Josef Tal

Josef Tal (en hébreu : יוסף טל ; né Joseph Grünthal ; Pniewy (actuellement Grande-Pologne), Jérusalem, ) est un compositeur israélien.

Pour les articles homonymes, voir Tal.

Biographie

Josef Tal avec son père Julius Grünthal (1917).

Josef Tal est considéré comme un des fondateurs de la musique israélienne. Il est né à Pinne (Pniewy, près de Poznań), dans l’Empire allemand, actuellement en Pologne. Peu après sa naissance, sa famille (ses parents, Ottilie et Julius Grünthal[1], et sa sœur aînée Grete) ont emménagé à Berlin, où la famille gérait un orphelinat privé[2]. Rabbi Julius Grünthal était chargé de cours au Hochschule für die Wissenschaft des Judentums, (Institut des hautes études juives) spécialisé en philologie des langues anciennes[3].

Études

Tal est admis à la Staatliche Akademische Hochschule für Musik à Berlin et étudie avec Max Trapp (piano et composition), Heinz Tiessen (théorie), Max Saal (harpe), Curt Sachs (instrumentation), Fritz Flemming (hautbois), Georg Schünemann (histoire de la musique), Charlotte Pfeffer et Siegfried Borris (formation à l’écoute), Siegfried Ochs (chant choral), Leonid Kreutzer (technique pianistique) et Julius Prüwer (direction d’orchestre). Paul Hindemith, son professeur de théorie et composition, le présenta à Friedrich Trautwein qui dirigeait un studio de musique électronique dans les sous-sols de ce bâtiment. Tal acheva ses études à l’académie en 1931, et épousa la danseuse Rosie Löwenthal un an plus tard. Il travailla en donnant des cours de piano, en accompagnant des danseurs et chanteurs, et fit de l’accompagnement musical pour films muets.

Photographie prise par Josef Tal.

Les lois du parti nazi anti-juifs firent perdre à Tal son travail et il se mit à étudier la photographie avec Schule Reimann, dans l’intention d’acquérir un savoir professionnel qui lui permettrait d’obtenir un certificat d’émigration pour la Palestine.

Palestine

En 1934, la famille émigra en Palestine, avec leur jeune fils Re’uven[4] Tal travailla quelque temps comme photographe à Haïfa et Hadera. Puis la famille s’installa au Kibboutz Beït-Alfa, et plus tard au Kibboutz Gesher, où Tal envisageait de se consacrer à sa musique.

Face aux difficultés à s’adapter à la nouvelle réalité sociale du Kibboutz, la famille s’installa à Jérusalem, où Tal put se créer un réseau professionnel et social. Il joua en tant que pianiste, donna des leçons de piano, et joua occasionnellement de la harpe avec le tout nouvel Orchestre de la Palestine. En 1937, le couple divorça.

Jérusalem

Tal accepta l’invitation d’Emil Hauser d’enseigner le piano, la théorie et la composition au Conservatoire de la Palestine, et en 1948, il fut nommé directeur de l’Académie de Musique de Jérusalem, poste qu’il conserva jusqu’en 1952. En 1940, il épousa la sculptrice Pola Pfeffer.

Tal avec l'orchestre du Conservatoire de Musique de Palestine (1939).

En 1951, Tal fut nommé conférencier à l’Université hébraïque de Jérusalem, où il créa en 1961 le Centre de musique électronique d’Israël. Il rédigea des articles académiques, écrivant de nombreux articles pour l’Encyclopédie hébraïque. En 1965, il fut nommé doyen des professeurs, puis Président du Département de musicologie de l’Université, poste qu’il conserva jusqu’en 1971. Parmi ses nombreux élèves, on trouve les compositeurs Ben-Zion Orgad, Robert Starer[5], Naomi Shemer, Jacob Gilboa, Yehuda Sharett, le musicologue Michal Smoira-Cohn, le violoncelliste Uzi Wiesel et la soprano Hilde Zadek.

Tal fut un auteur prolifique et un conférencier avide. Il représenta Israël aux conférences de la Société Internationale de Musique Contemporaine et pour d’autres événements musicaux, assistant à de nombreuses conférences professionnelles à travers le monde. Il était membre de l’Académie des Arts de Berlin (Akademie der Künste) et un membre de l’Institut d’Études Supérieures de Berlin (Wissenschaftskolleg zu Berlin).

