Jean Chalvidan
René Jean Chalvidan (Nîmes, – Vélizy-Villacoublay, ), est un militaire, officier de gendarmerie et résistant français.
René Jean Chalvidan | |
Naissance | Nîmes |
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Décès | Vélizy-Villacoublay Fusillé |
Origine | Français |
Allégeance | France |
Arme | Gendarmerie |
Grade | Capitaine |
Années de service | 1931 – 1944 |
Conflits | Seconde Guerre mondiale |
Distinctions | Chevalier de la Légion d'honneur |
Hommages | Nom d'une rue au Plessis-Robinson |
Biographie
Né à Nîmes dans le Gard, il est le fils de Camille Auguste Chalvidan et de Pauline Rosine Astier.
Bachelier à 17 ans, Jean Chalvidan est admis au lycée Louis-le-Grand de Paris. À 19 ans, il est admissible à Polytechnique et à Saint-Cyr après une année de math' sup' au lycée Alphonse-Daudet de Nîmes. Jean Chalvidan intègre l'École spéciale militaire de Saint-Cyr en 1931 (promotion du Tafilalet). En 1933, il en sort et intègre le 38e régiment d'infanterie (RI) en qualité de sous-lieutenant. Le , il choisit de servir dans la gendarmerie et est affecté à la garde républicaine mobile à Caussade.
Seconde guerre mondiale
Le , il est muté, à sa demande, au 28e bataillon d'infanterie légère d'Afrique (BILA)[1]. Il obtient deux citations à l'ordre de l'armée.
Le , Chalvidan est fait prisonnier à Besançon. Par trois fois, il tente de s'évader, sans succès. Le , il est libéré au titre de la gendarmerie. Après plusieurs affectations qui le conduisent de l'Yonne en Gascogne, il prend en charge le peloton spécial des Saint-Cyriens au fort de Montrouge.
Le , il est affecté au commandement de la section de gendarmerie de Paris-Exelmans. Durant la libération de Paris, le , au cours d'une opération de transport d'armes et de munitions au profit des insurgés de la Préfecture de Police, après avoir forcé trois barrages, il est arrêté et exécuté par les allemands à Vélizy-Villacoublay.
Il est reconnu « mort pour la France »[2].
Décorations
Chevalier de la Légion d'honneur (à titre posthume)
Croix de guerre 1939-1945, palme de bronze (deux citations à l'ordre de l'armée)
Postérité
La caserne de gendarmerie de Paris-Exelmans[3] est baptisée en l'honneur du capitaine Chalvidan.
Il est le parrain de la 49e promotion (1947) de l'école des officiers de gendarmerie de Melun.
Notes et références
- Bataillon de réserve du 1er BILA formé entre septembre et octobre 1939.
- « René Jean Chalvidan », base Mémoire des hommes, ministère français de la Défense.
- 51, boulevard Exelmans, Paris 16e, 48° 50′ 31″ N, 2° 15′ 42″ E .
Voir aussi
Bibliographie
- Hubert Demory, La mémoire du XVIe arrondissement : inventaire des plaques commémoratives, Paris, L'Harmattan, , 226 p. (ISBN 978-2-296-12556-8, notice BnF no FRBNF42232988, lire en ligne). .
Liens externes
- « René Jean Chalvidan », base MémorialGenWeb, association des contributeurs et administrateurs de MémorialGenWeb.
- Pierre Accoce, Les gendarmes dans la Résistance, 2001.
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