Jean Chamant
Jean Chamant, né le à Chagny (Saône-et-Loire) et mort le à Paris, est un homme politique français.
Pour les articles homonymes, voir Chamant (homonymie).
Jean Chamant | |
Jean Chamant en 1967 lors de la présentation du Concorde | |
Fonctions | |
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Sénateur de l'Yonne | |
– (18 ans) |
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Groupe politique | RPR |
Maire d'Avallon | |
– (6 ans) |
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Prédécesseur | Jacques Schiever |
Successeur | Léon Laurent |
Député de l'Yonne | |
– (4 ans et 1 mois) |
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Élection | 1973 |
Groupe politique | RI |
– (11 ans) |
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Groupe politique | RI IPAS |
– (9 ans) |
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Groupe politique | RI |
Président du conseil général de l'Yonne élu dans le Canton de Quarré-les-Tombes (1965-1992) | |
– (22 ans) |
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Prédécesseur | Paul Arrighi |
Successeur | Henri de Raincourt |
Président du conseil régional de Bourgogne | |
– (4 ans) |
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Prédécesseur | Création des régions |
Successeur | Marcel Lucotte |
Ministre des Transports | |
– (1 an, 5 mois et 29 jours) |
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Président | Georges Pompidou |
Gouvernement | Chaban-Delmas |
Prédécesseur | Raymond Mondon |
Successeur | Robert Galley |
– (2 ans, 3 mois et 14 jours) |
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Président | Charles de Gaulle |
Gouvernement | Couve de Murville Pompidou IV |
Prédécesseur | Edgard Pisani |
Successeur | Raymond Mondon |
Secrétaire d'État aux Affaires étrangères chargé des affaires marocaines et tunisiennes et des États associés | |
– (11 mois et 9 jours) |
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Président | René Coty |
Gouvernement | Faure II |
Prédécesseur | Roland de Moustier |
Successeur | Alain Savary |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Chagny (France) |
Date de décès | |
Lieu de décès | Paris (France) |
Nationalité | française |
Biographie
Jeunesse et formation
Jean Jules Eugène Marie Chamant est né le à Chagny en Saône-et-Loire, où son père était chef de gare[1],[2].
Élève à l'École Saint-Jacques à Joigny et à la Faculté de droit de Paris, il est licencié en droit. Il devient avocat à la cour d'appel de Paris en 1937[3].
Carrière politique
En 1946, Jean Chamant est élu député de l'Yonne sous l'étiquette des Républicains indépendants.
En 1955, il devient secrétaire d'État aux Affaires étrangères du gouvernement Edgar Faure II. Il est particulièrement chargé des affaires marocaines et tunisiennes et des États associés.
Lors des élections législatives de février 1956, il est battu par Jean Lamale, candidat poujadiste, dont l'élection est invalidée en mai suivant. Alors que Jean Chamant est proclamé vainqueur à la suite de cette décision, celui-ci démissionne et sollicite la confiance des électeurs qui la lui accordent largement lors d'une élection partielle le suivant (56 %). Cet épisode lui confère une réputation d'homme de grande droiture et lui valent l'estime de ses administrés et de ses adversaires politiques[4].
En 1958, alors figure du Centre national des indépendants et paysans (CNIP), Jean Chamant soutient le retour au pouvoir du général de Gaulle[4].
Il devient vice-président de l'Assemblée nationale de 1959 à 1967. En 1962, il quitta le CNI avec Valéry Giscard d'Estaing après les élections de 1962 et retrouve les Républicains indépendants.
Plusieurs fois ministre des Transports entre 1967 et 1972 sous Charles de Gaulle et Georges Pompidou, il est étroitement associé au développement de réalisations comme le Concorde, l’Airbus ou le TGV.
Sénateur RPR de 1977 à 1995, date à laquelle il perd son siège, il fut vice-président de cette Haute Assemblée.
Conseiller général dès 1965, il est président du conseil général de l'Yonne de 1970 à 1992. Il fut conseiller municipal à Sens dès 1947 et maire d'Avallon de 1977 à 1983. Il fut aussi président du Conseil régional de Bourgogne de 1974 à 1978. Personnalité très influente de l'Yonne, on l'appelait le "roi Jean"[1].
Détail des mandats et fonctions
- Secrétaire d'État aux Affaires étrangères du gouvernement Edgar Faure (2) (du au )
- Ministre des Transports du gouvernement Georges Pompidou (4) (du au )
- Ministre des Transports du gouvernement Maurice Couve de Murville (du au )
- Ministre des Transports du gouvernement Jacques Chaban-Delmas (du au )
Décorations
- Officier () puis commandeur () de la Légion d'honneur[6]
Notes et références
- « Jean Chamant n'est plus », Auxerre TV, (lire en ligne)
- « 1913 ● Naissance de Jean Chamant, homme politique », sur Académie des sciences, arts et belles lettres de Dijon (consulté le )
- « Jean CHAMANT », sur Comité d'histoire - Ministère de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Elevage (consulté le )
- Vincent Roussot, « Jean Chamant, ancien ministre », Le Monde, (lire en ligne)
- « Jean Chamant est mort », sur lyonne.fr, (consulté le ).
- Décret du 2 avril 2010, publié au Journal officiel le 4 avril 2010, NOR: PREX1004887D.
Liens externes
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