Jean Louis Henri Villain

Jean Louis Henri Villain, né au Catelet le et décédé à Gouy, le est un homme politique français.

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Biographie

D'abord notaire[1], Henri Villain s'établit jeune comme raffineur de sucre à Mont-Saint-Martin et acquiert rapidement une fortune considérable[2].

Il siège au conseil général de l'Aisne de 1848 à 1870[1].

Il est élu député de l'Aisne le , 8e sur 11, et siège sur les bancs de la gauche républicaine. Il est rapporteur de la commission des sucres, et se prononce contre la paix, contre l'abrogation des lois d'exil, contre la pétition des évêques, contre la démission de Thiers, contre le septennat, contre le ministère de Broglie, pour l'amendement Wallon, pour les lois constitutionnelles[2].

Réélu le , il refuse sa confiance au gouvernement de Broglie après le 16 mai. Il est reconduit par ses électeurs le et le . Il est rapporteur en de la proposition de M. E. Robert sur les sucres. Soucieux de la condition ouvrière, il est l'auteur avec M. Nadaud d'une proposition de loi pour réduire des heures de travail, rejetée en 1881 par ses pairs comme « attentatoire à la liberté du travail. »[2]

Il échoue au Sénat le , mais est réélu, le . Il siège au sein du groupe de l'Union républicaine[1].

Notes et références

  1. Le Matin, 20 janvier 1886.
  2. Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889

Source

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