Joëlle Bouvier

Joëlle Bouvier, née le à Neuchâtel en Suisse[1], est une danseuse et chorégraphe française de danse contemporaine.

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Joëlle Bouvier
Naissance
Neuchâtel, Suisse
Activité principale Chorégraphe et danseuse
Style Danse contemporaine
Lieux d'activité Gémeaux à Sceaux
Années d'activité Depuis 1980
Collaborations Régis Obadia

Biographie

Après une enfance passée à Neuchâtel, Joëlle Bouvier part à l'âge de dix-sept ans à Paris pour rejoindre son oncle, l'historien Jean-Louis Ferrier, afin de suivre des cours de danse et de fréquenter assidument le musée du Louvre[2]. Pendant plus de quinze ans Joëlle Bouvier a formé avec Régis Obadia – rencontré à ses cours de danse – un duo indissociable[2], créateur de chorégraphies importantes de la Nouvelle danse française. Elle crée avec Régis Obadia la compagnie L'Esquisse en 1980 et écrit leur première chorégraphie Regard perdu. C'est le début d'une aventure et d'une collaboration fusionnelle pendant plus de quinze ans. Bouvier–Obadia devient un être bicéphale qui produit dix-sept chorégraphies jusqu'en 1998. Passions, émotions à vif, lyrisme, étaient la marque du duo incandescent[2]. Ils dirigent ensemble le Centre chorégraphique national du Havre de 1986 à 1992[3], puis le Centre national de danse contemporaine (CNDC) d'Angers « L'Esquisse » de 1993 à 1998.

La séparation du couple Bouvier–Obadia date de 1998[2]. Joëlle Bouvier poursuit depuis son travail personnel au sein de sa propre compagnie qui est restée résidente du CNDC d'Angers et qu'elle a continué de diriger jusqu'en 2003. Depuis , elle est en résidence aux Gémeaux à Sceaux.

Chorégraphies

Période Bouvier/Obadia

  • 1980 : Regard perdu
  • 1981 : Terre battue – premier prix au Concours de Bagnolet
  • 1985 : Le Royaume millénaire
  • 1986 : Derrière le mur
  • 1988 : L'Étreinte, La Chambre[4], Les Heures défaites ou les Combats de la lampe et du jour
  • 1989 : Welcome to Paradise[5]
  • 1990 : La Lampe
  • 1991 : La Noce
  • 1992 : Une femme chaque nuit voyage en grand secret
  • 1994 : L'Effraction du silence[6]
  • 1996 : L'Irresponsabilité d'Apollon[7]
  • 1996 : Les Chiens
  • 1997 : Indaten

Période Bouvier

Prix et distinctions

Notes et références

  1. (notice BnF no FRBNF12264330)
  2. Alexandre Demidoff, « Joëlle Bouvier ressuscite Roméo et Juliette », Le Temps, 5 mai 2009.
  3. Jean-Marc Adolphe, « Dix ans et une valse », L'Humanité, 18 mars 1991.
  4. [vidéo] La Chambre (intégral, 1988), www.numeridanse.tv, Maison de la danse, consulté le 30 octobre 2020.
  5. [vidéo] Welcome to Paradise (extrait), www.numeridanse.tv, Maison de la danse, consulté le 30 octobre 2020.
  6. [vidéo] Charles Picq, L'Effraction du silence (intégral, 1995), www.numeridanse.tv, Maison de la danse, consulté le 30 octobre 2020.
  7. [vidéo] Richard Nadal, L'Irresponsabilité d'Apollon (intégral, 1996), www.numeridanse.tv, Maison de la danse, consulté le 30 octobre 2020.
  8. [vidéo] Fureurs (intégral, 1999), www.numeridanse.tv, Maison de la danse, consulté le 30 octobre 2020.
  9. [vidéo] 'Dépêche-toi ! (intégral, 2002), www.numeridanse.tv, Maison de la danse, consulté le 30 octobre 2020.
  10. [vidéo] Charles Picq, Roméo et Juliette (documentaire, 2011), www.numeridanse.tv, Maison de la danse, consulté le 30 octobre 2020.
  11. Parcours de Joëlle Bouvier sur le site officiel de la compagnie.
  12. « L'Institut neuchâtelois récompense la chorégraphe Joëlle Bouvier », www.arcinfo.ch, 17 mars 2015.

Liens externes

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