Jusqu’à la soixantaine, Tal s’est produit comme pianiste et chef d’orchestre avec divers orchestres, mais sa plus grande contribution à la musique réside dans ses œuvres provocatrices et l’utilisation d’une sonorité originale dans la musique vocale, instrumentale et électronique. Dans les années 1990, Tal a dirigé[6] un projet de recherches visant à développer un système original de notation musicale, en coopération avec l’Institut de technologie Technion-Israël et la Volswagenstiftung. Pendant ces années, sa vue s’est détériorée[7] et il est devenu progressivement de plus en plus difficile pour lui de composer. Utilisant un écran d’ordinateur pour grossir les partitions, il parvient à composer de courtes œuvres pour quelques instruments, écrivit sa 3e autobiographie, et acheva son analyse visionnaire sur la musique du futur[8]. L’intégrale de ses symphonies, dirigées par Israel Yinon, est distribuée par le label CPO.

Tal vérifiant une partition (2006).

Josef Tal est inhumé dans le Kibboutz Ma’ale HaHamisha, près de Jérusalem. Ses archives personnelles ont été léguées et sont conservées à la Bibliothèque Nationale d’Israël de Jérusalem[9]. La quasi-totalité de ses œuvres a été publiée par l’Institut de Musique d’Israël (IMI).

Style

Le style de Tal est représentatif de ses origines européennes. Il n’a pas été affecté par les tendances dominantes de la musique israélienne des années 1940 et 1950, lesquelles étaient largement basées sur le folklore juif d’Israël, ou les traditions musicales du Moyent-Orient. À première vue, l’œuvre de Tal présente des caractéristiques de la musique atonale, mais malgré ce trait dominant, on peut observer des développements significatifs et des changements dans son style de composition au fil des années.

« … Ni la tonalité ou la modalité, l’atonalité ou le dodécaphonisme, le sérialisme ou la musique électronique ne font la musique israélienne. Ce ne sont que des outils, qui peuvent également contenir un emprunt au folklore, The Mediterranean fifths, A-la-Hora dance rhythm, etc. Ce sont tous des moyens légitimes pourvu qu’ils soient au service d’une volonté et d’un contenu vivants. Le langage musical est sujet au changement comme l’est toute langue vivante. »

 Josef Tal[10]

L’œuvre de Tal est largement influencée par la Bible, et les événements de l’histoire juive. Beaucoup de ses œuvres des années 1950 incorporent des techniques et des motifs de musique traditionnelle, et même lorsqu’il cite un thème, il le modifie d’une façon particulière qui éclipse sa nature tonale originale. Quand il emprunte une mélodie traditionnelle à la communauté juive babylonienne comme base de sa 1e symphonie, il ne le fait que pour stimuler son imagination créatrice, en écartant toute démonstration à connotation nationale. Tal mêle les matériaux sonores sans compromettre ses principes stylistiques, qui ont été largement influencés par Arnold Schönberg.

« …Assurément, on peut trouver une abondance de thèmes musicaux dans le folklore israélien, mais c’est le compositeur qui par son travail, les assimile pour créer une œuvre d’art à caractère universel, et échappant à toute référence nationaliste. Une œuvre attachée aux valeurs temporelles est liée au dilettantisme. Il manquera la base de toute œuvre d’art, qui, tout comme la nature, est supernaturelle et éternelle. »

 Josef Tal[11]

Beaucoup ont vu dans l’Enfant terrible de Tal une « musique « israélienne ». À la suite de la première, le 27/8/1962 du concerto n° 4 pour piano et électronique, le critique et éditeur Herzl Rosenblum employa les mots de « terreur », « cacophonie » et dictature minoritaire »…

Audacieux dans ses idées originales, et foncièrement anti-conformiste, Tal n’a jamais suivi les tendances de la mode en musique, ni infléchi ses principes face aux dictats extra-musicaux.

