Jean-Laurent Olivier

Jean-Laurent Olivier, né en 1944 et mort le , est un ouvrier agricole français, reconnu coupable du meurtre des deux enfants Demarle, avec viol sur la petite fille, et exécuté à Amiens par le bourreau André Obrecht.

Pour les articles homonymes, voir Olivier (homonymie).

Jean-Laurent Olivier
violeur, meurtrier
Information
Nom de naissance Jean-Laurent Olivier
Naissance
dans l'Aisne
Décès
à la prison d'Amiens
Cause du décès décapitation (guillotine)
Condamnation le
Sentence peine de mort
Actions criminelles meurtre, viol suivi de meurtre
Victimes 2 : Pierrette Demarle
et Lucien Demarle
Période
Pays France
Régions Picardie
Ville Montlevon
Arrestation

Biographie

Jean-Laurent Olivier naît dans l'Aisne. Abandonné très tôt par sa mère, il est confié à une nourrice de l'Assistance publique, puis est envoyé à l'âge de 15 ans comme domestique de ferme à Montlevon.

Le , il est aux champs au volant de son tracteur lorsqu'il y aperçoit deux enfants qui s'amusent, Pierrette Demarle, 12 ans, et son frère Lucien, 10 ans. Olivier les accoste, mais le frère et la sœur ne se méfient pas, ils connaissent Jean-Laurent. Sans qu'on ne sache jamais pourquoi, ce dernier perd la tête pendant quelques minutes. Le lendemain matin, un fermier trouve les corps des enfants Demarle, ils ont été étranglés, Pierrette ayant été auparavant violée. Les gendarmes interrogent Olivier qui, au bout de 48 heures, avoue les crimes. Il affirme ne pas savoir ce qui lui a pris.

Son procès s'ouvre en , plus d'un an après les faits, aux assises de Laon. Après 45 minutes de délibérations, Jean-Laurent Olivier est reconnu coupable sans circonstance atténuante, il est condamné à mort[1].

En mars 1969, les avocats du prévenu vont plaider la grâce auprès du président De Gaulle, celle-ci lui sera refusée. Olivier est transféré à la prison d'Amiens, où il est exécuté le à 5 h 30 du matin[2].

Jean-Laurent Olivier est le dernier condamné à mort à être exécuté sous la présidence de De Gaulle.

Commentaire

« L'autopsie a révélé que son cerveau présentait des anomalies frontales. »

 Robert Badinter[3]

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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