Joseph Martin Madeleine Ferrière

Joseph (ou Jacques) Martin Madeleine Ferrière, né le à Paris, mort le à Wachau, est un général français de la révolution et de l’Empire.

Ne doit pas être confondu avec Jacques Ferrière.
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Joseph Martin Madeleine Ferrière

Naissance
Paris (Royaume de France)
Décès  42 ans)
Wachau (Royaume de Saxe)
Mort au combat
Origine France
Arme Cavalerie
Grade Général de brigade
Années de service 17831813
Distinctions chevalier de la Légion d’honneur
chevalier de l’ordre royal de Hollande
chevalier de l’Ordre de l'Union

États de service

Il entre en service comme volontaire dans la marine du port de Brest le , il est embarqué sur la corvette « l’Amitié » commandée par le capitaine Tiphaine. Il obtient son congé le .

En 1791, il devient sous-lieutenant d’infanterie au 10e bataillon de volontaires de Paris, et le , il passe dans la compagnie de canonniers de ce bataillon, et il rejoint l’armée du Nord. Il est nommé lieutenant quartier-maitre trésorier le , puis capitaine le 11 germinal an II () à la 21e demi-brigade d'infanterie légère de première formation. Il participe à la campagne de l’an IV, à l’Armée de Sambre-et-Meuse, il se trouve au camp de Maulde et de Famars, aux affaires de Quiévrain et de Mons, au blocus de Maubeuge, aux combats du Quesnoy, de Landrecies, et de Valenciennes. Il est blessé d’un coup de feu le 11 floréal an III (), pendant le siège de Luxembourg.

Le 17 messidor an V (), il est affecté à l’armée d'Italie comme capitaine adjoint à l’état-major, puis il rejoint le 7e régiment bis de hussards, par changement d’arme, la même année. Le 22 fructidor an V (), il prend les fonctions d’aide de camp du général de division Casabianca, et en l’an VI, il l’accompagne en Ligurie pour organiser les troupes de cette nation sur le modèle français. Le 6 pluviôse an VIII (), il rejoint le cabinet topographique du Ministère de la Guerre.

Le 20 fructidor an VIII (), il est affecté comme aide de camp du général de division Grouchy. Il participe à la Bataille de Hohenlinden le 12 frimaire an IX (), il est nommé chef d’escadron provisoire sur le champ de bataille, son grade est confirmé le 26 prairial an IX (). En l’an X, il retourne en Italie avec Grouchy, pour accompagner de Paris à Florence le roi d’Étrurie et sa famille, ensuite et pendant deux ans, il accompagne son général dans ses inspections des régiments de cavalerie. Au début de l’an XII, il remplit les fonctions de chef d’état-major de la division de cavalerie du camp de Bayonne Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le 25 prairial an XII ().

En l’an XIII, il est envoyé au Helder pour présider à l’embarquement et au débarquement des troupes. À la reprise des hostilités, il est attaché comme chef d’état-major divisionnaire auprès du corps des troupes françaises en Hollande, et il est nommé colonel le , dans l’armée hollandaise, avec laquelle il fait le siège de Hameln. Le , il est fait chevalier de l’ordre royal de Hollande, et il est promu brigadier le , commandant les camps du Helder. Le , il devient aide de camp du roi de Hollande, et il reçoit le brevet de général-major le . Il tient les fonctions de chef d’état-major de l’armée commandée par Louis, qui marche pour couvrir Anvers et Berg-op-Zoom, menacé par les Anglais, et le , il prend le commandement des troupes dans l’ île de Schouwen.

Le , le duc de Reggio lui confie le commandement d’une brigade de la division Dessaix.

Il est autorisé à rentrer au service de la France par décret du , avec le grade de général de brigade. En 1811, il est affecté à l’armée d’Italie, et le , il est fait chevalier de l’Ordre de l'Union, et il prend le commandement de la 12e brigade de cavalerie légère. Il entre en Lituanie avec le 4e corps de la Grande Armée et il obtient le gouvernement militaire de la province de Białystok, où avec fort peu de troupes, il tient tête à des forces considérables. Le , avec 65 fantassins et 33 cavaliers, il repousse un corps de 800 chevaux ennemis, le et le , il s’embusque dans un bois avec 300 hommes et il fait rebrousser chemin à une colonne de 1 300 Russes, mais il est forcé de battre lui-même en retraite devant le gros de l’armée ennemie.

Il quitte Białystok le , pour rejoindre Varsovie, dont il prend le commandement en janvier 1813. Le , il est attaché au 2e corps de la Grande Armée sous le duc de Bellune, et le , il est tué par un boulet dans le village de Wachau en avant de Leipzig.

La batterie du Calvaire, appartenant à la place fortifiée de Besançon, porte son nom.

Notes et références

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