« …Il n’y a pas de processus créatif linéaire. Par sa nature même, il se déplace audacieusement en plusieurs directions. Le grand danger est que cela peut vous égarer vers la superficialité. Mais, de la même façon, c’est le grand privilège de l’homme créatif que toutes les routes soient ouvertes devant lui. C’est à lui de voir s’il se perd dans cet univers, ou bien s’il l’explore. »

 Autoportrait de Josef Tal – notes pour une émission radiodiffusée (date inconnue)[12]

Relation entre compositeur et auditeur

Tal n’a pas sous-estimé l’importance de la relation entre compositeur et auditeur, et était conscient des difficultés que posait la « musique moderne » :

« …En théorie, si vous aviez joué aux populations vivant au IIIe siècle la 9e symphonie de Beethoven, ils n’auraient pu peut-être entendre qu’un bruit de fond – parce qu’ils n’étaient pas éduqués à comprendre ou analyser une telle variété d’aspects acoustiques… »

 Josef Tal[13]

« …L’attitude de Tal envers sa musique et son audience a été inspirée par l’approche intransigeante de Beethoven et d’Arnold Shönberg, deux compositeurs que Tal admirait particulièrement. Il a beaucoup d’exigence envers son public : ses œuvres sont intenses, dissonantes et denses, et ne peuvent être totalement intelligibles à la première écoute… »

 Jehoash Hirshberg[14]

« …J’hésite à fournir à l’auditeur une analyse verbale qui explique le système musical théorique utilisant un jargon professionnel. Ce domaine appartient à l’atelier du compositeur et ne devrait pas ennuyer l’auditeur. L’auditeur apporte sa propre expérience musicale au concert, qui a été acquise au cours d’une longue fréquentation de la musique classique et romantique. Cette expérience résulte d’une habitude qui l’aide à naviguer à travers la musique classique. L’auditeur de la musique du XXe siècle est soumis à un système différent. Le langage musical change constamment, modifiant ainsi sa perception esthétique. Les éléments musicaux que sont la mélodie, l’harmonie et le rythme se traduisent actuellement de façon différente de la musique traditionnelle. Malgré ses changements, un phénomène commun à toutes les époques musicales se montre immuable : la puissance évocatrice qui circule depuis l’œuvre jusqu’à l’auditeur… »

 Avant-propos de Tal pour la première de sa 4e symphonie (1987)

Musique électronique

Caricature de Meir Ronnen après la première du Concerto No. 4 pour Piano & Electronique de Tal[15].

Tal considère la musique électronique comme un nouveau langage musical, qu’il définit comme instable et manquant d’une définition précise. Il voit l’ordinateur comme un instrument qui contraint le compositeur à avoir une pensée disciplinée. En retour, il restitue les données qu’il a reçues avec une absolue fidélité. Toutefois, lorsque l’ordinateur est mal employé, il révélera l’incapacité du compositeur à unifier la machine avec le monde de la musique. Mais selon Tal, le fait de composer de la musique électronique a un autre aspect : lorsque le compositeur choisit la notation musicale d’un ordinateur comme outil de création, il annule accessoirement le rôle de l’exécutant en tant qu’interprète. De ce point de vue, c’est uniquement la capacité mentale du compositeur qui importe, et l’exécution est indépendante de la virtuosité de l’interprète. Tal intègre la musique électronique dans beaucoup de ses œuvres pour des instruments « classiques traditionnels », et fut l’un des premiers compositeurs au monde à utiliser cette méthode. Ses pièces pour musique électronique et harpe, piano ou clavecin, et ses opéras comme Massada ou Ashmedai en sont des exemples typiques.

« …Malgré l’intérêt considérable de Tal envers la musique électronique, le temps et la créativité qu’il y a consacrés, il n’a composé que très peu d’œuvres électroniques, et elles ne furent que rarement jouées – en partie parce que le compositeur lui-même n’a pas particulièrement encouragé leur exécution publique…Apparemment, Tal ne pouvait s’adapter tout à fait lui-même à la situation de se retrouver assis dans une salle face à deux ou quatre haut-parleurs, écoutant les sons qui en provenaient, sans aucune exécution humaine en vue… Par conséquent, l’implication de Tal dans la composition de musique électronique a consisté largement à joindre le son électronique aux performances en public. »

 Jehoash Hirshberg[14]

Début du Concerto pour piano no 2 (1953).

