Jean de Vaugelas

Jean de Vaugelas ( à Paris - à Mendoza[1]) est un militaire français, cadre de la Milice française, et officier (Sturmbannführer) de la Waffen-SS.

Biographie

Né le à Paris, Jean de Vaugelas est un ancien élève de l'École militaire de l'air. Lors de la Seconde Guerre mondiale, il combat avec le grade de lieutenant dans une escadrille combattante. Après avoir servi dans les Chantiers de la jeunesse française, il intègre la Milice française dans les premiers jours en même temps que ses deux frères qu'il entraine.
Après avoir été chef régional de la Milice à Marseille, il devient directeur de l'École des cadres d'Uriage[Information douteuse]. Il est impliqué en février 1944 dans la réduction du maquis des Glières, cité pour ce succès à l'ordre de la nation, le . Entretemps, il a été nommé le , directeur du maintien de l'ordre pour la région de Limoges[2]. Le , Jean de Vaugelas dirige un convoi de francs-gardes fuyant l'arrivée des forces de Libération. Son convoi traversera Guéret le 23 puis Dijon quelques jours après pour arriver en Allemagne. Il intégrera la Division SS Charlemagne en cours de formation à Wildflecken. Incorporé au grade SS de Hauptsturmführer, il est promu en février 1945 Sturmbannführer. Lors de la montée au front en , il occupe le poste de chef d'état-major de la division, secondant ainsi Edgar Puaud.

Faisant une partie de la bataille de Poméranie à cheval, Vaugelas est capturé par les Soviétiques peu après le massacre du régiment de réserve[Lequel ?] à Belgard le . Il est emprisonné au camp de Posen avec d'autres officiers SS français, la cour de justice de la Haute-Vienne l'ayant condamné à mort par contumace en 1945. Lors du transfert qui les rapatrie en 1946 vers la France, Jean de Vaugelas et Jean Bassompierre s'échappent du convoi pour atteindre l'Italie. Nantis d'un unique passeport de la Croix-Rouge, c'est le privilège du grade qui permet à Jean de Vaugelas d'échapper à la justice. Il rejoint Buenos Aires et l'Argentine en 1948 où il fondera avec René Fayard, ancien officier de la Division Charlemagne, les Caves Franco-Argentines, où il est devenu administrateur. Il trouvera la mort dans un accident de la route à Mendoza, en (note de la famille la plus proche)[3].

Anecdotes

  • Un de ses frères, Henri de Vaugelas, servit en Poméranie au sein de la Division Charlemagne, avec un grade inférieur (Standarten-Junker).

Bibliographie

  • Pierre Giolitto, Histoire de la Milice, Éditions Librairie Académique Perrin, Paris, 2002.
  • Jean Mabire, La Division Charlemagne, Fayard.
  • Robert Forbes, Pour l'Europe, Éditions de l'Æncre, 2005.

Notes et références

  1. Relevé généalogique sur Geneanet
  2. Histoire de la Milice. Pierre Giolitto, Tempus, page 456
  3. Eric Conan, « La cavale des Maudits », L'Express, (lire en ligne)
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