie d'une association non autorisée de plus de vingt personnes et implicitement d'avoir collaboré au manuel électoral qui venait d'être publié.
Les défenseurs sont : Jules Favre, Marie, Jules Grévy, Ernest Picard, Henry Didier, Pierre-Antoine Berryer, Dufaure, Antoine Sénard, Ernest Desmarest, Emmanuel Arago, Michel Hébert, Théodore Bac
Références
Sources
- « Julien Melsheim », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Bibliographie
- Maurice Kubler, « Charles Auguste Julien Melsheim », in Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne, vol. 26, p. 2593
Liens externes
- Ressource relative à la vie publique :
- Portail de l’Alsace
- Portail de la politique française
- Portail de la France au XIXe siècle