Compositions

Opéras
Année de composition Œuvre Détails Effectif Première Interprètes Lieu
1958Amnon et Tamarlivret: Recha Freier, d'après Samuel II, 13solistes, chœur d'hommes et orchestre1960Heinz FreudenthalJérusalem
1968Ashmedailivret: Israel Elirazsolistes, chœur, orchestre & musique électronique1971Gary Bertini / Leopold LindtbergHambourg
1972Massada 967livret: Israel Elirazsolistes, chœur, & musique électronique1973Gary Bertini / Leonard SchachJérusalem
1975Die Versuchunglivret: Israel Elirazsolistes, chœur, orchestre & musique électronique1976Gary Bertini / Götz FriedrichMunich
1983Der Turmlivret: Hans Kellersolistes, chœur, orchestre & musique électronique1987Adam Fischer / Siegfried SchoenbohmBerlin
1987The Gardenlivret: Israel Elirazsoloists & ensemble1988Peter Löscher / Irmgard SchleierHambourg
1993Josephlivret: Israel Elirazsolistes, chœur, orchestre1995David Alden / Gary BertiniTel Aviv
Clavier
Année de composition Œuvre Effectif Première Interprètes Lieu
1931Piècespour piano à 4 mains(inédit)
1936Chaconnepour piano(inédit)
1937Trois Piècespour piano1939GrünthalJérusalem
1945Cum Mortuis In Lingua Mortua7 Variations pour piano sur un thème de Moussorgski1945GrünthalJérusalem
1946Six Sonnetspour piano1949GrünthalTel Aviv
1949Sonatepour piano1950GrünthalTel Aviv
1951A Little Walkpour piano à 4 mains(inédit)
1956Five Inventionspour Piano1961Vera Lengyel ?
1962Dodecaphonic Episodespour piano1963TalTel Aviv
1964Concerto No. 5pour piano & musique électronique1964Gerty Blacher-HerzogBerlin
1964 / 1977Concertopour clavecin & musique électronique1964Frank PellegTel Aviv
1970Concerto No. 6pour piano & musique électronique1970TalJérusalem
1975Five Densitiespour piano1990Arnan WieselTel Aviv
1983Salva veniapour orgue1984Oscar Gottlieb BlarrDüsseldorf
1986 - 2000Five Essays I-Vpour piano? ? ?
1988A Tale in Four Partspour piano à 4 mains
Orchestre / ensemble instrumental / solo
Année de composition Œuvre Effectif Première Interprètes Lieu
1937Suitepour violoncelle ?Hofmekler? ?
1937Sonatepour violoncelle ?Hofmekler? ?
1939Préludepour orchestre de chambre, flûte & fagott1939GrünthalJérusalem
1940Suitepour alto1940Ödön Pártos? ?
1940Thema und Variationen über Expressionen der Zeitpour 2 pianos & percussion1940Grünthal/Kaplan/LiebenthalJérusalem
1945Concerto No. 1pour piano & orchestre1945Grünthal / SchlesingerJérusalem
1947Lamentpour violoncelle & harpe ?Josef Weissgerber / Klari Szarvas ?
1949Horapour violoncelle & harpe ?Josef Weissgerber / Klari Szarvas ?
1950Reflectionspour orchestre à cordes1950Michael TaubeTel Aviv
1952Sonatepour hautbois & piano(inédit)
1952Sonatepour violon & piano1952Lola Granetman-Tavor / Wolfgang SchneiderhanSalzbourg
1952Symphonie No. 11955Artur GelbrunBelgique
1953Concerto No. 2pour piano & orchestre1953Tal / SingerJérusalem
1953Duopour 2 flûtes1954Jean Delaunay & Robert MagneParis
1954Concertopour alto & orchestre1954Gideon Röhr / Heinz FreudenthalHaifa
1958Festive Visionpour orchestre symphonique1958Izler SolomonJérusalem
