Jazz à Madagascar

Le jazz est une musique jeune à Madagascar puisque son introduction date des années 1950. Cependant, on peut observer depuis une vingtaine d’années un engouement croissant pour cette forme d’expression musicale chez les artistes malgaches, de sorte que le jazz s’y popularise peu à peu[1]. Cela se traduit notamment par le fait que de plus en plus de groupes les plus divers, allant de la musique traditionnelle au rock, en passant par la variété, font aujourd’hui systématiquement appel à des jazzmen pour donner une couleur « jazzy » à leur musique[1].

Deux facteurs expliquent en partie ce phénomène de vulgarisation : d’une part, des éléments de la culture musicale malgache favorables à l’intégration du jazz et, d’autre part, le travail sans relâche d’une poignée de pionniers passionnés, musiciens professionnels, amateurs, mélomanes, bénévoles, qui n’ont eu de cesse, depuis une cinquantaine d’année, de faire du jazz un moyen d’expression aujourd’hui majeur pour les musiciens malgache.

Le Festival international de jazz « Madajazzcar » obtient en 2010 le label « DjangodOr - Trophée internationaux du jazz  », marquant une étape décisive dans l'histoire du jazz de la grande île.

Éléments culturels et historiques favorables au développement du jazz à Madagascar

De l’Asie du Sud Est à l’Afrique : les racines de la musique malgache

Les recherches archéologiques [2], génétiques[3], linguistiques [4] et historiques [5] montrent que le peuplement de Madagascar se serait fait par vagues successives qui pointent leur origine, d’une part, en Asie du Sud Est à partir du début de notre ère –ou peut-être avant[6]- et, d’autre part, en Afrique de l’Est, autour de l’an mille, par le biais des navigateurs et commerçants Perses Shirazi et Omanites [5].

Ce peuplement n’a pas été sans incidence sur la musique traditionnelle de la grande île puisque l’on y retrouve mêlés des éléments d’Asie, d’Afrique et du Proche-Orient.

Selon les recherches du musicologue autrichien August Schmidhoffer – confirmées entre autres par le britannique Roger Blench[7] -, la grande majorité des instruments de musique traditionnels les plus anciens de Madagascar sont d'origine austronésienne (c'est-à-dire d’Asie du Sud-Est) [8].

Ainsi, le xylophone atragnatra(na)[9] (que l’on trouve par exemple aux Philippines sous le nom de xanat notamment[10]), le tambour de cérémonie hazolahy à deux membranes fixées par des cordes en Y (que l’on trouve dans les îles d’Indonésie) ou encore le kaiamba rambo (que l’on trouve, par exemple, sous le nom de pu’ili en Polynésie), la cithare valiha (qui vient du mot sanskrit vaadya = instrument de musique) ou la flûte sodina (que l’on retrouve dans le nom malais de la flûte suling), ont été introduits par les vagues austronésiennes successives (via l'Afrique parfois)[8].

Outre les instruments de musique, la structure de la musique traditionnelle, elle-même, confirme ces origines : Les chants polyphoniques (bemiray) dont la tradition est encore très vivante sur les haut plateaux centraux se retrouvent en Indonésie et en Polynésie, les mélodies pentatoniques du Sud de la grande île (chez les peuples Vezo, Mahafaly, Bara, Antandroy notamment) sont typique des musiques racines austronésiennes. Les rythmiques 12/8 et 6/8 communes à toute l’île, conventionnellement appelés ba gasy ou salegy, sont typique de la musique d’Afrique orientale.

À la croisée des chemins, Madagascar a donc accueilli de nombreuses traditions musicales qui, au fil du temps, par adaptation et croisements successifs, ont abouti aux musiques traditionnelles variées que l’on rencontre aujourd’hui. Cette variété cache cependant de nombreux points communs qui pourraient être les éléments à l’origine de l’attirance grandissante pour le jazz des musiciens malgaches.

L’improvisation dans la musique traditionnelle malgache

Musiciens de hira gasy, 2008.

Deux éléments contenus dans la musique traditionnelle malgache pourraient être parmi les facteurs ayant favorisé le développement du jazz et expliquer son engouement dans l'île : (1) la rythmique ternaire et (2) l’improvisation. Comme décrit plus haut, la rythmique de base malgaches, le ba gasy est ternaire, ce qui la rapproche du swing.

