Jules Coelst

Jules Coelst, né à Tirlemont, le , décédé à Bruxelles, le est un homme politique belge membre du Parti social-chrétien. Il participa au raidissement des autorités bruxelloises vis-à-vis de la question juive en refusant notamment de faire appliquer l'ordonnance allemande relative à l'obligation du port de l'étoile juive en 1942[1].

Jules Coelst
Fonctions
Bourgmestre de Bruxelles
Prédécesseur Joseph Vandemeulebroek
Successeur Joseph Vandemeulebroek
Biographie
Nom de naissance Jules Emile François Coelst
Date de naissance
Lieu de naissance Tirlemont
Belgique
Date de décès
Lieu de décès Bruxelles
Belgique
Nationalité Belge
Parti politique Parti catholique qui deviendra Union catholique
Profession pharmacien

Bourgmestres de Bruxelles

Carrière politique

En , Jules Coelst est élu conseiller communal de Laeken. Il devient rapidement le chef de file des catholiques. Le , il devient échevin. Il le reste jusqu'à l'annexion de Laeken par Bruxelles en 1921. La même année, après les élections, il devient d'abord conseiller communal, puis échevin de l'état-civil du deuxième district et échevin du culte et des inhumations. De 1921 à 1929, il est également conseiller provincial. En 1934, il devient l'échevin de l'état-civil et, en 1935, échevin des finances. En 1938, sous son action, ses « Catholiques unis » se rapprochent des « Classes moyennes » qui tiennent un discours mâtiné d'antisémitisme et de xénophobie. En 1939, Jules Coelst entend voir limiter le flot des immigrants.

Le , Joseph Vandemeulebroek, le bourgmestre de Bruxelles est arrêté et déporté en Allemagne. Jules Coelst le remplace et assure la fonction jusqu'au . À cette date, Bruxelles est fusionnée avec sa banlieue dans le Groß-Brüssel et l'occupant nomme comme bourgmestre de la nouvelle entité le flamingant Jan Grauls. Durant son mandat, Jules Coelst s'oppose à l'application de l'ordonnance allemande du concernant l'imposition du port de l'étoile de David. Il refuse également que la police de Bruxelles soit impliquée d'une quelconque manière dans les rafles organisées par l'occupant dans le but d'acheminer les ressortissants juifs vers la Caserne Dossin à Malines en vue de leur déportation. Ce courage conduit, en 1944, à son arrestation et à sa détention en Allemagne. Jules Coelst survit néanmoins à la guerre et meurt, à Bruxelles, âgé de 76 ans, le .

Publications

  • Contre la flamandisation de Bruxelles par la contrainte, in: La Libre Belgique, 21/05/1932.
  • Souvenirs sur Adolphe Max, in: La Revue belge, 1 et .

Notes et références

  1. Thierry Delplancq L’administration bruxelloise et le registre des Juifs, 1940-1941, Bruxelles et la question juive / Brussel en de joodse kwestie, CEGESOMA, p. 159.
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