Jean Proal
Jean Proal est un écrivain français né le à Sainte-Rose, commune de Seyne-les-Alpes, et mort le à Avignon[1].
Biographie
Il écrit quelques nouvelles à vingt-quatre et vingt-cinq ans[2], puis son premier roman Tempête de printemps à 28 ans.
Des écrivains comme Giono [3], Roger Martin du Gard, Marie Mauron... l'encouragent. Il est l’ami de Maria Borrély.
Mobilisé en 1939 dans un régiment d’artillerie, il est réformé en 1940 pour raison de santé[4]. Il connaît quelques difficultés à se faire éditer, avant de signer chez Denoël, et malgré le critique Léon Derey, il n’est considéré que comme un écrivain suivant Giono et Ramuz[4]. En 1942, il est muté à Paris, où il tente d’obtenir le Goncourt[5]. Il commence à se faire connaître du milieu littéraire, et reçoit des marques d’estime d’auteurs comme Max Jacob, Cendrars, Jean de La Varende et Jean Rostand[6].
Son œuvre se monte à une dizaine de romans, des contes et nouvelles, et quelques entretiens.
En 1950, il vient habiter Saint-Rémy-de-Provence où il se noue d'amitié avec Aragon et des peintres tels que Hans Hartung, Mario Prassinos. Il abandonne son poste de fonctionnaire (receveur à l’enregistrement) et ouvre un magasin d’électroménager en 1951[7].
Il reçut le Grand prix du roman de la société des gens de lettres pour De sel et de cendre en 1953 et fut Premier grand prix de Provence pour l'ensemble de son œuvre en 1961.
À ses derniers instants en 1969, il écrivait ces mots : « C'est la lumière qui me fait respirer ». Il meurt d’une maladie des poumons[8].
Œuvres
Romans
- Tempête de printemps, Denoël, 1932
- À hauteur d’homme, Denoël, 1933
- Les Arnaud, Denoël, 1942
- Où souffle la lombarde, Denoël, 1943
- Montagne aux solitudes, Denoël, 1944
- Bagarres, Denoël, 1945
- Suite montagnarde, Denoël, 1948
- Au pays du chamois, Denoël, 1948
- De sel et de cendre, Julliard, 1953
- Le vin d’orage, Julliard, 1955
Contes
- Histoire de Lou, Gallimard, collection blanche, 1956 (paru en avant première le au supplément théâtral et littéraire).
Essais
- Camargue, Lausanne, Marguerat, avec des photographies de Denys Colomb de Daunant.
- Chasse en montagne, Lausanne, Marguerat, 1962, avec des photographies de Charles Vaucher.
- Chasse en plaine, Lausanne, Marguerat, 1962, avec des photographies de divers photographes.
- Magie de la Camargue, Ekkehard Presse, avec des photographies de Denys Colomb de Daunant.
Au cinéma
- Le roman Bagarres a été adapté au cinéma par Henri Calef en 1948 sous le même titre Bagarres, avec Maria Casares et Roger Pigaut dans les rôles principaux.
- Jean Proal a signé le scénario et les dialogues de Solita de Cordoue, film de Willy Rozier sorti en 1946.
Sources
- Jean Proal, une écriture saisissante, bulletin no 1 de l’Association des Amis de Jean Proal, 2007
Notes
- « L’Auteur, sa vie et son "histoire littéraire" », in Jean Proal, une écriture saisissante, bulletin n° 1 de l’Association des Amis de Jean Proal, 2007, p 9 et 25
- « L’Auteur, sa vie et son "histoire littéraire" », p 16
- qui lui écrit plusieurs lettres d’encouragement entre 1929 et 1931, « L’Auteur, sa vie et son "histoire littéraire" », p 16
- « L’Auteur, sa vie et son "histoire littéraire" », p 17
- « L’Auteur, sa vie et son "histoire littéraire" », p 18
- « L’Auteur, sa vie et son "histoire littéraire" », p 19
- « L’Auteur, sa vie et son "histoire littéraire" », p 22
- « L’Auteur, sa vie et son "histoire littéraire" », p 10
Lien externe
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