Par ailleurs, un des éléments caractéristiques du jazz est l’improvisation. Or, celle-ci a une place importante dans presque toutes les musiques traditionnelles malgaches. Citons par exemple le jeu des flûtes sodina dans le vakodrazana : il est traditionnellement structuré de la même manière que le jazz en thème-improvisation-thème [11]. La musique des orchestres du hira gasy aussi prévoit un moment d’improvisation [12]. On retrouve également l’improvisation dans presque toutes les musiques de la grande île ; le chant beko et antsa du Sud, le salegy du Nord, etc.

Ainsi, les caractéristiques fondamentales du jazz se retrouvent dans les éléments clés de la musique traditionnelle magache. Mais sa vulgarisation actuelle ne se serait pas réalisée sans l’action d’une poignée de passionnés, motivés à la fois par l’ouverture, l’échange et la modernisation de la tradition.

L’époque des pionniers : 1950 – 1975

Le jazz à Madagascar a été initié par un petit cercle de précurseurs : une dizaine de musiciens d’Antananarivo, amateurs à leur début, qui y introduisirent le style Bebop naissant et très en vogue à l’époque. Ces hommes ont ensuite formé leurs enfants, lesquels ont transmis leur savoir et savoir-faire aux leurs ainsi qu’à d’autres qui, aujourd’hui encore, perpétuent à Madagascar la passion de cette musique improvisée moderne qu'est le jazz.

Les précurseurs

La genèse du jazz malgache remonte à 1950, année où l’on voit quelques familles d’abord amateures : les frères Rabeson, Georges Rahoerson, Rakotoarivony, Arnaud Razafy, Berson, Stormy, Ramboatina Étienne. Tout d’abord animateurs de soirées dansantes, ces familles se sont peu à peu professionnalisées en choisissant le jazz comme mode d’expression[13].

Un concert organisé à l'hôtel Fumarolli (aujourd’hui Immeuble Caveau Antaninarenina) fait date : on y entend entre autres : Jean-Bernard « Jeanot » Rabeson au piano, Étienne Ramboatiana à la guitare, André "Dédé" Rabeson au saxophones et Raymond Rabeson à La contrebasse[14],[13] Dix ans plus tard, en 1960, les mêmes frères Rabeson et Arnaud Razafy, en collaboration avec le Centre Culturel Albert Camus (aujourd’hui Institut français d’Antananarivo) – déjà un carrefour du jazz à l’époque -, créent le « Jazz club de Tananarive. » Le Centre offre une structure où ces jeunes jazzmen s’y réunissent régulièrement pour échanger, faire des jam-session ou organiser des master class[13].

Les premiers échanges internationaux

Un an plus tard, en 1961, les frères Rabeson, accompagnés d’un jeune batteur de 14 ans, Serge Rahoerson (le fils de Georges Rahoerson), se produisent au sein du « Groupe des jeunes artistes indépendants de Madagascar » à la deuxième édition du premier Festival de jazz européen de l’histoire : le Festival de Jazz de Nice-Juan les Pins[15].

En 1963, Jeanot Rabeson (qui avait déjà fait une brève virée au Maroc en 1960 où il a joué pour le roi Mohammed V) s'installe à Paris et joue dans les clubs avec les saxophonistes Sonny Criss et Michel de Villers et accompagne de nombreux artistes de variétés dans des tournées européennes, avant de revenir ensuite à Madagascar[16].

La visite à Madagascar en 1968 de Jef Gilson, jazzman français en tournée, marquera une étape décisive pour l’évolution du jazz malagasy. Revenu l’année suivante, il invite un groupe de musiciens composé de : Arnaud Razafy à la guitare, Georges et Serge Rahoerson, Alain Razafinohatra et Joël Rakotomamonjy et Roland de Comarmond au saxophone, Serge et Alain (son jeune frère) Rahoerson à la batterie, à produire avec lui, aux côtés de trois jazzmen français un album 33 tours qui s’intitulera Malagasy (chez Lumen) et Jef Gilson & Malagasy (chez Palm Record). Sorti seulement en 1972, il sera le premier disque de jazz d’une formation malagasy. Sur ce disque, l’une des compositions de Serge Rahoerson, Avaradoha –du nom du quartier où il a grandi- devient un hit sur les radios de l’époque. Ce titre est aussi le premier morceau de jazz malagasy où l’on peut entendre le rythme ba gasy (ou salegy), ce qui en fait de la première composition de world jazz à Madagascar[15],[13].