1959Quatuor à cordes No. 11959Alexander Tal / Yuval / Binyamini / MenseTel Aviv
1959Intradapour harpe1959(Harp Contest)Jérusalem
1960Symphonie No. 21961Shalom Ronli-RiklisJérusalem
1960Sonatepour alto & piano1960Ödön Pártos / TalVarsovie
1960Concertopour violoncelle et orchestre à cordes1961Uzi Wiesel / Shalom Ronli-RiklisJérusalem
1962Structurepour harpe1962Klari Szarvas?
1963Quatuor à cordes No. 21965New Israeli QuartetTel Aviv
1963Duopour alto & piano1965??Hambourg
1966Quintette à vents1968Danzi-QuintettAmsterdam
1968Fanfarepour 3 trompettes & 3 trombones ? ??
1969Double Concertopour violon, violoncelle & orchestre de chambre1969Gary Bertini / Pinchas Zukerman / Uzi WieselEin Gev
1971/1980Concertopour harpe & musique électronique1971Nicanor ZabaletaMunich
1973Treatisepour violoncelle ?Uzi Wiesel?
1973Triopour violon, violoncelle & piano1985Shulman / Toister / SilverTel Aviv
1975Shapepour ensemble de chambre1976Ralph ShapeyChicago
1976Concertopour flûte & orchestre de chambre1977Aurèle Nicolet / Mendi RodanJérusalem
1976/1987Quatuor à cordes no 3(+ version écourtée)1978Tel Aviv
1978Symphonie No. 31979Zubin MehtaJerusalem
1979Double Concertopour deux pianos & orchestre1981Gary Bertini / Eden / TamirJérusalem
1980Concertopour clarinette & orchestre1984Bertini / Walter BoeykensJérusalem
1980Mouvementpour tuba et piano1982Margulies / GartenÉtats-Unis
1981 / 1986Dance of the Eventspour orchestre1982Gary BertiniJérusalem
1982Quatuor avec pianopour violon, alto, violoncelle & piano1983Cantilena QuartetBerne
1982Imagopour orchestre de chambre1983Arthur WeisbergWashington
1982Chamber Musicpour flûte à bec (s), marimba & clavecin1987Christen / Achberger / LuchtHambourg
1985Symphonie No. 41987MehtaTel Aviv
1985In Memoriam of a Dear Friendpour violoncelle1986KaganovskiJérusalem
1986Symphonic Fanfare
1989Duopour trombone & harpe1990 ?Paris
1989Disputepour harpe1990 ?Jérusalem
1991Symphonie no 51992Daniel BarenboimBerlin
1991Symphonie no 61992Wolf-Dieter HauschildEschede (Allemagne)
1992Duopour hautbois & cor anglais
1994Quatuorpour saxophone (t), violon, alto & violoncelle1994Allemagne
1996Perspectivepour alto1996Tabea ZimmermannBerlin
2005Good Nightpour 2 flûtes à bec
Solo
Année de composition Œuvre Détails Première Interprète Lieu
1978/1982Scenemonodrame pour soprano ou ténor (to be acted). d'après le journal de Franz Kafka1981Susan GonzalezCincinnati
1997Schlichtheitpour baryton; texte: Jorge Luis Borges1997Matteo de MontiVienne
2000Sonett an Orfeuspour baryton; texte: Rainer Maria Rilke (Sonnet XXIX)2000Matteo de MontiJérusalem
Voix solo avec un instrument ou ensemble
Année de composition Œuvre Effectif Première Interprètes Lieu
1936Drei Lieder der Ruhe (Three Songs of Serenity)pour soprano & piano. Textes: Paul Verlaine, Georg Heym, Christian Morgenstern1938Hede Türk / GrünthalJérusalem
1936/1950Three Songspour soprano & piano. Textes: Rachel Bluwstein1955Hilde Zadek / TalTel Aviv
1950Festive Prologuepour narrateur & 2 pianos. Texte: Rachel Bluwstein ? ? ?
