João Doria (homme politique, 1957)
João Agripino da Costa Doria Junior, plus couramment appelé João Doria Jr., né le , est un homme politique brésilien. Il est le fils de João Doria Sr.
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João Doria | ||
João Doria en 2019. | ||
Fonctions | ||
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Gouverneur de l'État de São Paulo | ||
En fonction depuis le (2 ans, 8 mois et 14 jours) |
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Élection | ||
Prédécesseur | Márcio França | |
Maire de São Paulo | ||
– (1 an, 3 mois et 5 jours) |
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Élection | ||
Prédécesseur | Fernando Haddad | |
Successeur | Bruno Covas | |
Biographie | ||
Nom de naissance | João Agripino da Costa Doria Junior | |
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | São Paulo (Brésil) | |
Nationalité | Brésilienne | |
Parti politique | PSDB (depuis 2001) | |
Père | João Doria Sr | |
Diplômé de | Fondation Armando Alvares Penteado | |
Profession | Journaliste | |
Religion | Catholicisme | |
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Biographie
De 1986 à 1988, il est responsable de l'institut du tourisme brésilien.
Le , il est élu maire de São Paulo dès le 1er tour en obtenant 53,3 % des voix contre 16,7 % pour le maire sortant, Fernando Haddad[1]. Chacun de ses meetings de campagne se terminait par un message à son adversaire : « qu'il aille se faire voir à Cuba »[2].
Homme d'affaires et multimillionnaire, il propose « moins d’impôts, moins de régulation du marché et zéro entrave à la libre entreprise ». Il promet notamment de privatiser rapidement les gestions encore publiques dans sa ville (dont celles des parcs et des stades)[2].
En , il abandonne son mandat de maire pour se consacrer à l'élection au poste de gouverneur de l'État de São Paulo. Il est élu le suivant et entre en fonction le .
En , il place à la tête du PSDB l’un de ses proches alliés, le député Bruno Araujo. Il entend en particulier séduire les déçus du bolsonarisme[3]. Sa rupture avec Jair Bolsonaro, qu'il avait soutenu lors de l’élection présidentielle de 2018[4], lui vaut d’être traité de « Judas » par les partisans du président, ou d’être surnommé « Dictadoria »[5].
Notes et références
- « Brésil/municipales : le parti de Lula perd des bastions historiques », sur Le Figaro,
- « Au Brésil, la crise galvanise les droites », Le Monde diplomatique, (lire en ligne, consulté le )
- « La droite brésilienne veut séduire les bolsonaristes « modérés » », Le Monde, (lire en ligne)
- François-Xavier Gomez, « Violences et passes d'armes avant le second tour au Brésil », sur Libération.fr,
- « Au Brésil, des manifestants anticonfinement se regroupent tous les week-ends », Le Monde.fr, (lire en ligne)
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