Le leadership de Jef Gilson sur ce jeune groupe a non seulement été formateur pour les membres, mais il a donné une certaine visibilité au jazz malagasy en offrant à ces jeunes jazzmen la possibilité de faire connaître leur talent à l’extérieur de la grande île.

La période trouble : 19721985

Les événements politiques de mai 1972, la crise qui s’en suivi et l’orientation politique de 1975 tournée vers l’Est marquent un tournant dans l’évolution du jazz de la grande île.

L’expatriation de grands talents

Voyant leurs perspectives s’amenuiser, plusieurs grands noms du jazz malgache s’éclipsent par vagues successives pour une carrière à l’étranger. Serge Rahoerson part pour la Réunion dès 1972, puis en Martinique en 1975 et fera finalement carrière en France à partir de 1980. Jeanot Rabeson part pour la France, Arnaud Razafy aux États-Unis. Ce dernier y côtoie notamment Charlie Mingus et, fort de ces riches échanges, sort un album intitulé Madajazzcar, première publication d’un néologisme qui deviendra, plus tard, le nom du Festival de jazz de Madagascar. L’album est conçu dans le style free jazz en vogue à l’époque, mixé avec le rythme ba gasy[17].

Jeanot Rabeson et son jeune fils, Tony, quant à eux, feront également carrière en France. « J'ai eu des ennuis en jouant du jazz à Madagascar à cette époque; on regardait plutôt à l'Est en ce temps » explique Jeanot Rabeson qui quittera Madagascar pour Paris en 1978[14]. Il y reste pour une longue carrière au cours de laquelle il jouera notamment avec des jazzmen tels que : Joe Newman, Turk Mauro, Guy Lafitte, Sam Woodyard, « Mighty Flea » Connors, Lew Tabackin, Benny Carter, Tom Harrell... dans tous les clubs de Paris[14].

Tony Rabeson, quant à lui, est recruté par Eddy Louiss, en compagnie d’un jeune bassiste, Sylvin Marc, d’origine malgache lui aussi, pour aller jouer en Afrique, puis, au retour enregistrer un 33 tours intitulé Histoire sans paroles (1978). Rabeson et Marc feront ensuite une longue carrière française, au cours de laquelle ils joueront avec des jazzmen de renom, ainsi qu’avec des chanteurs de variété.

Dans la grande île, la lanterne du jazz ne s’éteint pas

À Madagascar, les musiciens qui sont restés, malgré les problèmes matériels liés à la période 19751985, font vivre le jazz local. Leur passion, leur travail acharné donne un nouveau souffle au jazz malgache.

Dans les années 1980, Arly Rajaobelina, pianiste de jazz, mais aussi compositeur et arrangeur, introduit le style jazzy dans la chanson de variété : le chanteur Nono, notamment, lui doit une partie de sa popularité. De même que le groupe Oro, l’Orchestre de l’Université d’Antananarivo, pour qui il arrange des chants traditionnels dans le style jazz[18].

Le bouillonnement d’idées des années 19851990

D’un autre côté, grâce au soutien de l’Alliance française d’Antananarivo, d’autres musiciens comme Alain Razafinohatra, Dédé Rabeson, Tovo Andrianandraina animent les concerts et les échanges des musiciens avec le public et la jeunesse.

En 1988, les "trois docteurs" (Dr Allain Razakatiana, Dr Bruno Razafindrakoto et Dr Henri Rakotondrabe) -auxquels se joindra le Dr Hervé Razakaboana en 1989- créent le Jazz Club de l'Alliance française de Tananarive (JC AFT). Ils invitent des artistes de jazz de l’étranger à jouer, partager leur expérience et leur savoir, etc. Tous participent également à la sensibilisation, à la formation de la relève. Ce foisonnement d’activités a pour conséquence que le jazz malgache retrouve un nouveau souffle[17].

Les efforts et l’énergie déployés par ces travailleurs à la fois passionnés et discrets ne sont pas vains car cette époque voit émerger une jeune génération de musiciens autodidactes, motivés, qui ont pour point commun de vouloir explorer les ressources encore largement inexploitées de la musique traditionnelle malgache et la traduire dans les formes d’expression modernisées de la musique improvisée qu’offre, entre autres, le jazz.