1971Songpour baryton ou haute-contre & ensemble. Textes: Heinrich Heine1972Heljä AngervoBerlin
1975My Childpour soprano & clarinette. Textes: Natan Yonatan1975Adi Etzion / Richard LesserTel Aviv
1975Else – Hommageœuvre pour mezzo-soprano, narrateur & ensemble de chambre. Texte : Israel Eliraz1975Adi EtzionTel Aviv
1987Die HandScène dramatique pour soprano & violoncelle. Texte : Israel Eliraz1989Catherine Gayer / Uzi WieselJérusalem
1991Wars Swept Through Herepour baryton & ensemble. Texte : Israel Eliraz1992Matteo de Monti / Helmut KellerKassel
1991Bitter Linepour baryton & ensemble. Text: Israel Eliraz1992Yaacobson / Ricardo HegmanJérusalem
1993Mein blaues Klavierpour mezzo-soprano & piano. Texte: Else Lasker-Schüler1994Ursula Hesse / Axel BauniBerlin
Solo / voix avec orchestre
Année de composition Œuvre Effectif Première Interprètes Lieu
1946Exoduspoème symphonique pour baryton & orchestre. Texte : Exodus, Psalms1947Bernardino MolinariTel Aviv
1955Saul at Ein Doropéra-concert pour solistes & orchestre. Texte : Books of Samuel I, 28: 3-251955Michael TaubeTel Aviv
1956Concerto No. 3pour ténor, piano & orchestre. Texte: Eleazar Kalir1956Michael TaubeJérusalem
Musique chorale a cappella / avec orchestre
Année de composition Œuvre Effectif Première Interprètes Lieu
1936On the Waypour 4 voix de femmes. Textes : Rachel Bluwstein (inédit)
19523 Songs on Yemenite Themespour chœur. Textes : Song of Songs, Shalom Shabazi ???
1954 (Rev.)Aleinu Leshabe'achpour chœur de 3 voix de femmes, ténor & piano (orgue). Texte : Siddur, Shalom Shabazi1949Helfman / Putterman / GellerNew York
1955Succot Cantatapour solistes, chœur mixte & orchestre. Texte : Shacharit, Eleazar Kalir1955TalJérusalem
1967The Death of Mosesrequiem pour solistes, chœur mixte, orchestre & musique électronique. Texte : Yehuda Ya'ari1967BertiniJérusalem
1968Parade of the Fallen" (Misdar Ha'Noflim)cantate pour solistes, chœur et orchestre. Texte : Haim Hefer1969Mendi RodanJérusalem
1975Death Came to the Wooden Horse Michaelpour solistes, chœur mixte, & musique électronique. Texte : Nathan Zach1979Avner ItaiJérusalem
1978With All Thy Soulcantate pour solistes, voix de garçons, chœur, chœur mixte & ensemble. Texte : 1 Maccabées (Apocryphe), Sefer Ha'Agada1978BertiniJérusalem
1985Dream of the Circlespour baryton, chœur & ensemble. Texte: Nachman of Breslov1985Avner ItaiTel Aviv
1987Touch a Placepour voix solo & chœur. Texte : Israel Eliraz1987Arnon MerozJérusalem
1993?God Full of Mercypour chœur mixte. Texte : Yehuda Amichai(inédit)
Musique electronique (non accompagnée)
Tal au Studio de Musique électronique (vers 1965).
Année de composition Œuvre Détails Première
1956Exodus (II)pour chorégraphie1958
1963Ranges of Energy (I)pour chorégraphie1963
1964Out of My Distress I Called on the Lordpour chorégraphie ?
1970Variationspour chorégraphie1970
1970AshmedaiOuverture électronique pour l'opéra1971
1972Frequencies 440-462 ?
1990Ranges of Energy (II)Talmark Notation ?

