Jean Baptiste Pierre Magnier
Jean Baptiste Pierre Magnier, né le à Grenoble (Isère), mort le à Marseille (Bouches-du-Rhône), est un militaire français de la Révolution et de l’Empire.
Pour les articles homonymes, voir Magnier.
Jean Baptiste Pierre Magnier | |
Naissance | Grenoble (Isère) |
---|---|
Décès | (à 54 ans) Marseille (Bouches-du-Rhône) |
Origine | France |
Arme | Infanterie |
Grade | Colonel |
Années de service | 1788 – 1815 |
Distinctions | Officier de la Légion d’honneur |
États de service
Il entre en service le , comme simple canonnier au régiment d’artillerie de Grenoble, et il obtient son congé le .
Il reprend du service le , dans le régiment d’Austrasie-infanterie, qu’il quitte également par congé de grâce le . Le suivant il entre comme soldat dans les chasseurs des Vosges, et il est nommé sergent-major le , au 2e bataillon des Côtes maritimes.
De 1792 à l’an X, il fait toutes les campagnes de la Révolution dans les différentes armées de la République. Il passe sous-lieutenant le , et il est blessé à la bataille de Peyrestortes le . Il devient lieutenant le , et il obtient son brevet de capitaine le , à la 4e demi-brigade d’infanterie de ligne.
Sa conduite du 15 au , lors de la bataille du pont d'Arcole, ayant été remarquée par ses chefs, il est proposé et nommé au grade de chef de bataillon le , à la 22e demi-brigade d’infanterie légère. En 1798, il fait partie de l’armée d’Orient, et le , lors de la prise de Jaffa, il commande un bataillon de carabiniers, désigné pour l’assaut de cette place. Il y est blessé de trois coups de feu, et il est promu chef de brigade sur le champ de bataille. Il est de nouveau blessé le , à la bataille d’Aboukir, et sa bravoure est citée avec éloge par le général en chef.
Passé à la 59e demi-brigade de ligne, il rentre en France après la capitulation d’Alexandrie le . Le , il prend le commandement du 13e régiment d’infanterie légère, et il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , puis officier de l’ordre le . Il est admis à la retraite le .
Retirer dans ses foyers, il ne prend plus aucune part dans les affaires publiques, jusqu’au retour de l’Empereur de l’île d’Elbe. Il va en 1815, offrir ses services au duc d’Angoulême, et il fait la campagne de la Drôme à la tête d’un corps de volontaires royaux du département du Gard. Après la dissolution de l’armée du duc d’Angoulême, il rentre dans sa position de retraite.
Il meurt le , à Marseille.
Sources
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 3, Bureau de l’administration, , 529 p. (lire en ligne), p. 299.
- « Cote LH/1686/78 », base Léonore, ministère français de la Culture
- Correspondance générale: Ruptures et fondation, 1803-1804, édition Fayard, , p. 1150.
- Charles Théodore Beauvais et Vincent Parisot, Victoires, conquêtes, revers et guerres civiles des Français, depuis les Gaulois jusqu’en 1792, tome 26, C.L.F Panckoucke, , 414 p. (lire en ligne), p. 70.
- Armée et histoire militaire françaises
- Portail de la Révolution française
- Portail du Premier Empire