Jonas Furrer
Jonas Furrer, né le à Winterthour et mort le à Bad Ragaz, est une personnalité politique suisse, membre du parti radical-démocratique. Il fut le premier président de la Confédération suisse.
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Jonas Furrer | |
Portrait officiel de Jonas Furrer | |
Fonctions | |
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1er conseiller fédéral | |
– (12 ans, 8 mois et 9 jours) |
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Prédécesseur | poste créé |
Successeur | Jakob Dubs |
Chef du Département de justice et police | |
– (2 ans, 6 mois et 24 jours) |
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Prédécesseur | Melchior Josef Martin Knüsel |
Successeur | Jakob Dubs |
– (2 ans) |
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Prédécesseur | Jakob Stämpfli |
Successeur | Melchior Josef Martin Knüsel |
– (2 ans) |
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Prédécesseur | Daniel-Henri Druey |
Successeur | Jakob Stämpfli |
– (2 ans) |
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Prédécesseur | Daniel-Henri Druey |
Successeur | Daniel-Henri Druey |
Président de la Confédération Chef du Département politique | |
– (1 an) |
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– (1 an) |
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– (1 an) |
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– (1 an, 1 mois et 15 jours) |
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Président du Conseil des États | |
– (10 jours) |
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Prédécesseur | poste créé |
Successeur | François Briatte |
Conseiller aux États | |
– (10 jours) |
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Législature | 1re (1848-1851) |
Bourgmestre de Zurich | |
– (3 ans) |
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Prédécesseur | Heinrich Mousson |
Successeur | Alfred Escher |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Winterthour (Suisse) |
Origine | Canton de Zurich |
Date de décès | (à 56 ans) |
Lieu de décès | Bad Ragaz (Suisse) |
Nationalité | Suisse |
Parti politique | PRD |
Diplômé de | Université de Zurich |
Profession | Avocat |
Conseillers fédéraux de Suisse Présidents de la Confédération suisse |
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Biographie
Fils d'un contremaître serrurier de Winterthour, il suit des études de droit aux universités de Zurich, d'Heidelberg et de Göttingen jusqu'en 1826, et devient juriste et bourgeois de Winterthour. Lors de ses études, il entre dans la société suisse des étudiants de Zofingue[1]. Il devient avocat en 1832. En 1830, il est admis dans la franc-maçonnerie (loge Akazia de Winterthour)[2] en 1844 il est nommé grand orateur de la Grande Loge suisse Alpina dont il est un membre fondateur[3].
En 1838, il reçoit le titre de Docteur honoris causa de l’université de Zurich.
Il meurt le , à Bad Ragaz.
Carrière politique
Sa carrière politique débute en 1834, il est nommé au Grand Conseil du canton de Zurich. En 1837, il fait partie du Conseil d’éducation (équivalent à une commission de nos jours) et il préside le Grand Conseil lors de la révolution de 1839. Exclu du pouvoir législatif, il parvient à réintégrer le Grand Conseil en 1842 et le préside à nouveau en 1844[4].
En 1845, il est nommé Bourgmaitre du canton et président de la Diète fédérale.
Lors de la crise du Sonderbund, entre 1846 et 1848, il occupe un poste de député à la Diète et fait partie de la commission désignée pour trouver une issue pacifique au conflit.
Après la guerre du Sonderbund, il est élu comme député au Conseil des États et participe activement à la rédaction de la nouvelle constitution fédérale en tant que président du conseil[5].
Le , il est le premier à être élu comme membre du Conseil fédéral, obtenant 87 voix sur 132 possibles au premier tour. Il élu président de la Confédération la même journée, obtenant 88 voix sur 131 au premier scrutin[6].
Il est réélu à quatre reprises (, , et [réf. souhaitée]), à chaque fois en premier. Il est président de la Confédération à quatre reprises : en 1848-1849, en 1852, en 1855 et en 1858 (élections le , le , le et le [réf. souhaitée]). Lors de ces années-là, il dirige le Département politique. Politicien habile, il va réussir à justifier que la présence de soldats suisses dans des armées étrangères n’est pas incompatible avec la neutralité suisse[7], mettre en place une politique d’asile en rassurant les pays voisins[8].
Durant les autres années de son mandat, soit en 1850-1851, en 1853-1854, en 1856-1857 et en 1859-1861, il dirige le Département de justice et police. Dans ce département, il va régler la question des apatrides, mettre en place une loi protégeant les couples de confession mixte et fonder la justice administrative qui régie les conflits de compétences entre la Confédération et les Cantons.
Il meurt alors qu'il occupe toujours sa fonction de conseiller fédéral et a droit à des funérailles nationales. Son successeur, Jakob Dubs est nommé le .
Notes et références
- (de) Ronald Roggen, « Zofingia-Jubiläum (3/6): Vom Neuenburgerhandel zur Kuba-Krise », sur zofingertagblatt.ch, Zofinger Tagblatt, Zofingue, (consulté le )
- Grande Loge Suisse Alpina, « Quelques personnalités marquantes de la Franc-maçonnerie en Suisse... » (consulté le )
- Daniel Ligou (sous la dir.), Dictionnaire de la franc-maçonnerie, PUF, coll. « Quadrige », (réimpr. 2018), 5e éd., Dico Poche (ISBN 978-2-13-055094-5), « Furrer (Dr Jonas) », p. 486.
- Le confédéré de Fribourg, « Le confédéré de Fribourg daté du 28 juillet 1861 » (consulté le )
- swissworld.org, « La Constitution de 1848 » (consulté le )
- Le confédéré de Fribourg, « Le confédéré de Fribourg daté du 18 novembre 1848 » (consulté le )
- Swiss Federal Archives, « Neutralité de la Suisse (DE) » (consulté le )
- Swiss Federal Archives, « Droit d’asile (DE) » (consulté le )
Liens externes
- Informations sur Jonas Furrer avec résultat de l'élection sur le site internet du Conseil fédéral suisse.
- Roswitha Feusi Widmer, « Jonas Furrer » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne.
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