Jean-Parfait Friederichs
Jean-Parfait Friederichs, né le à Montmartre et mort le à la bataille de Leipzig, est un général français de la Révolution et de l’Empire.
Jean-Parfait Friederichs | |
Naissance | Montmartre, Paris |
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Décès | (à 40 ans) Leipzig, Allemagne Mort au combat |
Origine | France |
Allégeance | Empire français |
Arme | Infanterie |
Grade | Général de division |
Années de service | 1789 – 1813 |
Conflits | Guerres de la Révolution française Guerres napoléoniennes |
Faits d'armes | bataille de Leipzig |
Distinctions | Baron de l'Empire Commandeur de la Légion d'honneur |
Hommages | Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile, 20e colonne. |
Biographie
Jean-Parfait Friederichs commence sa carrière militaire avant 1789 au sein du régiment de Monsieur[1]. Il profite des évènements révolutionnaires pour atteindre le grade de lieutenant-colonel en 1793 puis démissionne en 1796[2].
Reprenant du service en 1799, il sert dans les armées du Rhin et de Batavie avant d'intégrer la Garde impériale au sein de laquelle il participe aux campagnes d'Allemagne, de Prusse et de Pologne[2]. Il est major au régiment des Vélites-grenadiers de la Garde impériale le puis colonel-major du 2e régiment de fusiliers de la Garde impériale le . Il passe alors brièvement en Espagne[2]. Colonel du régiment des fusiliers-grenadiers de la Garde impériale le , il participe à la campagne d'Allemagne et d'Autriche et est nommé général de brigade le [1]. Général de division le , pendant la campagne de Russie, il commande la 4e division du 1er corps du maréchal Davout[1].
Le général Friederichs fait la campagne de 1813 en Allemagne à la tête de la 22e division du 6e corps du maréchal Marmont[3]. Il est gravement blessé aux combats de Möckern lors de la bataille de Leipzig[2] et meurt[3] des suites de l'amputation d'une jambe.
Distinctions
Jean-Parfait Friederichs est fait membre de la Légion d'honneur le , officier du même ordre le puis commandeur le [4]. Le , alors colonel, il est fait baron de l'Empire[2]. Son nom est gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile, dans la 20e colonne.
Le général Marcellin Marbot, dans ses célèbres Mémoires, dit à son propos : « c'était un excellent et très brave officier, qui joignait à ces qualités morales l'avantage d'être le plus bel homme de toutes les armées françaises ». Ce dernier jugement est confirmé par le témoignage du général Charles-Pierre-Lubin Griois, pour qui Friederichs était « un des plus beaux hommes de l'armée »[5].
Notes et références
- Alain Pigeard, Dictionnaire de la Grande Armée, Paris, Tallandier, , 814 p. (ISBN 2-84734-009-2), p. 697
- Jean Tulard, Napoléon et la noblesse d'Empire : avec la liste des membres de la noblesse impériale, 1808-1815, Paris, Tallandier, , 361 p. (ISBN 2-235-02302-9), p. 237
- Jean Tulard (dir.), Dictionnaire Napoléon, vol. A-H, Paris, Fayard, , 1000 p. (ISBN 2-213-60485-1), p. 837-838
- « Dossier du général Friederichs », base Léonore, ministère français de la Culture
- Alain Pigeard (préf. baron Gourgaud), Les étoiles de Napoléon : maréchaux, amiraux, généraux 1792-1815, Quatuor, , 768 p., p. 368.
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