Jean Roussel (homme politique)

Jean Roussel, né le à Marseille et mort le dans la même ville, est un avocat et homme politique français.

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Jean Roussel
Fonctions
Député français

(2 ans, 1 mois et 28 jours)
Circonscription Bouches-du-Rhône
Législature VIIIe (Cinquième République)
Groupe politique FN-RN
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Marseille (Bouches-du-Rhône)
Date de décès
Lieu de décès Marseille
Nationalité  Français
Parti politique Action française
CD
PR
FN (1985-1998)
MNR (à partir de 1998)
Profession Avoué
Avocat
Religion Catholique
Résidence Marseille
Conseillers départementaux des Bouches-du-Rhône
Députés des Bouches-du-Rhône

Biographie

Jeunesse et études

Jean Roussel est issu d'une riche famille marseillaise[1].

Carrière professionnelle

Jean Roussel s’inscrit au barreau le 9 juillet 1944. Il reprend la charge d’avoué de son père Hubert Roussel et son grand-père Raymond Teisseire. Il redevient avocat en 1972 après la fusion des professions. Considéré comme un « notable », il est réputé pour sa capacité de travail[1].

Engagement politique

Membre actif de la résistance passive et réfractaire au STO, il réussit à échapper aux arrestations de la police. Arrêté en 1944 par la Gestapo , transféré à l’évêché en vu d’un transfert en Allemagne, il réussit à s'évader.

Militant royaliste, membre de l'Action française, il est aussi, combattant en faveur de l'Algérie française, membre de l'OAS-Métro ; en 1961, il est inculpé pour « atteinte à la sûreté de l'État » et arrêté lors d’une visite du Général De Gaulle. Il est alors soutenu par l’ensemble du barreau de Marseille.

Il milite ensuite aux Comités Tixier-Vignancour, puis rejoint le Centre démocrate (CD), dont il est candidat lors des élections législatives de 1968 à Marseille (avec, pour suppléant, Ronald Perdomo[1]).

En 1974, il prend part à la campagne de Valéry Giscard d'Estaing, puis devient, en 1978, secrétaire départemental du Parti républicain (PR) des Bouches-du-Rhône. Il s’oppose vivement aux lois sur le divorce et surtout l’avortement. Il est candidat sous cette étiquette lors des élections législatives de la même année, puis de celles de 1981.

En 1983, il est élu conseiller municipal de Marseille sur les listes de Jean-Claude Gaudin, dans le premier secteur. Il adhère alors à Solidarité et défense des libertés, proche de Charles Pasqua, et devient président de l'Association de défense du centre-ville.

Il rejoint le Front national (FN) en 1985, et devient, la même année, le premier conseiller général du canton, élu face à Hyacinthe Santoni.

En 1986, il est député sur la liste FN, avec Pascal Arrighi, Gabriel Domenech et Ronald Perdomo[1]. En 1988, candidat dans la 3e circonscription des Bouches-du-Rhône, il dépasse au premier tour Jean Roatta avant d'être battu par Philippe Sanmarco à 92 voix près.

En , face à l'obstruction de Lucien Weygand, président du conseil général, il démissionne de l'assemblée départementale, avant d'être réélu en septembre suivant.

En , il perd les élections cantonales face à Renaud Muselier. Choisissant alors de se retirer peu à peu de la politique, il tente de faire « monter » Jean-Philippe Motte, un militant de longue date, dans les instances du FN[1].

En 1998, lors de la scission du FN, il rejoint le Mouvement national républicain (MNR) de Bruno Mégret, avec sa femme Marie-Claude.

Vie privée

Époux de Marie-Claude Abeille, candidate aux législatives de 1989[1] conseiller municipal et conseiller régional, il est père de deux filles et d’un fils qui a repris le cabinet de son père[1].

Il meurt le à l'âge de 92 ans[2].

Détail des fonctions et des mandats

Mandat parlementaire

Références

Annexes

Article connexe

Liens externes

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