Jeunes libéraux-radicaux suisses
Les Jeunes libéraux-radicaux suisses (abrégé en JLRS ou JLR, en allemand : Jungfreisinnige Schweiz, abrégé en JFS, en italien : Giovani liberali radicali svizzeri, abrégé en GLRS et en Giuvens liberals svizzers) est le parti jeune du Parti libéral-radical (PLR).
Pour les articles homonymes, voir JFS (homonymie) et JLR.
Jeunes libéraux-radicaux suisses (de) Jungfreisinnige Schweiz (it) Giovani liberali radicali svizzeri (rm) Giuvens liberals svizzers | |
Logotype officiel. | |
Présentation | |
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Président | Matthias Müller |
Fondation | 2008 |
Siège | Berne, Suisse |
Vice-présidente | Jill Nussbaumer |
Idéologie | Libéralisme Radicalisme |
Affiliation européenne | LYMEC |
Affiliation internationale | International Federation of Liberal Youth (en) |
Adhérents | 4 200 (2019) |
Couleurs | bleu et rouge |
Site web | jungfreisinnige.ch/fr/ |
Les Jeunes libéraux-radicaux suisses sont issus de la fusion entre les Jeunes libéraux suisses et les Jeunes radicaux suisses qui a lieu le [1].
Description
Les Jeunes libéraux-radicaux suisses sont constitués de sections dans pratiquement tous les cantons, pour un total dépassant les 4 200 membres, âgés de 15 à 35 ans. Indépendant, le mouvement est affilié au PLR et, sur le plan international, au LYMEC ainsi qu'à l'International Federation of Liberal Youth (en).
Le parti dispose de représentants élus sur le plan fédéral, cantonal et communal. Ils sont quatre au Conseil National, soit Andri Silberschmidt, Philippe Nantermod, Christa Markwalder et Christian Wasserfallen, et une au Conseil des États, Johanna Gapany.
Historique
Le parti est issu de la fusion des jeunes radicaux et des jeunes libéraux en 2008, soit un an avant le parti-mère[3]. Les jeunes radicaux ont été fondés en 1928[4].
En 2016, le zurichois Andri Silberschmidt est élu président.
En décembre 2019, le zurichois Matthias Müller est élu président[5].
Organisation
Le Congrès est l'organe suprême des Jeunes libéraux-radicaux. Il se réunit une fois par année (normalement au printemps). Le Congrès élit individuellement les membres du Comité Directeur et vote les papiers politiques stratégiques qui forment le manifeste.
Durant l'année, l'Assemblée des Délégués se réunit quatre fois et décide des affaires courantes, par exemple adopte les positions du parti sur les votations populaires. Le Comité est responsable de toutes les autres affaires courantes.
Comité directeur
Les membres de l'actuel comité directeur[6]
- Président: Matthias Müller (ZH)
- Vice-présidents : Nicolas Jutzet[7] (NE), responsable de la Suisse romande et Jill Nussbaumer (ZG), responsable Suisse alémanique
- Trésorier : Michael Umbricht
- Planification politique : Thomas Juch (GE)
- Campagne : Anna Ludwig (NE)
- Coordination entre les cantons : Fabian Kuhn (FR)
- Médias & Online : Jonas Lüthy (BS)
- International Officer : Philipp Eng (SO)
Initiatives et référendums
LJAr
La loi sur les jeux d'argent (LJAr) acceptée par l'Assemblée fédérale prévoit la possibilité de bloquer les sites internet étrangers proposant des jeux d'argent[8]. Les JLR lancent un référendum en ; la loi est finalement acceptée le .
Notes et références
- Fusion Jeunes libéraux-radicaux suisses
- « «Plus de liberté, moins d’Etat»: un slogan assumé pour la liberté », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- Daniel S. Miéville, « Fusion radicale-libérale: jeunes, femmes et Neuchâtelois d'abord », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- Hans Hirter (trad. Pierre-G. Martin), « Jeunesses des partis » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- (de) « Matthias Müller ist neuer Präsident der Jungfreisinnigen », sur Telebasel, (consulté le )
- « Comité », sur Jungfreisinnige Schweiz (consulté le )
- Yan Pauchard, « Nicolas Jutzet, jeune effronté de la politique suisse », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- Boris Busslinger, « Le référendum sur les jeux d’argent en quatre questions », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- « Les Jeunes PLR proposent de relever l'âge de la retraite », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )