Jean-Pierre Graber

Jean-Pierre Graber, né le à La Chaux-de-Fonds, est une personnalité politique suisse membre de l'Union démocratique du centre après avoir été membre du Parti socialiste puis du Parti libéral-PPN.

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Jean-Pierre Graber
Fonctions
Conseiller national
Législature 49e (2011-2015)
Prédécesseur Hansruedi Wandfluh
Législature 48e (2007-2011)
Député au Grand Conseil du canton de Neuchâtel
Législature 1969-1973
1973-1977
1977-1981
Législature 1981-1985
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance La Chaux-de-Fonds (Suisse)
Nationalité Suisse
Parti politique Union démocratique du centre
Profession Homme politique

Biographie

Élu socialiste au Conseil général du Locle de à et au Grand Conseil du canton de Neuchâtel de à [1]. Élu du Parti libéral-PPN au Grand Conseil neuchâtelois de à [1]. Il adhère à l'UDC en 1987[1] et est élu au Conseil de ville de La Neuveville de à juillet 1992 puis au Conseil municipal d' à . Il est élu au Conseil national comme représentant du canton de Berne en 2007[2]. Il n'est pas réélu en 2011. Jean-Pierre Graber a été directeur de l'École supérieure de commerce de La Neuveville de 1983 à 2011.

Thèse

Jean-Pierre Graber a rédigé une thèse intitulée "Les périls totalitaires en Occident" (La pensée universelle, 1983). Dans son ouvrage, l'auteur cherche à identifier et à analyser les causes et les processus qui sont, selon lui, en train de conduire nos sociétés occidentales au totalitarisme. Dans les années 1930, la république de Weimar s'effondrait dans le chaos d'où allait émerger l'horreur nazie. Celle-ci vaincue, des millions d'hommes et de femmes vivent toujours dans les chaînes de la dictature ou du totalitarisme. Les sociétés occidentales libres et opulentes, mais aussi en pleine crise, subiront-elles le même sort? Il faut le craindre, parce que, selon Jean-Pierre Graber, elles veulent de plus en plus ignorer l'avertissement de « Denis de Rougemont »: "La dictature n'exige pas d'imagination, il suffit de se laisser glisser." Le totalitarisme est plus proche de la nature humaine que la démocratie, institution fragile par excellence. Les libertés individuelles ne doivent leur existence et leur survie qu'à certaines valeurs, structures et conditions. Le drame est qu'aujourd'hui ces dernières s'effritent à un rythme accéléré sous l'effet de plusieurs évolutions sociales et culturelles de ce temps. Jean-Pierre Graber décrit les processus et mécanismes qui, selon lui, risquent de mener les démocraties occidentales à de nouveaux totalitarismes, les pires peut-être que l'humanité aura jamais connus[3].

Il se méfie de la mondialisation en cours parce qu'il estime que ce processus pourrait conduire à un totalitarisme planétaire [4].

Notes et références

  1. Santi Terol, « L'élection au National des frères Graber serait une première suisse », L'Express, , p. 3 (lire en ligne)
  2. Fiche de Jean-Pierre Graber, sur parlament.ch. Consulté le 17 octobre 2011.
  3. Présentation de la thèse sur le site de l'éditeur. Consulté le 13 décembre 2011.
  4. http://www.jean-pierre-graber.ch/wordpress/?cat=11 La mondialisation et les Etats-nations, 14 novembre 2010

Liens externes

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