John Emory

John Emory est le fils de Robert Emory un juriste d'un orphelinat et de Frances Thomas. Ses deux parents sont des méthodistes engagés. Il suit des études pour devenir juriste au Washington College (en) de Chestertown dans le Maryland. En 1805, après ses études de droit, il travaille pour la cabinet de Richard Tilghman Earle, à Centreville toujours dans le Maryland. En Août 1806, John Emory s'engage au sein du méthodisme et devient un prédicateur local. En 1809, il décide de quitter son emploi pour se consacrer au méthodisme[1].

En 1810, John Emory est ordonné diacre, puis pasteur en 1812. Comme beaucoup d'autres comme Francis Asbury ou Freeborn Garrettson, il devient un pasteur itinérant qui sillonne le Maryland et la Pennsylvanie, pour tenir diverses conférences notamment à Baltimore et Philadelphie. En 1832, il est élu évêque.

À partir de 1828, il assure la direction de la publication du Methodist Magazine qu'il renomme la Methodist Quaterly Review dont il rédigera plusieurs articles. Soucieux de la formation théologique et intellectuelle des méthodistes, il participe à la fondation de l'Université Wesleyenne, à Middletown dans l'état du Connecticut[1]^,[2].

En 1813, il épouse Caroline Sellers, le couple donne naissance à deux fils, Caroline meurt en 1815.

En 1818, il épouse Anne Wright[1].

En 1835, John Emory décède des suites d'un accident de circulation.

John Emory repose au Cimetière de Mount Olivet (Washington, D.C.)[3]

Plusieurs établissements universitaires fondés par des méthodistes portent son nom Université Emory d'Oxford, Géorgie (en) et le Collège Emory et Henry (en) dans le sud-ouest de la Virginie[2].