Nicolas Vatomanga au saxophone.

Ainsi, le jeune « Tôty » Olivier Andriamampianina explore les œuvres du joueur de marovany Rakotozafy et les retraduit à la basse, son instrument de prédilection : il deviendra par la suite un expert de la basse world jazz et un compositeur et arrangeur reconnu et respecté par l’ensemble de la communauté musicale de Madagascar[19]. Ainsi, Seta Ramaroson, parallèlement au saxophone, approfondi la flûte sodina en s’enquierant de cet art auprès du grand maître Rakoto Frah : il deviendra un saxophoniste hors pair[20], doublé d’un pédagogue et promoteur de jeunes talents. Ainsi, Olombelo Ricky, par ailleurs chercheur, analyse l’histoire et la culture Vazimba et ses connexions avec l’Afrique et l’Asie du Sud Est : il deviendra un chanteur et leader de renom. Enfin, le jeune Haja Rasolomahatratra -surnommé "Hajazz" plus tard- approfondi les racines du bassesa, donne à sa guitare le son de la valiha marovany : les graines du futur groupe de world jazz Solomiral sont semées.

La jeune garde actuelle, entre autres Silo Andrianandraina (formé par Tovo Andrianandraina, son père) et Nicolas Vatomanga (formé entre autres par Seta Ramaroson et Tôty Andriamampianina), encore des enfants à l’époque, profitent également de ce même bouillonnement d’énergie et de synergie.

C’est, enfin, au cours de cette décennie également que l’on voit naître l’idée du festival Madajazzcar. Idée que l’on doit, semble-t-il, initialement à Arly Rajaobelina. La création du Jazz club de l'AFT en 1988 par les "trois docteurs" est la première étape de concrétisation de cette idée. Ils organisent, la même année, un mini-festival : Jazz à Tana. Le Festival est, enfin, mis sur pied en 1989. Son développement sera par la suite assuré par l’initiative d'un professionnel, ancien correspondant de Jazz Hot en France : Désiré Razafindrazaka (son Président depuis 2001), soutenu chaque année par quelques professionnels et des bénévoles au nombre croissant. La bonne volonté de ces derniers et la passion des musiciens vont, dès lors, animer la vie jazzistique de Madagascar.

Les fusions de la décennie 1990 - 2000

La dernière décennie du XXe siècle a vu la naissance de quelques groupes nationaux phares de jazz fusion et de world jazz qui, par leurs innovations ont semé les graines de l’engouement des années 2000, laquelle n’a cessé de croître depuis.

Le style fusion a été introduit à Madagascar en 1991 par un jeune pianiste de 17 ans à l’époque, féru de Joe Zawinul et de Weather Report : Silo Andrianandraina, à travers son groupe SDF (pour Simple Defiance of Fancy, un nom qui annonce le ton léger, humoristique et provocateur des compositions de la formation). Son succès est immédiat. Pendant les 10 années qui suivent, le style de ce groupe en inspirera de nombreux autres qui fusionneront le blues, le rock ou le rap entre eux ou avec les musiques racines du terroir.

En matière de world jazz, un groupe émergera également au début de cette décennie 1990 : il s’agit de Solomiral qui, comme son nom l’indique, est composé des frères (miral en jargon) Solo (de leur nom de famille Rasolomahatratra), entre autres : Haja « Hajazz » à la guitare, Fanaiky à la basse, Mendrika à la batterie et Rivo aux claviers : tous les quatre sont des figures incontournables du paysage du jazz malgache. En mixant les rythmes ternaires du basesa et du salegy avec le son de la valiha marovany à la guitare, tout en restant fidèle à l’harmonie et à l’improvisation jazz, ils introduisent un genre nouveau qui tranche avec la forme de jazz plus traditionnelle (bebop, hard bop, cool, etc.) que les mélomanes avaient l’habitude d’entendre jusque-là.

Les débuts de la popularisation des années 2000-2010

Au rythme annuel du Madajazzcar Festival et de nombreux clubs et cabarets qui s’ouvrent dans les grandes villes du pays, en particulier à Antananarivo la capitale, la décennie 2000 voit progressivement croître la popularité du jazz à Madagascar.

