Jean Soan de Goto

Saint Jean Soan de Goto, né en 1578 sur une des îles de Goto (Japon) et mort (exécuté) le à Nagasaki (Japon), était un séminariste jésuite japonais. Avec 25 autres chrétiens il fut crucifié en haine de la foi chrétienne. Les 26 martyrs de Nagasaki furent béatifiés le par le pape Urbain VIII et canonisés le par le pape Pie IX. Avec les 25 autres martyrs Jean Soan de Goto est liturgiquement commémoré le .

Jean Soan de Goto

Statue de Jean Soan de Goto dans l'église Saint-Martin de Bamberg.
Séminariste jésuite, martyr et saint
Naissance 1578
iles de Goto Japon
Décès   (19 ans)
Nagasaki Japon
Nationalité japonaise
Ordre religieux Compagnie de Jésus
Béatification 3 juillet 1627
par Urbain VIII
Canonisation 8 juin 1862
par Pie IX
Vénéré par Catholiques japonais
Fête 6 février

Biographie

Né en 1578 de parents chrétiens vivant sur une des iles de l’archipel de Goto, au Japon, (d’où le nom ‘Jean de Goto’ qu’on lui donne parfois) Jean Soan reçoit une éducation chrétienne à Nagasaki, où ses parents se sont réfugiés, fuyant une vague de persécutions des chrétiens lancée par le daimyo de Goto. En 1591 Jean se trouve parmi les séminaristes de Shiki qui apprennent l’art et la musique sacrée. A 15 ans il demande son admission dans la Compagnie de Jésus. Trop jeune pour être admis il est envoyé seconder les missionnaires comme catéchiste. Ce qu’il fait avec succès. Plus tard, alors qu’il se trouve à Osaka il est admis comme novice.

En décembre 1596 le novice est arrêté avec les autres jésuites d’Osaka qui se trouvaient dans la résidence ce jour-là. Ils sont conduits à la prison de Miyako où ils rejoignent six franciscains et leurs tertiaires.

Le les prisonniers sont condamnés à mort. Pour l’exemple l’exécution par crucifiement aura lieu à Nagasaki où se trouve une communauté chrétienne relativement importante. Un long et pénible voyage de quatre semaines les conduit de Miyako à Nagasaki.

Peu avant d’arriver à Nagasaki, à l’hôpital Saint Lazare d’Urakami, un prêtre jésuite parvient à entrer en contact avec eux. Il entend leurs confessions et reçoit les vœux religieux de Jean Soan et de Jacques Kisaï.

Au pied de la colline Nishizaka où l’exécution va avoir lieu Jean dit au revoir à son père âgé. Le il est crucifié avec les autres sur cette colline, aujourd’hui connue sous le nom de 'Colline des martyrs’. Des témoins affirment qu’il mourut en chantant.

Vénération

Bibliographie

  • Giuseppe Boero: Histoire de la vie et du martyre des saints japonais, Toulouse, 1963.
  • Victor de Buck: Les Saints martyrs japonais de la Compagnie de Jésus : Paul Miki, Jean Soan de Gotto et Jacques Kisai, 1863 [lire en ligne]
  • Lettres du Japon - Chronologie des Jésuites au Japon [lire en ligne]

Article connexe

Martyrs du Japon

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