Jean-Baptiste Clauzel

Jean-Baptiste Clauzel, né à Lavelanet le et mort à Paris le , est un homme politique français.

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Jean-Baptiste Clauzel
Fonctions
Député de l'Ariège

(1 an et 15 jours)
Gouvernement Assemblée législative
Député à la Convention nationale

(3 ans, 1 mois et 22 jours)
Député au Conseil des Anciens

(3 ans et 6 mois)
Député au Conseil des Cinq-Cents

(8 mois et 12 jours)
Député au Corps législatif

(3 ans, 6 mois et 7 jours)
Président de la Convention nationale

(12 jours)
Prédécesseur Louis Legendre
Successeur Jean-François Reubell
Maire de Lavelanet
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Lavelanet (Ariège)
Date de décès
Lieu de décès Paris)
Nationalité française
Parti politique Montagne
Droite
Bonapartiste
Profession Commerçant
députés de l'Ariège

Sous l'Ancien Régime

Son père exerçait la profession de chaudronnier, marchand mercier à Lavelanet. Sous l'Ancien Régime Jean-Baptiste Clauzel est lui-même commerçant.

Sous la Révolution

En 1790, il fut élu maire de sa ville natale. En 1791, ses compatriotes l'envoyèrent siéger à l'Assemblée législative où il se montra très discret. En 1792, il est réélu député à la Convention par le département de l'Ariège il y siège à la Montagne. Lors du procès de Louis XVI en janvier 1793, ce "royaliste" vote la mort du roi, sans sursis et se prononça contre l'appel du peuple. Il ne vota pas la mise en accusation de Jean-Paul Marat tout en déclarant être «très éloigné d'adopter tous les principes de ce fanatique ami de la Révolution». Ce fut un véritable Montagnard, aux opinions franchement hostiles à l'égard des nobles (motion à la séance du 26 brumaire an II (), sur le rappel de tous les députés nobles, envoyés en mission).

Malgré son opposition aux Girondins, il fait voter par les députés le maintien des indemnités des députés en état d'arrestation. Représentant en mission à l'armée des Pyrénées (Occidentales) à partir de la fin août 1793, il est soudainement rappelé à Paris. Il figure parmi ceux qui organisèrent la chute de Maximilien de Robespierre.

Après le 9 thermidor an II () il entre au Comité de sûreté générale, fait fermer le club des Jacobins. Thermidorien actif, il montra un certain empressement lors de l'insurrection du 1er prairial an III (). Il dénonce et fait arrêter les "derniers Montagnards". Il demande la mise en arrestation de Bertrand Barère, Jacques Nicolas Billaud-Varenne et de Jean-Marie Collot d'Herbois.

Revenu à l'armée des Pyrénées, il trouve celle-ci désorganisée alors que la paix est sur le point d'être signée, il réprime les royalistes qui tentent de prendre le pouvoir à Toulouse.

Sous le Directoire

Sous le Directoire, il est élu au Conseil des Anciens, il s'y montre hostile à l'égard des prêtres et des émigrés.

Sous le Consulat

Il se rallia à Napoléon Bonaparte lors du coup d'État du 18 brumaire an VIII (), il finit sa carrière politique au corps législatif.

Sources

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