Jean-Baptiste Mangin-Doins
Jean Baptiste Mangin-Doins, né le à Le Blanc (Indre), mort le à Rennes (Ille-et-Vilaine), est un général français de la Révolution et de l’Empire.
Jean Baptiste Mangin-Doins | ||
Naissance | Le Blanc (Indre) |
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Décès | Rennes (Ille-et-Vilaine) |
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Origine | France | |
Arme | artillerie | |
Grade | Général de brigade | |
Années de service | 1762 – 1815 | |
Distinctions | Baron de l'Empire Officier de la Légion d'honneur Chevalier de Saint-Louis |
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États de service
Il entre en service le , en qualité de grenadier dans le régiment de Picardie, il fait la campagne d’Allemagne sous les ordres du maréchal d’Estrées.
Le , il entre comme aspirant à l’école d’artillerie d’Auxonne, il y devient élève le , et en sort sous-lieutenant le , pour passer dans le régiment d’artillerie de Metz. Il participe à la guerre en Corse en 1768 et 1769, et il se trouve aux affaires de Barbaggio, d’Oletta et de Ponte-Novo les 8 et .
Le , il est nommé lieutenant en premier, et il prend part aux guerres en Amérique de 1777 à 1783. Il se signale le , à la Bataille de Sainte-Lucie, ainsi que dans trois combats sur mer contre le vaisseau anglais « le Rodney », et enfin dans la Prise de Tobago le . Promu capitaine provisoire le , il est confirmé dans son grade le .
Il est fait chevalier de Saint-Louis le , et le 1er novembre suivant, il devient major chef de brigade du régiment d’artillerie des colonies. En 1790, il passe à Saint-Domingue, et il fait contre les insurgés, les campagnes de 1791 et 1792. Il est chargé de fortifier et d’armer la ville des Cayes, et dans la nuit du 11 au , il repousse une attaque ennemie contre son camp. Le suivant il prend d’assaut le camp retranché de Mercy près des Cayes occupé par les insurgés, et il reçoit le les félicitations de l’Assemblée coloniale de Saint-Domingue pour sa conduite dans cette affaire. Le 1er juillet il est nommé chef de bataillon, chargé de commander le cordon de l’Ouest, où il a à soutenir plusieurs engagements.
De retour en France fin 1792, il est élevé au grade de colonel directeur de l’artillerie le . Désigné pour faire partie de l’expédition dans les Indes orientales, avec le général Aubert Dubayet, l’expédition n’ayant pas eu lieu, il est employé en l’an IV, par le gouvernement en qualité d’adjoint au directeur de l’arsenal de Paris. L’année suivante, le ministre de la guerre lui confie la direction de l’artillerie à Rennes.
Détaché au corps de l’aile gauche de l’armée d’Angleterre, devenue armée de l’Ouest, il y fait les campagnes de l’an VII à l’an X. Il sert successivement comme commandant en chef de l’artillerie du au , comme commandant en second sous les ordres du général Dulauloy jusqu’au suivant, et enfin en qualité de chef d’état-major d’artillerie du général Lemaire, jusqu’au Traité de Lunéville le .
De retour dans sa résidence à Rennes, il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , officier de l’ordre le , et électeur du département d’Ille-et-Vilaine.
En 1808, il est désigné par l’Empereur pour prendre le commandement de l’artillerie de l’armée du Portugal, et l’année suivante il passe dans le 2e corps de l’armée d’Espagne, dans lequel il sert jusqu’au . Il est créé baron de l’Empire le .
En 1814, il est chargé du commandement par intérim du département d’Ille-et-Vilaine, et il est admis à la retraite le , avec le grade honorifique de général de brigade.
Il meurt le à Rennes.
Armoiries
- Baron de l’Empire le (lettres patentes).
- D'azur aux deux croissants en fasce d'argent ; franc-quartier des barons tirés de l'armée - Livrées : les couleurs de l'écu
Dotations
- Le deux dotations de 500 francs chacune, sur le Monte Napoleone.
Sources
- (en) « Generals Who Served in the French Army during the Period 1789 - 1814: Eberle to Exelmans »
- « La noblesse d’Empire » (consulté le )
- « Cote LH/1717/42 », base Léonore, ministère français de la Culture
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, volume 3, Bureau de l’administration, , 529 p. (lire en ligne), p. 304.
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