Jacques Mathurin Marie Delalande

Jacques, Mathurin, Marie Delalande, né le à Plumaugat (Côtes-du-Nord), mort le , est colonel du 96e régiment d’infanterie de ligne.

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Biographie

Il naît le , du sieur Jacques Delalande et de demoiselle Françoise Marie Feüde, étant le filleul de noble Mathurin Duval et de Guillemette Delalande, baptisé en présence de noble Jean François Feüde, seigneur de la Gaudaizière, et de plusieurs autres.

Son oncle, monsieur Delalande, mort vers le mois d', à Paris, était membre du collège de France (autorisation de conserver l’Aigle que l’empereur lui avait décerné, selon dossier de la Légion-d'Honneur de Jacques Mathurin Marie) [1].

États de service

Les états de service de Jacques Delalande qui avaient été résumés par Jean-Baptiste Bouvier[2] peuvent être reconstitués avec précision grâce à son dossier de la Légion-d'Honneur[1] :

  •  : entre au service au 1er bataillon des Côtes-du-Nord, devenu 60e régiment d’infanterie de ligne, comme sergent.
  •  : sergent major ;
  •  : adjudant sous-officier ;
  • 15 nivôse an II : adjudant sous-lieutenant ;
  • 20 vendemiaire an V : lieutenant ;
  • 1 germinal an VIII : adjudant major ;
  •  : chef de bataillon au 35e régiment d’infanterie de ligne ;
  •  : major en second au 1er régiment de la Méditerranée ;
  •  : major en 1er au 10e régiment de ligne ;
  •  : major en premier au 106e régiment d’infanterie de ligne, et en même temps commandant du 44e régiment provisoire du 4e corps de la Grande armée. Il commande à Augsbourg le  ;
  •  : rentre au 106e régiment d’infanterie de ligne, passé au commandement de la 30e demi-brigade provisoire à l’armée d’Italie ;
  •  : colonel au 96e régiment de ligne[n 1] ;
  •  : colonel au 80e régiment d’infanterie de ligne ;
  •  : rentré dans ses foyers avec demi-solde ;
  •  : remis en activité en vertu de l’ordonnance royale ;
  •  : appelé au commandement des gardes nationales du département de la Charente-Inférieure ;
  •  : rentre dans ses foyers avec demi-solde ;
  •  : admis à la solde de retraite ;
  • , il prête serment de fidélité au roi, en tant que chevalier de la Légion-d'Honneur, à Dinan ;

Campagnes

Les campagnes faites par Jacques Delalande figurent dans son dossier de la Légion-d'Honneur[1] ;

Blessures

  •  : blessé d’un coup de feu à la jambe gauche, à la bataille de Jemmapes, jour où un boulet emporte son fusil [1].
  • 8 brumaire an XIV, blessé d’un coup de feu à la partie latérale du cou à la bataille de Caldiero en Italie[1].

Distinctions

Notes et références

Notes

  1. Selon Bouvier, il est colonel du 96e jusqu’au 4 octobre 1814, selon son dossier de la Légion-d'Honneur, il passe au 80e régiment de ligne le 7 août 1814.

Références

  1. « Cote LH/698/74 », base Léonore, ministère français de la Culture ;
  2. Jean-Baptiste Bouvier, Historique du 96e régiment d’infanterie, Lyon, impr. A. Storck, 1892, [présentation en ligne] ;

Bibliographie

  • Prosper Levot, Biographie bretonne : recueil de notices sur tous les Bretons qui se sont fait un nom soit par leurs vertus ou leurs crimes, soit dans les arts, dans les sciences, dans les lettres, dans la magistrature, dans la politique, dans la guerre, etc., depuis le commencement de l’ère chrétienne jusqu’à nos jours, t. 2, Vannes et Paris, chez Cauderan, libraire-éditeur et Dumoulin, libraire, (lire en ligne), « La Lande (Jacques de) », p. 115-116 ;
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