Écrits

Théorie de la musique

  • Josef Grünthal, Basics of Music Theory (en hébreu). Published by Benno Balan, 1944.
  • Introduction to the Theory of Musical Form (en hébreu). Published by Merkaz Letarbut Vehasbara, 1951.
  • Musica Nova in the Third Millennium - Behind the Scenes of Music Theory. éd. Israel Music Institute, 2002, Cat No. 1018E, (ISBN 965-90565-0-8).

Autobiographies

  • Der Sohn des Rabbiners. Ein Weg von Berlin nach Jerusalem (The Son of the Rabbis: A Way from Berlin to Jerusalem). An autobiography, 1985, (ISBN 3-88679-123-8).
  • Reminiscences, Reflections, Summaries Retold in Hebrew by Ada Brodsky, Pulished by Carmel (1997), (ISBN 965-407-162-2).
  • Tonspur - Auf der Suche nach dem Klang des Lebens (On Search for the Sound of Life), an autobiography, Henschel publishing house Berlin 2005, (ISBN 3-89487-503-8).

Essais

  • The Impact of the Era on the Interrelation Between Composer, Performer and Listener. Music in Time – A Publication of the Jerusalem Rubin Academy of Music and Dance (1983-1984), p. 23–27.
  • Rationale und Sensitive Komponenten des "Verstehens"', in Musik und Verstehen – Aufsätze zur semiotischen Theorie, Ästhetik und Soziologie der musikalischen Rezeption, Arno Volk Verlag (197?), 306–313.
  • Musik auf Wanderung – Querschnitte zwischen Gestern und Morgen in Berliner Lektionen, (1992) Bertelsmann, 79–90.
  • Wagner und die Folgen in der Musik des 20. Jahrhunderts, (1983) Universität Bayreuth, Sonderdruck aus Jahresbericht des Präsidenten, 167–181.
  • Der Weg einer Oper, Wissenschftskolleg Jahrbuch 1982/83, Siedler Verlag, 355–356.
  • Gedanken zur Oper Ashmedai, in Ariel – Berichte zur Kunst und Bildung in Israel, n° 15 (1972), 89–91.
  • Music, Hieroglyphics and Technical Lingo in The World of Music, Vol. XIII, n° 1/1971 B. Schott's Söhne, Mainz, 18–28.
  • Ein Mensch-zu-Mensch-Erlebnis im Wissenschaftskolleg Berlin (1994) in Axel von dem Bussche, Hase&Koehler Verlag, 125–131. (ISBN 3-7758-1311-X).

Prix et récompenses

Bibliographie

  • Jehoash Hirshberg, (1992) The New Grove Dictionary of Opera, éd. Stanley Sadie. (ISBN 0-333-73432-7) et (ISBN 1-56159-228-5)
  • Yohanan Ron, (2000) The Music of Josef Tal - Selected Writings, The Israeli Music Archive, Tel Aviv University, Department of Musicology
  • Shlomo Markel, (1993) On Notation for Electro Acoustic Music and Interactive Environment for Composition, Research Thesis Submitted in Partial Fulfillment of the Requirements for the Degree of Doctor of Science, Technion, Haifa
  • Jehoash Hirshberg, Joseph Tal's Homage to Else, in Ariel – A Quarterly Review of Arts and Letters in Israel, No. 41 (1976), p. 83–93

Notes et références

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Josef Tal » (voir la liste des auteurs).
  1. Enfui en Hollande, arrêté à Eindhoven et déporté au camp d'extermination de Sobibor, où il fut assassiné le 16 avril 1943.
  2. Ulrich Eckhardt et Andreas Nechama, Judische Orte in Berlin, 2005, Nicolai, p.153 (ISBN 3-89479-165-9).
  3. (en) en:Franz Kafka#Judaism and Zionism.
  4. Devenu plus tard membre du Kibbutz Megiddo, mort au combat au 6e jour de guerre.
  5. Qui lui a consacré un chapitre dans (en) Robert Starer, (1987) Continuo - A Life in Music. Random House, New York. p. 26-44, (ISBN 0-394-55515-5).
  6. Avec le Dr Shlomo Markel.
  7. À cause d'un Syndrome maculaire.
  8. Josef Tal, Musica Nova in the Third Millennium, Israel Music Institute, 2002, (ISBN 965-90565-0-8)
  9. Saving the Holy of Holies of Jewish texts (en) par Nir Hasson sur Haaretz.com.
  10. National Style and Contemporary Composing, Bat Kol, Music Periodical No.1 (5) 1961 (traduction libre de l'hébreu par E. Tal).
  11. dans : Shiloach, Amnon: Poll concerning Israel Music. Masa 44, Tel aviv (1953), p. 6-8
  12. Collection privée
  13. Beckwith, J. & Kasemets, U. (Ed.) The Modern Composer and His World. University of Toronto Press (1961), p. 131
  14. Jehoash Hirshberg et Josef Tal, Past, Present and Future, dans IMI news 2008/1-2, p. 15-16 ISSN 0792-6413
  15. Benjamin Bar-Am: Unconventional Music, Jerusalem Post Musical Diary, 29 août 1962.
  16. de:Verdienstorden der Bundesrepublik Deutschland
  17. The Jerusalem Post, 13 décembre 1985

Liens externes

  • Portail de la photographie
  • Portail de la musique électronique
  • Portail de l’opéra
  • Portail d’Israël
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.