Cette vulgarisation est renforcée par le retour au pays de musiciens professionnels ayant travaillé depuis plus d’une dizaine d’années à l’étranger, désireux de partager leur expérience et soucieux de ne pas perdre contact avec l’énergie créatrice de la jeune génération. On peut citer l’exemple de Solo Andrianasolo, « Datita » Patrick Rabeson et Nicolas Vatomanga. Les échanges et les collaborations entre ces derniers et ceux restés sur place comme Seta Ramaroson et Silo Andrianandraina sont non seulement bénéfiques au jazz malgache mais à la musique de l’île dans son ensemble grâce, notamment à leur participations et leurs contributions à tous les genres ainsi qu’à leurs créations d’écoles.

Perspectives : vers une professionnalisation du métier de jazzman à Madagascar ?

En 50 années d’existence seulement et loin des principaux circuits internationaux de la musique, bien du chemin a déjà été parcouru par le jazz de Madagascar. Une petite minorité de jazzmen malgache sont professionnalisés et en font leur métier, bien que le jazz, il est vrai, ne soit pas leur seule et unique activité musicale. La prochaine étape qui reste à franchir pour pérenniser, non seulement le jazz mais aussi toute la création musicale et artistique en général dans la grande île, est la création par le politique de structures adéquates de soutien et de protection des droits des artistes professionnels, de manière qu’ils puissent s’épanouir pleinement dans leur métier et, ainsi, promouvoir plus efficacement la création artistique et musicale.

Discographie

Quelques albums-jalons, témoins des étapes de l’histoire du jazz de Madagascar

  • 1972 : Malagasy (vinyle) – Lumen (premier album de jazz malgache avec Pharoah Sanders sur The Creator Has a Master Plan)[21]
  • 1972 : Jef Gilson et Malagasy (vinyle) - Palm Record
  • 1977 : Histoire sans paroles (vinyle) –Goss (Tony Rabeson & Sylvain Marc, compositions afro-jazz-funk d’Eddy Louiss)
  • 2001 : Rimorimo (compositions fusions de Silo Andrianandraina) - Tysa
  • 2007 : Melo Gasy (compositions world jazz de Fanaiky où l’on trouve la plupart des rythmes de la grande île)
  • 2008 : Madagascar Jazz Social Club : Mada In Blue (CD) - Harmonia Mundi (Collectif avec Tôty Olivier Andriamampianina, Sammy Andriamanoro, Solo Andrianasolo, Silo Andrianandraina, Nicolas Vatomanga, Bim…)

Filmographie

Bibliographie

Webliographie

  • «Le jazz à Madagascar : un demi-siècle », sur musique-madagascar.com [lire en ligne (page consultée le 17 août 2011)]
  • « La musique jazz malagasy », sur membersfortunecity.com [lire en ligne (page consultée le 17 août 2011)]
  • Clairefeuille, Sylvie, "La sodina", , sur afrisson.com [lire en ligne (page consultée le 16 août 2011)]

Presse

Notes et références

  1. «La musique jazz malagasy » sur membersfortunecity com
  2. Burney et al (2004)
  3. Hurles et al. (2005)
  4. Dahl (1991)
  5. Verin (2000), p.20
  6. Ricaut et al (2009)
  7. Blench 2006.
  8. Schmidhoffer (2005)
  9. Jones (1971).
  10. Blench (2007)
  11. Clairefeuille (2007).
  12. Edkvist (1997), p. 31.
  13. « La genèse du jazz à Madagascar », dans L’Express de Madagascar, 8 mai 2008.
  14. Sportis Felix W.,"Entretien de Jeanot Rabeson", dans Jazz Hot (2000-2001)
  15. Biographie de Serge Rahoerson
  16. Sportis Felix W.,"Entretien de Jeanot Rabeson", dans Jazz Hot (2000-2001)
  17. «Le jazz à Madagascar : un demi-siècle », sur musique-madagascar.com
  18. « La musique jazz malagasy », sur membersfortunecity.com
  19. Tôty Andriamampianina jouant du Rakotozay à la basse
  20. Annick Sedson, "Seta Ramaroson en duo avec Raphaël Sudan", dans Les nouvelle, 16 août 2011 [lire en ligne (page consultée le 16 aoû 2011)]
  21. « Malagasy / Gilson* - Malagasy », sur Discogs (consulté le )

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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