Joseph Antoine Ferlay

Fils d'Antoine Ferlay, notaire à Hauterives (Drôme) et de Mélanie Morel, il naquit à Hauterives le 23 mai 1798. Licencié en droit, avocat, il fut d'abord maire de Valence (Drôme) entre novembre 1846 et janvier 1849 avec pour 1^er adjoint Jean-Charles Curnier[1]. Il devint préfet de la Drôme le 10 janvier 1849, fonction qu'il remplit jusqu'au 14 mai 1862. Déclare en 1848 en état de siège le département de la Drôme, suite aux insurrections de 1849 et 1851, qui eurent lieu en réaction aux lois liberticides et au coup d'Etat de Louis Napoléon Bonaparte. Le 9 décembre 1851, le Préfet Ferlay organise une répression de masse. Il fait arrêter plusieurs centaines de contestataires, incarcérés dans des conditions inhumaines et condamnés à la prison à vie ou au bagne. Il fut ensuite député au Corps législatif. Il mourut à Valence le 9 mars 1874, étant commandeur de l'Ordre impérial de la Légion d'honneur.

Il avait épousé à Valence le 22 septembre 1823 Marie Eléonor Badon (1802-1868), issue d'une ancienne famille bourgeoise du Vivarais, fille de Jean-Jacques Badon, maire de Saint-Barthélémy le Pin (Ardèche) et de Marie-Anne Bosc, petite-fille de Joseph Badon et de Marie-Anne de Glo de Besses.
Il en eut deux filles dont la cadette, Louise Ferlay (1832-1906), devint en 1853 l'épouse d'Abel Berger (1828-1914), successivement avocat, procureur général à Riom, préfet du Rhône en 1877, conseiller d'État, président de la section du contentieux puis vice-président honoraire du Conseil d'État, grand officier de la Légion d'honneur.